Prémices d'un Exécutif qui aura nourri tant d'espoirs

madalena

Contributeur
Contributeur
salam,


Conseil du gouvernement Benkirane
Prémices d'un Exécutif qui aura nourri tant d'espoirs

Le 1er Conseil de gouvernement tant attendu et inauguré ce jeudi, nourrit de grands espoirs et augure d'une nouvelle ère qui saura donner la couleur à la politique générale et à la stratégie du nouvel exécutif qui semble, plus que jamais, déterminé à traduire dans les faits et à donner corps à ses engagements et à son programme électoral sur la base desquels il a été confortablement plébiscité.

La réunion de ce Conseil, qui intervient au lendemain de l'adoption par la majorité écrasante du peuple marocain de la nouvelle Loi fondamentale qui renforce pour la première fois les pouvoirs du chef de gouvernement et d'élections législatives honnêtes et transparentes ayant conduit le Parti de la justice et du développement (PJD) à la tête d'un gouvernement de coalition, sera inéluctablement dominée par l'auscultation des grandes lignes de la politique à suivre et l'élaboration de la Déclaration gouvernementale devant être soumise au Parlement pour qu'il l'entérine.

Les 31 ministres des quatre partis politiques formant l'actuel Exécutif, en particulier ceux du PJD (12), qui se mettent pour la première fois à l'épreuve pour refondre et asseoir une bonne gestion de la chose politique après avoir fourbi leurs premières armes dans les rangs de l'opposition, se pencheront également sur certains dossiers légués par leurs prédécesseurs, en particulier la loi de Finances 2012.

Vu que la loi de Finances pour l'année 2012 n'a toujours pas été votée par le Parlement, le gouvernement sortant a promulgué, lors de son ultime Conseil, un décret pour assurer le fonctionnement normal des organes de l'Etat, permettre le versement des salaires des fonctionnaires et honorer tout autre engagement financier.

Outre la loi de Finances, le Conseil débattra des grandes lignes de la politique gouvernementale et les axes principaux de l'action que le nouvel Exécutif compte mettre en œuvre dans les domaines, notamment politique, économique, social, environnemental, culturel et de la politique étrangère.

Le nouveau gouvernement, qui s'est vu octroyer de larges prérogatives aux termes de la nouvelle Constitution de nature à agir sur la situation sociale des citoyens dispose, certes, de larges marges de manœuvres qui le prédisposent à relever les défis à venir. D'autant que le PJD, qui dirige l'actuel cabinet, est plus que jamais conforté dans sa position de parti politique. Après son positionnement dans les rangs de l'opposition près de 15 ans, il arrive pour la première fois au pouvoir par la voie des urnes.

Décidément, tous ces atouts permettront au nouveau cabinet de se frayer un chemin vers la réussite, non loin de certaines contraintes et défis majeurs à relever et qui ne sont pas des moindres, entre autres, la complexité de la gestion gouvernementale, l'amélioration des conditions de vie des Marocains et la réalisation d'un taux de croissance susceptible de réduire le chômage et de réaliser le décollage économique dans un environnement international émaillé par la crise.

La déclaration solennelle à l'issue du Conseil saura révéler, davantage et sans ambages, les contours, les tenants et les aboutissants, ainsi que les soubresauts d'une réunion, la première du genre d'un gouvernement, dont l'épine dorsale (PJD : NDLR) s'initie d'ores et déjà au pouvoir.



Par MAP
 
Haut