Pour la sardine, le prix peut être multiplié par trois entre la sortie de la halle et le panier de la ménagère ! L'insuffisance de l'offre, mais surtout l'allongement du circuit de distribution expliquent la flambée.
s prix du poisson ne cessent daugmenter, et avec eux le mécontentement des consommateurs. En ce mois de Ramadan, le phénomène sest même aggravé, ce qui a fini par pousser le département de la pêche maritime à commander à lOffice national des pêches (ONP) une étude sur les prix du poisson. Réalisée et livrée il y a quelques jours, portant sur le marché casablancais, le plus important en termes de consommation, létude permet de comprendre avec exactitude la formation des prix et elle réserve énormément de surprises, dont les plus saillantes sont la forte augmentation du prix dès la première vente et la forte contribution des intermédiaires à lélévation du niveau des prix.
Lanalyse a exclusivement porté sur deux espèces, le merlu, poisson blanc le plus populaire, et la sardine, la plus emblématique et la moins chère du pélagique. Pour chaque espèce, les données sont recoupées avec les mercuriales des halles dorigine, de sorte à avoir des prix plus précis.
Pour le merlu, lécart des prix entre le débarquement (halle) et la vente au détail va de 20 à 36%. Par exemple, pour celui provenant dAgadir, le kilo qui sort de la halle à 54 DH se retrouve à 90 DH dans le panier de la ménagère casablancaise, le grossiste se faisant au passage une marge de 20%, lintermédiaire 17% et le détaillant prélève 20% de marge. Avec lélimination de lintermédiaire, le prix de détail du kilo de merlu venant dAgadir recule à 80 DH. Certes, il faut compter avec le coût du transport, mais le prix passe pratiquement du simple au double !
Pour le poisson pêché à Casablanca, les écarts entre la sortie halle et le détail sont certes moins significatifs, mais on se retrouve à peu près aux mêmes niveaux de prix au consommateur. Les enquêteurs nimputent pas seulement le niveau actuel des prix aux marges élevées des détaillants, qui atteignent parfois 23%, et des intermédiaires qui peuvent se faire jusquà 17% de bénéfice. Ils constatent également que le prix dacquisition au gros représente déjà entre 60 et 80% du prix final. Ce que lon peut interpréter comme une anticipation sur une demande accrue en période de jeûne.
http://www.lavieeco.com/news/econom...rges-excessives-des-intermediaires-20177.html
s prix du poisson ne cessent daugmenter, et avec eux le mécontentement des consommateurs. En ce mois de Ramadan, le phénomène sest même aggravé, ce qui a fini par pousser le département de la pêche maritime à commander à lOffice national des pêches (ONP) une étude sur les prix du poisson. Réalisée et livrée il y a quelques jours, portant sur le marché casablancais, le plus important en termes de consommation, létude permet de comprendre avec exactitude la formation des prix et elle réserve énormément de surprises, dont les plus saillantes sont la forte augmentation du prix dès la première vente et la forte contribution des intermédiaires à lélévation du niveau des prix.
Lanalyse a exclusivement porté sur deux espèces, le merlu, poisson blanc le plus populaire, et la sardine, la plus emblématique et la moins chère du pélagique. Pour chaque espèce, les données sont recoupées avec les mercuriales des halles dorigine, de sorte à avoir des prix plus précis.
Pour le merlu, lécart des prix entre le débarquement (halle) et la vente au détail va de 20 à 36%. Par exemple, pour celui provenant dAgadir, le kilo qui sort de la halle à 54 DH se retrouve à 90 DH dans le panier de la ménagère casablancaise, le grossiste se faisant au passage une marge de 20%, lintermédiaire 17% et le détaillant prélève 20% de marge. Avec lélimination de lintermédiaire, le prix de détail du kilo de merlu venant dAgadir recule à 80 DH. Certes, il faut compter avec le coût du transport, mais le prix passe pratiquement du simple au double !
Pour le poisson pêché à Casablanca, les écarts entre la sortie halle et le détail sont certes moins significatifs, mais on se retrouve à peu près aux mêmes niveaux de prix au consommateur. Les enquêteurs nimputent pas seulement le niveau actuel des prix aux marges élevées des détaillants, qui atteignent parfois 23%, et des intermédiaires qui peuvent se faire jusquà 17% de bénéfice. Ils constatent également que le prix dacquisition au gros représente déjà entre 60 et 80% du prix final. Ce que lon peut interpréter comme une anticipation sur une demande accrue en période de jeûne.
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