Je ne pense pas être un individu égoïste ou insensible, mais je possède rarement d'empathie pour une personne étant dans le besoin, comme les gens dans la rue et même récemment avec les réfugiés Syriens qui sont de plus en plus nombreux dans la rue.
Il m'arrive après coup de me dire, effectivement telle ou telle personne était dans le besoin et que j'aurais dû l'aider avec un geste.
Ce qui me pousse à être comme cela je pense, c'est la défiance que j'ai envers la société et je pars systématiquement du principe que les gens qui demandent de l'aide sont de mauvaise foi ou surjouent de leur condition afin de provoquer chez autrui une réaction lacrymale qui pourrait susciter l'appel à générosité.
Ou peut-être, j'ai bien dis peut-être que m'attarder sur ces gens pourrait m'inciter à me pencher sur ce que serait réellement leur douleur, et de surcroît à me confronter à leur dure réalité: ce dont je n'ai pas forcément envie.
J'ai assisté récemment à une scène dans laquelle des réfugiés Syriens demandaient de l'aide à un feu rouge, et un barbu est descendu de sa voiture en leur donnant de l'argent et en leur serrant la main pour leur souhaiter bonne chance.
Chose que je n'aurais jamais été capable de faire.
Je crois que si je n'avais pas assisté à cette scène, ces réfugiés seraient passés une inaperçue à mes yeux.
Il m'arrive après coup de me dire, effectivement telle ou telle personne était dans le besoin et que j'aurais dû l'aider avec un geste.
Ce qui me pousse à être comme cela je pense, c'est la défiance que j'ai envers la société et je pars systématiquement du principe que les gens qui demandent de l'aide sont de mauvaise foi ou surjouent de leur condition afin de provoquer chez autrui une réaction lacrymale qui pourrait susciter l'appel à générosité.
Ou peut-être, j'ai bien dis peut-être que m'attarder sur ces gens pourrait m'inciter à me pencher sur ce que serait réellement leur douleur, et de surcroît à me confronter à leur dure réalité: ce dont je n'ai pas forcément envie.
J'ai assisté récemment à une scène dans laquelle des réfugiés Syriens demandaient de l'aide à un feu rouge, et un barbu est descendu de sa voiture en leur donnant de l'argent et en leur serrant la main pour leur souhaiter bonne chance.
Chose que je n'aurais jamais été capable de faire.
Je crois que si je n'avais pas assisté à cette scène, ces réfugiés seraient passés une inaperçue à mes yeux.
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