@Aigleloyal ,
@MAXENSEO ,
@Tancredi , et @ tous les gens convaincus ou qui doutent, mais qui s’intéressent à la question du revenu de base.
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Cet article sur le revenu de base universel (RBU, parfois RBI, pour revenu de base inconditionnel), a été rédigé pour expliquer le revenu de base universel, suite à la proposition de Benoît Hamon. La proposition de Hamon n’est pas conforme à la définition du RBU, en plus d’être variable avec le temps, mais il sera toujours possible de lui rappeler la véritable définition, toutes avancées dans cette direction étant bonne à prendre, à condition de ne pas oublier l’objectif initial.
La rédaction n’est pas littéraire, elle est synthétique. Si ce n’est pas le plus agréable à lire, c’est plus proche d’une spécification et c’est plus pratique pour y faire référence.
Les Inconvénients du système actuel
Le caractère inconditionnel et universel du RBU, résoud les problèmes suivants :
Sans condition d’âge
Les moins de 25 ans n’ont actuellement droit à rien. Cette lacune actuelle a des conséquences sur la délinquance, comme on ne peut pas vivre sans rien : commerces illicites, vols et escroqueries, qui peuvent devenir des habitudes et créer une culture toxique pour la société.
Sans condition de ressource
Les effets de seuil sont des pièges encourageant la fraude ou décourangeant d’entreprendre, et on a pas besoin de ça en période de crise économique et de crise de la confiance. Il faudrait d’ailleurs aussi une réforme d’autres administrations, comme le RSI et l’URSSAF, avec qui mieux vaut être insolvable, qui découragent de tenter d’améliorer sa propre situation.
Les conditions de ressource divisent la société en catégories de gens s’accusant les uns les autres d’être ceux qui profitent le plus.
Les ressources d’un(e) concubin(e) supposé(e), peuvent être prise en compte, aboutissant à une forme d’intrusion dans la vie privée.
Sans condition tout‑court
L’obligation de recherche d’un emploi dans un pays où le taux de chômage est important, où le chômage longue duré est celui dont il est le plus difficile de sortir, cette exigence fait faire n’importe quoi pour justifier de tenter quelque chose. Ces tentatives non‑raisonnable pour lesquelles il existe une pression, aboutissent à des situations encore plus précaires et couteuses que les situation d’origine, parfois pour de nombreuses années, occasionnant un gaspillage est une efficacité négative des allocations versées. Dans certaines régions, les allocataires ont même l’obligation de travailler gratuitement, un dumping social à l’intérieur du pays, comparable à l’exploitation des stagiaires non‑rémunérés.
Les indépendants n’ont aucune protection et pas droit au chômage. C’est trop souvent oublié, comme pour le citoyen moyen autant que pour l’administration, être inscrit comme indépendant ou petit patron, fait mécaniquement supposer la richesse, sans se demander comment cela serait possible.
Les délais de trois mois sans ressources avant de prétendre au RSA, sont invivables en pratique ; trois mois sans rien, c’est très long et ça occasionne des problèmes qui peuvent durer des mois après.
Parfois les allocations doivent être remboursées. Au moindre euro de salaire pour une brève activité, même si elle a couté plus qu’elle n’a rapporté, tout un trimestre d’allocations doit être remboursé, ce qui est énorme quand le RSA est la seule ressource d’une personne. Cette abbération est de plus contradictoire avec la prime activité : les gens ayant repris une activité trop courte, doivent rembourser du RSA, tandis que ceux ayant repris une activité plus longue et plus rémunératrice, on droit à une prime en plus, c’est à dire que l’état prend au plus pauvres et donne aux moins pauvres.
Automatique
Les droits sont actuellement réclamés anarchiquement. Tellement les dispositifs sont nombreux, les bénéficiaires potentiels n’en sont pas toujours informés ou même s’ils en sont informés, ne font pas toujours les démarches nécessaires, parce que contrairement à ce que croit le citoyen moyen, ils ne profitent pas, ils essaient de faire le plus possible avec le moins possible.
La gestion administrative coute cher, le caractère automatique d’une allocation unique, réduirait le cout de la gestioin au minimum. Cette économie peut participer au financement du RBU.
La gestion de certaines aides dépend des affinités ou non, comme l’emploi au faciès. Les assistantes sociales, comme les patrons, traitent les gens différemment, selon le faciès ou d’autres motifs d’affinité.
Le travail est une obligation mais pas un droit. C’est la contradiction à résoudre, et un revenu de base inconditionnel mettrait fin à cette exigence incohérente.
(suite dans le prochain message)