Le tribunal correctionnel de Rodez (Aveyron) a condamné jeudi soir l'ancien frère Pierre-Etienne Albert à cinq ans de prison ferme pour des actes pédophiles. Un peu plus tôt dans l'après-midi, le procureur de la République avait requis 10 ans de prison, soit le maximum de la peine encourue pour ce type de faits. Le prévenu était jugé depuis mercredi pour des actes de pédophilie commis sur des dizaines d'enfants pendant des années.
Un mandat de dépôt a été émis par le tribunal.Comparaissant libre depuis deux jours, Pierre-Etienne Albert retournera jeudi soir en prison à l'issue de l'audience. Le tribunal de Rodez a assorti sa condamnation d'une injonction de soins, d'une interdiction d'entrer en contact avec des mineurs et d'une obligation de suivi socio-judiciaire pendant cinq ans, suivant à la lettre les réquisitions du procureur de la République à l'exception d'une demande privation des droits civiques.
Dans une réquisitoire accablant, le procureur Yves Delpérié avait décrit l'ancien chantre de la communauté catholique des Béatitudes comme «un vrai pédophile», un «handicapé du coeur» qui «manque totalement d'empathie» pour ses victimes.
38 cas d'agressions sexuelles entre 1985 et 2000
Pierre-Etienne Albert répond depuis mercredi de 38 cas d'agressions sexuelles commis entre 1985 et 2000 sur des garçons et des filles alors âgées de 5 à 14 ans. S'il n'y en a pas davantage, c'est que d'autres faits sont prescrits. Le prévenu composait les chants et les musiques de la communauté. A ce titre, il était appelé à travers la France dans les dizaines de «maisons» de la communauté et approchait constamment les enfants.
Aujourd'hui âgé de 60 ans, il a dit à plusieurs reprises assumer l'entière responsabilité de ses actes, et a exprimé son repentir. La communauté des Béatitudes, née en 1973, et présente sur tous les continents, avait reconnu la veille de l'ouverture du procès, «des actes très graves», et exprimé «sa honte» aux familles des victimes devant «de tels abus». Pourtant, les victimes reprochent à la communauté d'avoir su ce qu'il se passait, mais de n'avoir rien fait pour faire cesser les abus. Malgré sa volonté d'assainissement, la communauté reste sous la surveillance de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes).
http://www.leparisien.fr/faits-dive...ur-le-pretre-pedophile-01-12-2011-1747715.php
Un mandat de dépôt a été émis par le tribunal.Comparaissant libre depuis deux jours, Pierre-Etienne Albert retournera jeudi soir en prison à l'issue de l'audience. Le tribunal de Rodez a assorti sa condamnation d'une injonction de soins, d'une interdiction d'entrer en contact avec des mineurs et d'une obligation de suivi socio-judiciaire pendant cinq ans, suivant à la lettre les réquisitions du procureur de la République à l'exception d'une demande privation des droits civiques.
Dans une réquisitoire accablant, le procureur Yves Delpérié avait décrit l'ancien chantre de la communauté catholique des Béatitudes comme «un vrai pédophile», un «handicapé du coeur» qui «manque totalement d'empathie» pour ses victimes.
38 cas d'agressions sexuelles entre 1985 et 2000
Pierre-Etienne Albert répond depuis mercredi de 38 cas d'agressions sexuelles commis entre 1985 et 2000 sur des garçons et des filles alors âgées de 5 à 14 ans. S'il n'y en a pas davantage, c'est que d'autres faits sont prescrits. Le prévenu composait les chants et les musiques de la communauté. A ce titre, il était appelé à travers la France dans les dizaines de «maisons» de la communauté et approchait constamment les enfants.
Aujourd'hui âgé de 60 ans, il a dit à plusieurs reprises assumer l'entière responsabilité de ses actes, et a exprimé son repentir. La communauté des Béatitudes, née en 1973, et présente sur tous les continents, avait reconnu la veille de l'ouverture du procès, «des actes très graves», et exprimé «sa honte» aux familles des victimes devant «de tels abus». Pourtant, les victimes reprochent à la communauté d'avoir su ce qu'il se passait, mais de n'avoir rien fait pour faire cesser les abus. Malgré sa volonté d'assainissement, la communauté reste sous la surveillance de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes).
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