Montpellier, France -- A la faculté de médecine de Montpellier fin août, on distingue trois catégories d’étudiants :
ceux qui attendent sagement - ou non - la rentrée universitaire fixée début septembre,
ceux qui s’inscrivent à des stages privés dont le coût moyen est de 500 euros,
et ceux qui ont fait le choix du stage de pré-rentrée en tutorat.
Tuteurs sélectionnés sur leur classement et leur motivation
Ces derniers – 600 cette année – sont reçus par des étudiants, juste un peu plus âgés qu’eux, et qui font partie de l’ATM2, association de Tutorat Médecine de Montpellier. En 2015, 123 tuteurs s’étaient impliqués tout au long de l’année scolaire pour prendre en charge les 1 100 étudiants de PACES, sur les 2 720 inscrits.
A la faculté de Montpellier-Nîmes, qui délivre des cours de PACES au sein des deux villes, les trois associations de tutorat sont particulièrement actives (ATM2, ATP, TSM) et regroupent 268 tuteurs au sein d’une fédération.
Les tuteurs sont sélectionnés par les professeurs après entretien oral, selon leur classement et leur motivation.
Ils suivent une formation orale, écrite et informatique et sont en contact permanent avec les professeurs référents de leur matière.
Un stage de pré-rentrée, c’est quoi ?
Dès la mi-août, les étudiants ont accueillis par leurs pairs au sein des locaux de la faculté de médecine. Ils sont séparés en deux groupes : les primants et les doublants, dont le programme est différent.
Le premier jour, les primants visitent les locaux de la faculté, pour mieux s’y retrouver par la suite : administration, amphithéâtres, bibliothèque universitaire, salles d’enseignement dirigé, locaux du tutorat…
Ensuite, ils assistent à des cours fondés sur la mise en place d’un socle commun.
Ils sont aussi sensibilisés à la nécessité d’un travail soutenu tout au long de l’année.
L’enseignement est calqué sur celui du premier semestre.
Bref, on plonge les étudiants dans le bain tout de suite, alors que d’autres profitent encore de la plage.
Face à la difficulté de l’exercice certains se réorientent vers une autre inscription, ce qui leur évite de perdre une année.
Un système qui fonctionne sur l’année
Les doublants, pour leur part, suivent un programme plus poussé puisqu’ils ont déjà théoriquement travaillé tous les cours de PACES.
C’est l’occasion de mettre au clair des points de détails ou des notions qu’ils n’avaient pas assimilé lors de leur première PACES.
Tout au long de l’année, les étudiants inscrits en tutorat peuvent participer à des séances de QCM, des colles (examens en groupe), des concours blancs.
Le midi pendant l’année scolaire, ils peuvent rencontrer des tuteurs dans la salle de tutorat.
Et pour ceux qui en ressentent le besoin – car ils sont éloignés de leur famille – un système de parrainage permet un soutien moral au quotidien.
http://francais.medscape.com/voirarticle/3602614
mam
ceux qui attendent sagement - ou non - la rentrée universitaire fixée début septembre,
ceux qui s’inscrivent à des stages privés dont le coût moyen est de 500 euros,
et ceux qui ont fait le choix du stage de pré-rentrée en tutorat.
Tuteurs sélectionnés sur leur classement et leur motivation
Ces derniers – 600 cette année – sont reçus par des étudiants, juste un peu plus âgés qu’eux, et qui font partie de l’ATM2, association de Tutorat Médecine de Montpellier. En 2015, 123 tuteurs s’étaient impliqués tout au long de l’année scolaire pour prendre en charge les 1 100 étudiants de PACES, sur les 2 720 inscrits.
A la faculté de Montpellier-Nîmes, qui délivre des cours de PACES au sein des deux villes, les trois associations de tutorat sont particulièrement actives (ATM2, ATP, TSM) et regroupent 268 tuteurs au sein d’une fédération.
Les tuteurs sont sélectionnés par les professeurs après entretien oral, selon leur classement et leur motivation.
Ils suivent une formation orale, écrite et informatique et sont en contact permanent avec les professeurs référents de leur matière.
Un stage de pré-rentrée, c’est quoi ?
Dès la mi-août, les étudiants ont accueillis par leurs pairs au sein des locaux de la faculté de médecine. Ils sont séparés en deux groupes : les primants et les doublants, dont le programme est différent.
Le premier jour, les primants visitent les locaux de la faculté, pour mieux s’y retrouver par la suite : administration, amphithéâtres, bibliothèque universitaire, salles d’enseignement dirigé, locaux du tutorat…
Ensuite, ils assistent à des cours fondés sur la mise en place d’un socle commun.
Ils sont aussi sensibilisés à la nécessité d’un travail soutenu tout au long de l’année.
L’enseignement est calqué sur celui du premier semestre.
Bref, on plonge les étudiants dans le bain tout de suite, alors que d’autres profitent encore de la plage.
Face à la difficulté de l’exercice certains se réorientent vers une autre inscription, ce qui leur évite de perdre une année.
Un système qui fonctionne sur l’année
Les doublants, pour leur part, suivent un programme plus poussé puisqu’ils ont déjà théoriquement travaillé tous les cours de PACES.
C’est l’occasion de mettre au clair des points de détails ou des notions qu’ils n’avaient pas assimilé lors de leur première PACES.
Tout au long de l’année, les étudiants inscrits en tutorat peuvent participer à des séances de QCM, des colles (examens en groupe), des concours blancs.
Le midi pendant l’année scolaire, ils peuvent rencontrer des tuteurs dans la salle de tutorat.
Et pour ceux qui en ressentent le besoin – car ils sont éloignés de leur famille – un système de parrainage permet un soutien moral au quotidien.
http://francais.medscape.com/voirarticle/3602614
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