L'UFC-Que Choisir dévoile une étude réalisée auprès de 2 770 médecins généralistes en France. Elle révèle que 44% d'entre eux refusent tout nouveau patient, souvent parce qu'ils estiment en avoir déjà trop.
L'enquête est inédite. L'association de consommateurs UFC-Que Choisir dévoile, dans une étude publiée jeudi 21 novembre, que près d'un médecin généraliste sur deux en France – 44% – refuse de soigner de nouveaux patients. Ce document "montre la grande difficulté pour de nombreux Français à trouver un médecin traitant, qui témoigne, si besoin était, de l'urgence d'une réforme de la répartition des praticiens sur le territoire", explique l'association.
Cette enquête a été réalisée au mois de juin par les bénévoles de l'UFC-Que Choisir. Ces derniers ont contacté, de manière anonyme, 2 770 médecins généralistes à travers la France, pour leur demander s'ils acceptaient de nouveaux patients. Résultat, "44 % des médecins interrogés ont refusé notre demande, et 9% supplémentaires ont déclaré qu'ils souhaitaient d'abord voir le patient avant de se décider", relate l'association.
La majorité de ces praticiens – 71% – justifient ce refus par le fait qu'ils ont "déjà trop de patients". Par ailleurs, 14% expliquent qu'ils partent prochainement à la retraite. "Comment s'étonner dès lors que près d'un Français sur dix n'ait pas de médecin traitant déclaré ?" s'interroge l'UFC-Que Choisir.
Les villes moyennes particulièrement touchées
L'étude montre que les territoires les plus concernés par ce problème ne sont pas "dans les déserts médicaux les plus importants, mais davantage dans la France périphérique des communes moyennes". Le taux de refus des médecins généralistes s'élève à 52% dans les villes de 10 000 à 100 000 habitants, contre 33% dans les communes de moins de 3 000 habitants et 34% dans les villes de plus de 100 000 personnes.
"Les refus sont moins nombreux quand l'offre de généralistes est nettement insuffisante (39% de refus en moyenne) que dans les territoires où la densité est dans la moyenne (46%)", souligne l'UFC-Que Choisir. "Tout se passe comme si les médecins présents dans les zones rurales, sachant que les usagers sont privés d'alternative, avaient davantage de réticence à refuser des patients, pour ne pas les laisser démunis.".................
https://www.francetvinfo.fr/sante/p...on-une-enquete-d-ufc-que-choisir_3712603.html
L'enquête est inédite. L'association de consommateurs UFC-Que Choisir dévoile, dans une étude publiée jeudi 21 novembre, que près d'un médecin généraliste sur deux en France – 44% – refuse de soigner de nouveaux patients. Ce document "montre la grande difficulté pour de nombreux Français à trouver un médecin traitant, qui témoigne, si besoin était, de l'urgence d'une réforme de la répartition des praticiens sur le territoire", explique l'association.
Cette enquête a été réalisée au mois de juin par les bénévoles de l'UFC-Que Choisir. Ces derniers ont contacté, de manière anonyme, 2 770 médecins généralistes à travers la France, pour leur demander s'ils acceptaient de nouveaux patients. Résultat, "44 % des médecins interrogés ont refusé notre demande, et 9% supplémentaires ont déclaré qu'ils souhaitaient d'abord voir le patient avant de se décider", relate l'association.
La majorité de ces praticiens – 71% – justifient ce refus par le fait qu'ils ont "déjà trop de patients". Par ailleurs, 14% expliquent qu'ils partent prochainement à la retraite. "Comment s'étonner dès lors que près d'un Français sur dix n'ait pas de médecin traitant déclaré ?" s'interroge l'UFC-Que Choisir.
Les villes moyennes particulièrement touchées
L'étude montre que les territoires les plus concernés par ce problème ne sont pas "dans les déserts médicaux les plus importants, mais davantage dans la France périphérique des communes moyennes". Le taux de refus des médecins généralistes s'élève à 52% dans les villes de 10 000 à 100 000 habitants, contre 33% dans les communes de moins de 3 000 habitants et 34% dans les villes de plus de 100 000 personnes.
"Les refus sont moins nombreux quand l'offre de généralistes est nettement insuffisante (39% de refus en moyenne) que dans les territoires où la densité est dans la moyenne (46%)", souligne l'UFC-Que Choisir. "Tout se passe comme si les médecins présents dans les zones rurales, sachant que les usagers sont privés d'alternative, avaient davantage de réticence à refuser des patients, pour ne pas les laisser démunis.".................
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