Proche-Orient : Il faut que "l'interdiction totale d'entrer à Gaza cesse et qu'on puisse voir pleinement ce qui se passe", affirme Thibaut Bruttin, di

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Pendant ce temps la secte à zemmour fait de la propagande dans les médias aux ordres pour essayer d'avoir l'opinion
qui n'est pas dupe des falses flags
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Il faut que "l'interdiction totale d'entrer à Gaza cesse et qu'on puisse voir pleinement ce qui se passe", affirme lundi 26 août sur franceinfo Thibaut Bruttin, le directeur général de Reporters Sans Frontières (RSF), alors qu'une soixantaine d'organisations internationales défendant la presse demandent à l'Union européenne de suspendre son accord d'association avec Israël.

ENQUETE. Des journalistes et les infrastructures de presse ciblés par l'armée israélienne : "On craint de mourir à chaque minute"

Thibaut Bruttin rappelle que 130 journalistes sont morts à Gaza depuis les attaques du 7 octobre dernier, et que seuls les journalistes palestiniens déjà présents sur place peuvent témoigner de la situation.


"Les journalistes palestiniens qui continuent à exercer sont les yeux de la communauté internationale".
Thibaut Bruttin, de Reporters Sans Frontières
à franceinfo

"Il n'y a pas la possibilité pour des journalistes étrangers de pénétrer dans la bande de Gaza, donc il faut absolument mettre en place un système qui permette la sortie des journalistes palestiniens qui le souhaitent" mais aussi l'entrée de journalistes venus du monde entier. "Il faut voir qu'il y a un grand nombre de journalistes internationaux qui souhaitent rentrer dans la bande de Gaza" mais qui ne peuvent pas le faire, sauf avec accréditation de l'armée israélienne. "On voit bien le problème que ça comporte",
 
Une école attaquée par l'armée israélienne dans le quartier de Zaytoun, à Gaza, le 21 septembre 2024. (DAWOUD ABO ALKAS / ANADOLU / AFP)
Une école attaquée par l'armée israélienne dans le quartier de Zaytoun, à Gaza, le 21 septembre 2024. (DAWOUD ABO ALKAS / ANADOLU / AFP)

Nouvelle attaque meurtrière sur une école. La Défense civile de Gaza a annoncé, samedi 21 septembre, qu'une frappe israélienne sur une école accueillant des déplacés à Gaza a fait 21 morts. Parmi ces victimes figurent "13 enfants et six femmes" dont l'une était enceinte, a précisé le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal. "Plus de 30" personnes incluant "neuf enfants" ont été blessées par le bombardement de l'école al-Zaytoun, a-t-il ajouté, soulignant que celle-ci accueillait des milliers de personnes déplacées.
De son côté, l'armée israélienne assure avoir visé des combattants du mouvement islamiste palestinien Hamas qui s'y cachaient. Elle a ajouté avoir pris des "mesures pour atténuer le risque de blesser des civils", notamment l'utilisation d'armes de précision. D'autres écoles de la bande de Gaza ont été visées ces derniers mois par Tsahal, qui accuse le Hamas de cacher des combattants dans des bâtiments scolaires où des milliers d'habitants de Gaza ont trouvé refuge, ce que le mouvement palestinien nie.
Le 11 septembre, l'école al-Jaouni, gérée par les Nations unies, dans le centre de la bande de Gaza, a été ciblée. L'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens avait fait part de la mort de six de ses employés, parmi les 18 victimes recensées.
 
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