Problème

L'euro baisse face au dollar, plombé par les craintes de contagion de la crise turque



Les provocations de Donald Trump sont en train de "détruire la croissance"

L'euro poursuivait sa chute lundi face au dollar, alors que les marchés s'inquiètent d'un risque de contagion de l'effondrement de la livre turque.

Vers 09H00 GMT (11H00 à Paris), la monnaie unique européenne s'échangeait à 1,1384 dollar, contre 1,1413 dollar vendredi vers 21H00 GMT. Vers 05H00 GMT, elle est tombée à 1,1365 dollar, son plus bas niveau depuis mai 2017.

La devise européenne baissait face au yen à 125,65 yens contre 126,51 yens vendredi soir. Vers 05H00 GMT, elle est tombée à 125,15 yens, son plus bas niveau depuis fin mai.

Le dollar baissait lui aussi face au yen à 110,37 yens, contre 110,83 yens vendredi.

La livre turque a creusé ses plus bas historiques dans les échanges asiatiques à 7,2362 livres pour un dollar dimanche à 19H50 GMT avant de se reprendre autour de 6,85 livres pour un dollar vers 09H00 GMT, après l'annonce d'un plan de riposte.

En l'espace de trois mois, la monnaie turque a perdu près de la moitié de sa valeur face au dollar.

"Nos institutions prendront les mesures nécessaires à compter de lundi pour soulager les marchés", a déclaré dimanche Berat Albayrak, le gendre du président, à la tête d'un super-ministère des Finances, dans une interview au grand quotidien Hurriyet.

"Nous avons préparé un plan d'action pour nos banques et les petites et moyennes entreprises, les secteurs les plus affectés par les fluctuations monétaires actuelles", a-t-il encore indiqué, martelant: "Comme je l'ai dit, tous nos plans de mesures et d'actions sont prêts".

La banque centrale de Turquie a annoncé de son côté lundi qu'elle prendrait "toutes les mesures nécessaires" pour assurer la stabilité financière. Elle a notamment affirmé qu'elle fournirait "toutes les liquidités nécessaires aux banques".

Mais la décision qu'attendent les marchés, une hausse des taux d'intérêt pour juguler l'inflation galopante, n'ayant pas été annoncée, les promesses de la banque centrale "auront probablement un effet limité", a jugé Connor Campbell, analyste pour Spreadex.

"Tant que M. Erdogan restera intransigeant, il sera compliqué de voir les investisseurs internationaux revenir en Turquie", a ajouté Rebecca O'Keeffe, pour Interactive investor.

Le président Recep Tayyip Erdogan a appelé vendredi ses concitoyens à échanger leurs devises étrangères pour lutter contre la "guerre économique" déclarée selon lui à la Turquie, ce qui avait accéléré l'effondrement de la devise turque.

La BCE s'inquiète

Le président américain Donald Trump avait ensuite enfoncé le clou en autorisant le "doublement" des taxes douanières sur l'acier et l'aluminium turcs.

L'euro a également souffert de la crise turque, alors que la Banque centrale européenne s'est inquiétée de l'exposition de certaines banques.

Selon Jasper Lawler, analyste pour London Capital Group, les risques de contagion sont surtout concentrés sur l'espagnole BBVA, l'italienne UniCredit et la française BNP Paribas.

Mais, même si le pire scenario se réalisait, "les conséquences devraient être gérables pour les banques européennes", ont estimé les analystes de Deutsche Bank.

La crise turque a également pesé sur les devises des pays émergents, alors que l'aversion au risque semble avoir gagné les marchés, ce qui, à l'inverse, profite aux valeurs refuges comme le yen japonais ou le franc suisse.
 
Tout ça n'est que jeu politique pour forcer la libération du pasteur américain. Le problème est qu'en échange, erdogan exige l'extradition de l'opposant turque (dont j'ai oublié le nom) résidant aux usa soupçonné d'être l'instigateur du coup d'état de 2016...
L'autre souci est que de nombreuses banques européennes ont d'énormes liens avec les banques turques.
Du coup, on peut dire ce qu'on veut, trump démontre que son pays tient les rennes du pouvoir économique mondial. Il lui suffit d'un oui ou d'un nom pour que les bourses tremblent...
C'est ça la mondialisation, tout se lie et tout est lié...
 
Tout ça n'est que jeu politique pour forcer la libération du pasteur américain. Le problème est qu'en échange, erdogan exige l'extradition de l'opposant turque (dont j'ai oublié le nom) résidant aux usa soupçonné d'être l'instigateur du coup d'état de 2016...
L'autre souci est que de nombreuses banques européennes ont d'énormes liens avec les banques turques.
Du coup, on peut dire ce qu'on veut, trump démontre que son pays tient les rennes du pouvoir économique mondial. Il lui suffit d'un oui ou d'un nom pour que les bourses tremblent...
C'est ça la mondialisation, tout se lie et tout est lié...
trump lui meme tremble devant la fed
l un tremble de l autre
 
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