Pro-Palestine protesters gathered near the entrance to Columbia University

Vous avez vu LA DIFFERENCE entre les universités en Amérique et en france ?
La france occupée avec ses collabos comme en 40
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Pro-Palestine protesters gathered near the entrance to Columbia University on Thursday, April 18, to continue action after dozens of demonstrators were arrested while attempting to occupy school grounds earlier that day.
Footage recorded by DataInput shows protests on Broadway and Amsterdam Avenue near the Columbia University campus.
Police are seen confronting motorists who had used their horns in support of the protest, telling them they could be issued a summons if using the horn in a non-emergency situation.
Police can also be seen separating protesters and people nearby whom the protesters call “Zionists.”
Earlier on Thursday, NYPD officers arrested several protesters who refused to leave an encampment on the university’s South Lawn that had been set up on Wednesday.
Another grouping of protesters then descended on the West Butler Lawn.
More than 100 protesters were arrested on Thursday, local media reported. Credit: @DataInput via Storyful
 
ÉTATS-UNIS - Plusieurs universités américaines font face à des manifestations ces dernières semaines, obligeant la police à procéder à des interpellations, les établissements à suspendre des étudiants et le président Joe Biden à réagir publiquement. L’ambiance est en effet électrique depuis l’attaque du 7 octobre en Israël et les représailles dévastatrices dans la bande de Gaza.

Plusieurs campus américains se sont embrasés ces derniers jours en raison du conflit, des étudiants organisant des manifestations et des sit-in pour réclamer la fin de la guerre menée par Israël à Gaza, en proie à un désastre humanitaire.

Les manifestants pro-palestiniens se disent déterminés, malgré la forte présence policière, à se battre pour leur liberté d’expression face à la droite qui les accuse d’antisémitisme.

• Manifestations dans les grandes universités américaines​


Lundi 22 avril, des dizaines de tentes ont été plantées sur la grande esplanade de l’université Columbia à New York, occupée par les manifestants. Idem à prestigieuse université NYU, sur les campus de Cambridge dans le Massachusetts et Berkeley en Californie ou encore à Harvard.

Sur le campus de l’université Yale, au nord de New York, des centaines d’étudiants ont agité drapeaux et pancartes pro-palestiniens.

À Boston, Rayan Amim, étudiant à l’Emerson College, a expliqué à l’AFP manifester « pour condamner sans relâche le génocide en cours des Palestiniens de Gaza et le nettoyage ethnique qui dure depuis plus de 75 ans ».

Le parc au cœur du campus de Harvard a lui été fermé au public pour toute la semaine. Un groupe pro-palestinien a annoncé sur Instagram sa suspension par l’université.

• Des dizaines de personnes arrêtées​

Plus de 130 personnes ont été arrêtées dans la nuit à New York devant des locaux de la prestigieuse université NYU, a indiqué mardi la police à l’AFP. Ces 133 personnes ont été relâchées, a affirmé un porte-parole de la NYPD, la police new-yorkaise.

Une centaine d’étudiants pro-palestiniens avaient déjà été interpellés la semaine dernière à l’université Columbia, également à New York. La présidente de l’établissement avait demandé à la police d’intervenir. Depuis jeudi dernier et ces arrestations, les tensions n’ont cessé de s’accentuer, d’abord à Columbia puis sur de nombreux campus dans le pays.

Drapeaux ou pancartes pro-palestiniens à la main, des centaines d’autres étudiants ont manifesté lundi dans des campus à travers le pays en soutien aux manifestants de l’université Columbia.

À Yale, au moins 47 personnes ont été arrêtées, selon un communiqué de l’université lundi.

• Démissions des présidentes de Harvard et de l’université de Pennsylvanie​

Dénonçant ce qu’ils considèrent comme de l’antisémitisme, des républicains se sont emparés dès l’automne du sujet. Après une audition houleuse au Congrès, les anciennes présidentes de l’université de Pennsylvanie et de Harvard ont démissionné.

Celle de Columbia, entendue la semaine passée au Congrès, a assuré que « l’antisémitisme (n’avait) rien à faire sur notre campus », ce qui n’a pas empêché les appels à sa démission d’élus républicains, qui dénoncent l’« anarchie ». Elle a évoqué la suspension de quelque 15 étudiants sur 37.000 et des procédures disciplinaires pour plusieurs professeurs, de « tout petits chiffres » selon elle.

Des dizaines d’étudiants ont continué à manifester sur le campus, y installant notamment des tentes pour ne pas se faire déloger. Ils réclament entre autres que l’université, qui a un programme d’échanges avec Tel Aviv, boycotte toute activité en lien avec Israël.
 
Le président américain Joe Biden a affirmé dimanche que """l’antisémitisme """"n’a « pas sa place » sur les campus. « Ces derniers jours, nous avons été témoins de harcèlement et d’appels à la violence contre des juifs », a déclaré Joe Biden, dans un communiqué, à la veille de la Pâque juive qui commence lundi soir.

« Cet """antisémitisme""""" flagrant est répréhensible et dangereux, et il n’a absolument pas sa place sur les campus universitaires, ni nulle part dans notre pays », a-t-il poursuivi, tout en dénonçant « ceux qui ne comprennent pas ce que vivent les Palestiniens ».

Plusieurs personnalités, dont des élus du Congrès, ont accusé ces rassemblements d’attiser l’antisémitisme, et le vif débat est remonté jusqu’à la Maison Blanche.

• Columbia en distanciel​

La présidente de Columbia, Nemat Shafik, a décidé lundi 22 avril que tous les cours se tiendraient en distanciel et a appelé dans un communiqué à « remettre les choses dans l’ordre ». Elle a demandé aux étudiants qui ne vivent pas sur le campus de ne pas s’y rendre.

« On restera ici jusqu’à ce qu’ils nous parlent et écoutent nos demandes », affirme à l’AFP Mimi Elias, étudiante qui dit faire partie des personnes arrêtées et depuis suspendues par l’université. « 99% des gens sont ici pour la libération de la Palestine », fait-elle valoir. « Nous ne sommes pas pour l’antisémitisme, ni pour l’islamophobie. Nous voulons la libération de tout le monde ».

Ces manifestations « se sont transformées en une question sur la liberté d’expression », a résumé à l’AFP un étudiant ne soutenant aucun des deux camps, et qui n’a pas souhaité donner son nom. « L’une des choses les plus importantes quand on est étudiant, c’est de pouvoir explorer et dire ce que l’on a à dire, sans être puni et sans que la police ne débarque sur le campus », insiste-t-il.
Le HuffPost :
 
Le peuple us ne doit pas donner leur argent à des personnes qui commettent des crimes lâches et abominables . Une poigne qui décide pour des millions c'est pas logique .
Surtout avec une dette de 50000 milliards de $
 
Autour des campus, il y a aussi l’enjeu politique de cette année 2024. La présidentielle approche, et chaque point de tension peut très vite devenir problématique. Les autorités changent de ton, elles évoquent des tensions, craignent la mise en danger des étudiants juifs sur les campus. Dans les faits, il est difficile de justifier le déploiement de la police anti-émeute. Côté manifestants, même si les messages sont sans ambiguïté (les étudiants parlent de génocide et de complicité des États-Unis), dans l’ensemble le mouvement reste pacifique

francetvinfo
 
Les contestations se poursuivent outre-Atlantique. Depuis quelques heures, plusieurs médias américains font état de plusieurs manifestations pro-palestiniennes organisées sur les campus d'universités prestigieuses.
frnce24
 

mioulo

VIB
Ce qui est drôle c'est que les judeo sionistes ont tout fait pour affaiblir l'influence des blancs fans les facs car uls souhaitent les contrôler et contrôler le discours et les enseignement.
Donc ils ont tout fait pour promouvoir les minorités, pas pour leur bien mais pour un contrôle sans patage, maintenant les minorités se retournent contre eux les instigateurs, mdr
 
C'est de cette université que le mouvement étudiant pro-palestinien aux États-Unis est parti. Des étudiants de l'université Columbia à New York ont occupé un bâtiment durant la nuit du lundi 29 avril au mardi 30 avril bravant un ultimatum pour cesser leur mouvement.

De son côté, l'ONU s'est dite mardi "inquiète" des actions de la police sur des campus d'université aux États-Unis. "Je m'inquiète de ce que certaines mesures prises par les forces de l'ordre dans une série d'universités semblent avoir un impact disproportionné", a déclaré le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Volker Türk.

Le Haut-Commissaire s'est dit troublé "par une série de mesures musclées prises pour disperser et démanteler les manifestations", soulignant que "la liberté d'expression et le droit de réunion pacifique sont fondamentaux".

Une chaîne humaine​


Columbia a commencé lundi soir à sanctionner des étudiants refusant de quitter, "sauf par la force", un campement installé depuis dix jours. Durant la nuit, des manifestants se sont barricadés dans le bâtiment Hamilton et d'autres l'ont entouré d'une chaîne humaine à l'extérieur, selon une vidéo postée sur les réseaux sociaux.


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"Les membres de la communauté de Columbia ont repris Hamilton Hall juste après minuit", a déclaré dans un communiqué le groupe étudiant Columbia University Apartheid Divest . Ils l'ont renommé "Hind's Hall" en l'honneur d'une fillette de six ans, Hind, tuée durant la guerre à Gaza.

"Prendre le contrôle d'un bâtiment est un petit risque comparé à la résistance quotidienne des Palestiniens à Gaza", ajoute le groupe.

"Nous avons commencé à suspendre (administrativement) des étudiants, dans le cadre de cette nouvelle étape pour assurer la sécurité de notre campus", avait annoncé à la presse lundi soir le vice-président chargé de la communication de Columbia, Ben Chang.

Un "village" de tente​

Après un week-end relativement calme sur le campus, où est installé un "village" de tentes, la présidente de Columbia Minouche Shafik a lancé lundi un ultimatum expirant à 14h heure locale (20h heure de Paris). Elle a exhorté 200 occupants d'un campement à partir, à la suite de l'échec de cinq jours de négociations pour une solution à l'amiable.

Ces étudiants et militants pro-palestiniens exigeant que Columbia, université privée, coupe les ponts avec des mécènes ou entreprises liés à Israël, avaient alors appelé à "protéger le campement".

"Nous ne serons pas délogés, sauf par la force", a crié lors d'un point de presse Sueda Polat, une dirigeante étudiante du mouvement. Une journaliste de l'AFP a dénombré une cinquantaine de personnes restantes lundi soir dans le petit campement dans une atmosphère détendue et sans présence policière.
 
Columbia avait assuré vendredi qu'elle ne ferait pas appel à la police de New York pour évacuer les tentes. Mais pour Joseph Howley, professeur à Columbia, l'ultimatum lancé par la présidente Shafik équivaut à "céder aux pressions politiques externes".

Une vague de protestation dans les universités américaines​

La vague de protestation contre la guerre que conduit Israël contre le Hamas dans la bande de Gaza s'étend dans les universités américaines depuis dix jours. Le mouvement est parti de Columbia où cent personnes avaient été interpellées le 18 avril.

Depuis, des centaines d'autres - étudiants, enseignants et militants - ont été interpellées, parfois arrêtées et poursuivies en justice dans plusieurs universités du pays. Les images de policiers anti-émeutes intervenant sur les campus, à la demande des universités, ont fait le tour du monde, rappelant des événements similaires aux États-Unis lors de la guerre du Vietnam.

Les manifestations ont ravivé le débat tendu depuis l'attaque du Hamas en Israël le 7 octobre, sur la liberté d'expression, un droit constitutionnel et des allégations d'antisémitisme. Cet hiver, les deux présidentes d'universités de Harvard et de UPenn ont dû démissionner après avoir été accusées devant le Congrès à Washington de ne pas faire assez contre l'antisémitisme.

D'un côté, des étudiants et enseignants accusent leurs universités de chercher à censurer la libre expression politique, de l'autre plusieurs personnalités, dont des élus républicains, estiment que les militants attisent l'antisémitisme. Des étudiants juifs ont rejoint les rangs des mobilisations pro-palestiniennes.

Plus de 350 personnes interpellées​

Au cours du week-end, plus de 350 personnes ont été interpellées dans plusieurs universités à travers le pays et le campement de Boston a été démantelé.

À l'université du Texas à Austin, un campement a aussi été démantelé et quelques personnes interpellées. Lundi, la police a utilisé des bombes lacrymogènes au poivre.

"Aucun campement ne sera autorisé", a déclaré le gouverneur conservateur du Texas, Greg Abbott, sur les réseaux sociaux.

L'avocat Paul Quinzi, qui défend à Austin des personnes détenues, a estimé pour l'AFP "à au moins 80 le nombre d'arrestations" qui "continuent".

À la Virginia Commonwealth University (VCU) de Richmond (nord-est), la police a poussé dehors des manifestants, selon des images des télévisions locales. Des étudiants ont accusé les forces de l'ordre d'avoir utilisé des gaz lacrymogènes.

La direction a déclaré sur X avoir donné à plusieurs reprises aux manifestants, "dont beaucoup n'étaient pas des étudiants", des possibilités de quitter les lieux et "ceux qui ne l'ont pas fait ont été arrêtés et sont en infraction".

Article original publié sur BFMTV.com
 
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