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LE FAIT DU JOUR. D'un côté, Marine Le Pen dénonce l'islam radical, et se retrouvait mardi au tribunal. De l'autre, son parti fait les yeux doux à l'électorat de la deuxième religion de France. Voici comment.
Les hasardsdu calendrier obligent parfois au grand écart. Alors qu'en vue des régionales en Ile-de-France, le FN s'apprête à lancer une opération séduction à destination des Français de confession musulmane, sa présidente, Marine Le Pen, était convoquée ce mardi au tribunal correctionnel de Lyon pour ses propos sur les prières de rue qu'elle avait qualifiées, en 2010, d'« occupation ». Cette image avait suscité l'indignation d'associations musulmanes et antiracistes. Durant près d'une heure, Marine Le Pen a décliné sa défense : non, elle ne faisait pas référence à « l'occupation avec un grand O », celle de la Seconde Guerre mondiale, mais à « l'occupation avec un petit o », celle de la voie publique. Elle a conclu en dénonçant le voile, la burqa, les prières de rue, et en plaidant... sa liberté d'expression.
Les arguments ont fait mouche, puisque le parquet a demandé sa relaxe hier. Le plaidoyer de la chef frontiste renvoie également à la nouvelle stratégie mise en œuvre par le parti d'extrême droite, à mi-chemin entre dénonciation de « l'islam radical » et appels du pied à destination de la deuxième religion de France.
600 000 tracts vont être distribués
Le parti, qui veut élargir sa base électorale, se tourne désormais vers un électorat a priori hermétique, voire hostile à ses propositions : les cités et les musulmans. 600 000 tracts, sous la forme d'un magazine fait sur mesure, vont être distribués aux habitants des zones dites sensibles. Ils comportent un encart spécifique à l'adresse de la communauté musulmane, au titre évocateur : « Musulman peut-être, mais Français d'abord ».
https://fr.news.yahoo.com/fn-drague-musulmans-051800493.html
Les hasardsdu calendrier obligent parfois au grand écart. Alors qu'en vue des régionales en Ile-de-France, le FN s'apprête à lancer une opération séduction à destination des Français de confession musulmane, sa présidente, Marine Le Pen, était convoquée ce mardi au tribunal correctionnel de Lyon pour ses propos sur les prières de rue qu'elle avait qualifiées, en 2010, d'« occupation ». Cette image avait suscité l'indignation d'associations musulmanes et antiracistes. Durant près d'une heure, Marine Le Pen a décliné sa défense : non, elle ne faisait pas référence à « l'occupation avec un grand O », celle de la Seconde Guerre mondiale, mais à « l'occupation avec un petit o », celle de la voie publique. Elle a conclu en dénonçant le voile, la burqa, les prières de rue, et en plaidant... sa liberté d'expression.
Les arguments ont fait mouche, puisque le parquet a demandé sa relaxe hier. Le plaidoyer de la chef frontiste renvoie également à la nouvelle stratégie mise en œuvre par le parti d'extrême droite, à mi-chemin entre dénonciation de « l'islam radical » et appels du pied à destination de la deuxième religion de France.
600 000 tracts vont être distribués
Le parti, qui veut élargir sa base électorale, se tourne désormais vers un électorat a priori hermétique, voire hostile à ses propositions : les cités et les musulmans. 600 000 tracts, sous la forme d'un magazine fait sur mesure, vont être distribués aux habitants des zones dites sensibles. Ils comportent un encart spécifique à l'adresse de la communauté musulmane, au titre évocateur : « Musulman peut-être, mais Français d'abord ».
https://fr.news.yahoo.com/fn-drague-musulmans-051800493.html