Quand la chine délocalise en europe
- Initiateur de la discussion Hibou57
- Date de début
Ce que je trouve intéressant ici, c’est la démonstration d’un effet qui aurait dut être prévu, une conséquence des flux économiques mondialisé : les richesses parties d’Europe vers la Chine à une époque, reviennent en partie en Europe sous forme d’investissement et de rachat d’entreprises.
Je ne veux pas dire que c’est tout rose, mais quand on pense à la Chine, on a sûrement tord de la voir comme un puits sans fond qui absorbe tout. Comme elle est un acteur économique, elle est actrice d’une économie faite de flux et de reflux, et maintenant qu’elle s’est enrichie, elle participe à des courants économiques allant dans l’autre sens.
La Chine n’est pas un trou‑noir…
Je ne veux pas dire que c’est tout rose, mais quand on pense à la Chine, on a sûrement tord de la voir comme un puits sans fond qui absorbe tout. Comme elle est un acteur économique, elle est actrice d’une économie faite de flux et de reflux, et maintenant qu’elle s’est enrichie, elle participe à des courants économiques allant dans l’autre sens.
La Chine n’est pas un trou‑noir…
Quand ce n’est pas rose, ça donne ce qu’il est arrivé avec les Chinois en Pologne ou avec les Chinois en Grèce.
En Pologne, la Chine a répondu à un appel d’offre pour un marché publique, pour un cout d’à peine 30% du budget prévu pour l’appel d’offre. Bonne affaire en apparence, mauvaise affaire finalement, la Chine a jeté l’éponge, laissant une ardoise de 180 millions d’€ et un chantier inachevé, après avoir mené les travaux dans l’improvisation. L’entreprise Chinoise s’était trop précipité et pensait trop à l’acquisition de l’offre et pas assez à la réalisation de l’ouvrage, dont elle n’a découvert les contraintes que après le début des travaux. La Chine continue cependant à prospecter en Pologne, un pays qui manque d’infrastructure dans lesquelles l’UE n’investit peut‑être pas assez. La Chine, qui se montre intéressée par les appel d’offre de marché publique en Pologne, laisse ses propre marché publique fermé aux offres étrangères à son pays.
En Grèce, la Chine a acquis des terminaux de livraison de conteneurs, et fait travailler le personnel Grec à la Chinoise. Les conditions de travail sont dangereuse, avec des véhicule de 100 tonnes en charge avec des freins défectueux, des postes de pilotage de grue rafistolé aux scotch, des cabines chauffés à la chaleur produite par le moteur, etc. Un observateur Grec juge que la Grèce est encore plus responsable que l’entreprise Chinoise, en ayant pas pris soin d’exiger le respect des conditions de travail à la Grecque.
Dans ces deux cas, on peut noter un manque de protectionnisme Européen et un dévoiement du libéralisme. Dans le cas de la Pologne, on a une ouverture à sens unique, et dans le cas de la Grèce, un armateur qui impose sa propre loi.
Ou pire encore, parce que la on entre dans la criminalité : les ateliers clandestins, qui n’appartiennent pas qu’au passé. En Italie, des entreprises Chinoises sous‑traitent pour des marques de luxes. Ces entreprises Chinoises font à leur tour réaliser le travail par des clandestins Chinois. Comme il s’agit de produit de luxe, les bénéfice sont importants, et ces bénéfices sont envoyés en Chine.
Il n’est pas impossible que la même chose existe ailleurs en Europe.
Le bilan de la présence Chinoise en Europe présente une large palette, du meilleur (ex. Volvo) au pire (ex. ateliers clandestins en Italie). Quand on parle de la Chine en Europe, on ne peut rien conclure du seul fait qu’une entreprise soit Chinoise, ça devrait être évalué au cas par cas.
Le reportage se termine par ces mots…
Le reportage à dit:
Dernière édition:
Un complément intéressant (pas encore vue, je le regarde plus tard), en guise de droit de réponse. C’est un extrait de l’émission Ce Soir Ou Jamais, de France‑3, dans laquelle un Chinois répond aux idées‑reçues qu’on a sur la Chine et les Chinois. C’est presque que de la même date que le reportage précédent, fin 2012.
Quand la Chine s'éveillera le Monde tremblera....Peyrefitte en 73....
On y est...
Enfin par chez moi le commerce de proximité nous dirons c'est pas une délocalisation comme on aimerait....c'est des réseaux de sans papiers, esclaves ou que sais je et qui casse tous les prix pour de la m*erde en plus ce qui met en difficulté les commerçants...j'ai une petite rue piétonne c'est du chinois partout...chaussures, vêtements...les enseignes connues ont fermé...bon pas grave ils allaient faire fabriquer au Pakistan, Inde donc...enfants et femmes esclaves en plus de travailler dans de très mauvaises conditions...
On y est...
Enfin par chez moi le commerce de proximité nous dirons c'est pas une délocalisation comme on aimerait....c'est des réseaux de sans papiers, esclaves ou que sais je et qui casse tous les prix pour de la m*erde en plus ce qui met en difficulté les commerçants...j'ai une petite rue piétonne c'est du chinois partout...chaussures, vêtements...les enseignes connues ont fermé...bon pas grave ils allaient faire fabriquer au Pakistan, Inde donc...enfants et femmes esclaves en plus de travailler dans de très mauvaises conditions...
Justement, le reportage se termine par une référence à cette intuition, mais ils le font sur un ton pas totalement pessimiste, en terminant le reportage par cette phrase : « La Chine s’est éveillé, mais l’Europe déclinante est‑elle si facile à conquérir ? ».
En fait le reportage commence par le meilleur et se termine par le moins bon. Et comme je commentais au fur‑et‑à‑mesure que je suivais le reportage… Vers la fin, il parle de ce dont tu parles, avec les travailleurs clandestins Chinois en Italie.
Il faut être prudent avec la Chine, mais ne pas faire du racisme anti‑Chinois, parce que ça ne se passe pas toujours mal, comme le montre le cas de Volvo (sans la Chine, Volvo n’existerait plus). Il y a du bon et il y a du mal, les deux. En tous les cas, un minimum de protectionnisme envers le Chine et plus de rigueur envers les entreprises Chinoises à propos des conditions de travail quand elles s’installent en Europe, ça ne ferait pas de mal.
j'ai pas visionné ton reportage plus tard, juste un constat...je bosse dans le commerce pas celui que je dénonce mais justement au contact de fabriquants français, anglais ou allemands qui ont délocalisés en Chine ...pourquoi que la délocalisation continue aujourd'hui? j'ai un fabriquant de rouleaux vibrants, c'est pas une brouette ou un parka haute visibilité qui fabrique en Chine depuis 2013...6 mois de délai pour un rouleau à 9000 € environ (prix d'achat) et on est pas à l'abri d'un nauffrage en plus! faut pas déconner....ce rouleau avant délocalisation j'avais un délai de 3 semaines maxi...
Le reportage parle de la délocalisation dans l’autre sens, quand les Chinois viennent en Europe.
oui j'ai compris...perso je ne vois pas pourquoi on continue de délocaliser et même l'Allemagne le fait alors que l'Allemagne c'était une référence...
on délocalise chez eux, eux délocalise chez nous...je ne vois pas ce que l'on gagne là aujourd'hui concrètement...faut m'expliquer chomage, emploi, charges etc...
on délocalise chez eux, eux délocalise chez nous...je ne vois pas ce que l'on gagne là aujourd'hui concrètement...faut m'expliquer chomage, emploi, charges etc...
C’est pas celle du vin jaune ?
Pièces jointes
Les entreprises Européennes présentes en Chine, trouvent que le cout du travail en Chine est devenu trop élevé. La forte pollution des villes Chinoises, rend le recrutement de personnel spécialisé, difficile (difficile d’en trouver qui acceptent de vivre dans cette pollution). Pour ces deux raisons, des entreprises Européennes regardent maintenant vers d’autres pays d’Asie.
La Chine inquiète les entreprises européennes (lesechos.fr). 29 Mai 2014.
Si le cout du travail a augmenté en Chine, c’est bon signe, et tant‑pis pour ces entreprises de vautours.
La Chine inquiète les entreprises européennes (lesechos.fr). 29 Mai 2014.
Si le cout du travail a augmenté en Chine, c’est bon signe, et tant‑pis pour ces entreprises de vautours.
Euuuh...c'est Napoléon en 1816...
Oui oui: je sais que tu sais...mais envie de t'embêter quoi...
une tourista c'est du bonheur à côté de toi
Euuuh...c'est Napoléon en 1816...
Oui oui: je sais que tu sais...mais envie de t'embêter quoi...