Kalame
:)
Bonjour à tous.
Nick : Bonjour. Allez-vous manifester aujourd'hui ?
Oui. Cette journée est un test de résistance à la "réforme" déjà ficelée par le gouvernement.
Herv : En quelques mots, elle se présente comment votre contre-réforme ?
Notre réforme se veut réaliste et progressiste. Elle admet les hypothèses économiques et démographiques du COR et réfléchit sur les formes de financements les plus justes possible afin de maintenir l'âge légal de départ à 60 ans à l'horizon 2025. Pour atténuer les effets sur le pouvoir d'achat et sur la santé des PME d'une hausse des cotisations sociales, nous proposons d'élargir l'assiette de financement du régime, qui pèse actuellement sur les salaires. Dans notre réforme, les cotisations patronales et salariales augmentent de 0,1% par an. Ceci rapportera 12 milliards en 2025. L'élargissement de l'assiette passe par la majoration des prélèvements sur les bonus et les stocks options (2millliards de recettes supplémentaires), le relèvement du forfait social appliqué à l'intéressement et à la participation (3 milliards), l'application de la CSG aux revenus du capital exonérés (7 milliards), l'augmentation de la contribution sur la valeur ajoutée (nouvelle version de la taxe professionnelle), sauf pour les PME (7 milliards), une surtaxe de 15% sur l'impôt sur les sociétés des banques pour abonder le fonds de réserve des retraites (3 milliards).
La réforme taxe donc les revenus du capital et les banques, elle s'attaque à des niches fiscales injustifiées et fait contribuer les profits.
ArnoT : Le report de l'âge de la retraite me paraît inéluctable. J'ai 35 ans et je suis d'accord pour cotiser plus longtemps mais cette question est indissociable de la question de l'emploi des seniors. Que propose le PS?
Le principal problème est que les entreprises se séparent de leurs salariés à 58,9 ans en moyenne. Allonger la durée de cotisation revient dans ce cas à réduire le niveau des pensions puisqu'un nombre croissant de salariés partiront avec une retraite qui ne sera pas à taux plein. L'augmentation du taux d'emploi des seniors permettrait à nombre d'entre eux de gagner du pouvoir d'achat. C'est pourquoi nous inciterons les entreprises par le biais d'une modulation des cotisations patronales en fonction de la part des seniors dans l'entreprise. Le PS propose aussi à ceux qui souhaitent travailler plus longtemps de pouvoir le faire, grâce au renforcement du mécanisme de la surcote, encore faut-il que les employeurs ne les licencient pas.
Nick : Bonjour. Allez-vous manifester aujourd'hui ?
Oui. Cette journée est un test de résistance à la "réforme" déjà ficelée par le gouvernement.
Herv : En quelques mots, elle se présente comment votre contre-réforme ?
Notre réforme se veut réaliste et progressiste. Elle admet les hypothèses économiques et démographiques du COR et réfléchit sur les formes de financements les plus justes possible afin de maintenir l'âge légal de départ à 60 ans à l'horizon 2025. Pour atténuer les effets sur le pouvoir d'achat et sur la santé des PME d'une hausse des cotisations sociales, nous proposons d'élargir l'assiette de financement du régime, qui pèse actuellement sur les salaires. Dans notre réforme, les cotisations patronales et salariales augmentent de 0,1% par an. Ceci rapportera 12 milliards en 2025. L'élargissement de l'assiette passe par la majoration des prélèvements sur les bonus et les stocks options (2millliards de recettes supplémentaires), le relèvement du forfait social appliqué à l'intéressement et à la participation (3 milliards), l'application de la CSG aux revenus du capital exonérés (7 milliards), l'augmentation de la contribution sur la valeur ajoutée (nouvelle version de la taxe professionnelle), sauf pour les PME (7 milliards), une surtaxe de 15% sur l'impôt sur les sociétés des banques pour abonder le fonds de réserve des retraites (3 milliards).
La réforme taxe donc les revenus du capital et les banques, elle s'attaque à des niches fiscales injustifiées et fait contribuer les profits.
ArnoT : Le report de l'âge de la retraite me paraît inéluctable. J'ai 35 ans et je suis d'accord pour cotiser plus longtemps mais cette question est indissociable de la question de l'emploi des seniors. Que propose le PS?
Le principal problème est que les entreprises se séparent de leurs salariés à 58,9 ans en moyenne. Allonger la durée de cotisation revient dans ce cas à réduire le niveau des pensions puisqu'un nombre croissant de salariés partiront avec une retraite qui ne sera pas à taux plein. L'augmentation du taux d'emploi des seniors permettrait à nombre d'entre eux de gagner du pouvoir d'achat. C'est pourquoi nous inciterons les entreprises par le biais d'une modulation des cotisations patronales en fonction de la part des seniors dans l'entreprise. Le PS propose aussi à ceux qui souhaitent travailler plus longtemps de pouvoir le faire, grâce au renforcement du mécanisme de la surcote, encore faut-il que les employeurs ne les licencient pas.