Alors que je trouvais que la chaîne al-jazeera n'était pas très maroc-friendly, j'ai cherché à en savoir plus.
Je suis tombée sur cet article.
Pour partage,
L'article est tronqué, j'ai enlevé le début (au demeurant très intéressant) , l'intégralité est disponible en cliquant sur le lien suivant
atlasinfo.fr
"Comment expliquer cette position du Qatar à travers ses bras médiatiques, alors qu’on pouvait légitimement s’attendre à ce que Doha puisse être parmi les premières capitales arabes à reconnaître la pleine marocanité du Sahara et pourquoi pas à ouvrir un consulat dans la ville de Dakhla?
Trois éléments d’analyses peuvent éclairer cette position obscure du Qatar à l’égard du Sahara marocain. Le premier est la présence massive de journalistes d’origine algérienne dans ces médias financés par le Qatar. Ces journalistes participent activement à fabriquer les choix éditoriaux de ces médias. D’ailleurs il n’y a qu’à suivre leurs activités sur les réseaux sociaux pour déceler leur degré d’embrigadement contre le Maroc.
La situation s’aggrave encore plus quand ces mêmes journalistes sont doublés d’une casquette « Frères musulmans ». Or on le sait depuis longtemps, pour accéder à ces médias qataris il faut montrer notamment une disponibilité à épouser les thèses politiques et les agendas militants de l’islamisme politique. L’approche de la confrérie des frères musulmans à l’égard du Sahara marocain est aujourd’hui connue, celle de participer à nourrir la division, la discorde et le chaos comme c’est le cas pour l’islamiste algérien Abderrazak Makri, président du MSP le Tunisien Rached Ghannouchi d’Ennahda.
Le second élément qui pourrait expliquer cette vision confuse est la mainmise iranienne sur la décision politique du Qatar. Depuis son isolement par ses voisins arabes, Doha avait trouvé chez les Iraniens une issue de secours et de respiration à son économie qui lui avait évité de sombrer dans d’abyssales profondeurs. Or l’animosité de l’Iran à l’égard du Royaume du Maroc, comme en témoigne l’instrumentalisation du Hezbollah libanais pour nourrir la guerre au Sahara, est de notoriété publique.
Dernier élément la présence turque au Qatar. Comme l’Iran, la Turquie avait profité de cette crise du Qatar avec ses voisins pour installer des bases militaires. Or la Turquie, dirigée par un leader Frère Musulman, Racep Tayyip Erdoğan, joue un jeu trouble avec les pays du Maghreb. Ankara se plaît à jouer la concurrence entre Rabat et Alger pour faire avancer ses agendas.
Dans une période politiquement sensible, le Maroc est en droit de demander à ses alliés une clarification politique. Il le fait avec beaucoup de courage et de panache à l’égard de ses alliés européens, il doit le faire avec réalisme et sang-froid à l’égard de « ses frères arabes ». Le Qatar doit absolument sortir de cette zone grise dans laquelle il diffuse des postures contradictoires."
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Qatar/Polisario, "une sympathie" dangereuse ! - Atlasinfo
Quand il y a quelques mois, en plein bras de fer entre le Maroc et l’Algérie, certains médias internationaux affichaient ce titre « les pays du Golfe soutiennent la position du Maroc dans le conflit du Sahara », cela inspirait une unanimité et un consensus de tous les pays du Golfe. A y voir de...

"Comment expliquer cette position du Qatar à travers ses bras médiatiques, alors qu’on pouvait légitimement s’attendre à ce que Doha puisse être parmi les premières capitales arabes à reconnaître la pleine marocanité du Sahara et pourquoi pas à ouvrir un consulat dans la ville de Dakhla?
Trois éléments d’analyses peuvent éclairer cette position obscure du Qatar à l’égard du Sahara marocain. Le premier est la présence massive de journalistes d’origine algérienne dans ces médias financés par le Qatar. Ces journalistes participent activement à fabriquer les choix éditoriaux de ces médias. D’ailleurs il n’y a qu’à suivre leurs activités sur les réseaux sociaux pour déceler leur degré d’embrigadement contre le Maroc.
La situation s’aggrave encore plus quand ces mêmes journalistes sont doublés d’une casquette « Frères musulmans ». Or on le sait depuis longtemps, pour accéder à ces médias qataris il faut montrer notamment une disponibilité à épouser les thèses politiques et les agendas militants de l’islamisme politique. L’approche de la confrérie des frères musulmans à l’égard du Sahara marocain est aujourd’hui connue, celle de participer à nourrir la division, la discorde et le chaos comme c’est le cas pour l’islamiste algérien Abderrazak Makri, président du MSP le Tunisien Rached Ghannouchi d’Ennahda.
Le second élément qui pourrait expliquer cette vision confuse est la mainmise iranienne sur la décision politique du Qatar. Depuis son isolement par ses voisins arabes, Doha avait trouvé chez les Iraniens une issue de secours et de respiration à son économie qui lui avait évité de sombrer dans d’abyssales profondeurs. Or l’animosité de l’Iran à l’égard du Royaume du Maroc, comme en témoigne l’instrumentalisation du Hezbollah libanais pour nourrir la guerre au Sahara, est de notoriété publique.
Dernier élément la présence turque au Qatar. Comme l’Iran, la Turquie avait profité de cette crise du Qatar avec ses voisins pour installer des bases militaires. Or la Turquie, dirigée par un leader Frère Musulman, Racep Tayyip Erdoğan, joue un jeu trouble avec les pays du Maghreb. Ankara se plaît à jouer la concurrence entre Rabat et Alger pour faire avancer ses agendas.
Dans une période politiquement sensible, le Maroc est en droit de demander à ses alliés une clarification politique. Il le fait avec beaucoup de courage et de panache à l’égard de ses alliés européens, il doit le faire avec réalisme et sang-froid à l’égard de « ses frères arabes ». Le Qatar doit absolument sortir de cette zone grise dans laquelle il diffuse des postures contradictoires."