Je ne veux pas dire que c’est tout rose, […]
Quand ce n’est pas rose, ça donne ce qu’il est arrivé avec les Chinois en Pologne ou avec les Chinois en Grèce.
En Pologne, la Chine a répondu à un appel d’offre pour un marché publique, pour un cout d’à peine 30% du budget prévu pour l’appel d’offre. Bonne affaire en apparence, mauvaise affaire finalement, la Chine a jeté l’éponge, laissant une ardoise de 180 millions d’€ et un chantier inachevé, après avoir mené les travaux dans l’improvisation. L’entreprise Chinoise s’était trop précipité et pensait trop à l’acquisition de l’offre et pas assez à la réalisation de l’ouvrage, dont elle n’a découvert les contraintes que après le début des travaux. La Chine continue cependant à prospecter en Pologne, un pays qui manque d’infrastructure dans lesquelles l’UE n’investit peut‑être pas assez. La Chine, qui se montre intéressée par les appel d’offre de marché publique en Pologne, laisse ses propre marché publique fermé aux offres étrangères à son pays.
En Grèce, la Chine a acquis des terminaux de livraison de conteneurs, et fait travailler le personnel Grec à la Chinoise. Les conditions de travail sont dangereuse, avec des véhicule de 100 tonnes en charge avec des freins défectueux, des postes de pilotage de grue rafistolé aux scotch, des cabines chauffés à la chaleur produite par le moteur, etc. Un observateur Grec juge que la Grèce est encore plus responsable que l’entreprise Chinoise, en ayant pas pris soin d’exiger le respect des conditions de travail à la Grecque.
Dans ces deux cas, on peut noter un manque de protectionnisme Européen et un dévoiement du libéralisme. Dans le cas de la Pologne, on a une ouverture à sens unique, et dans le cas de la Grèce, un armateur qui impose sa propre loi.