Résumons, c'est la même chose quand Michelin ou Gault Millau jugent un chef cuisinier qui tient une table . Ils voient ce qu'il met dans ses plats, ingrédients, le goût, la présentation, la réception des clients , le service, le cadre, et surtout le prix de l'addition, avec peut être les effets négatifs : coliques, urticaire, etc.
Chaque pays est comme une table de chef cuisinier, et sert à sa clientèle la soupe bonne ou à la grimace, avec des chefs plus ou moins intelligents, brillants ou médiocres et menteurs, ou démesurément sur-gonflés d'orgueil , surtout préoccupés de se tailler qui la gloire, qui une bonne tranche de fromage, qui l'écoute de leurs théories culinaires fumeuses, qui Armageddon ou l'apocalypse, ou une honnête prestation appréciée de l'intérieur et de l'extérieur.
Et ils lui donnent une note concrétisée par des étoiles.
Que peut on dire à ce titre pour la France: en partant de la révolution qui a ouvert la voie à la diffusion de l'Etat "civil" c.à.d ni religieux, ni monarchiste. La république et la laïcité ont mis fin aux sociétés holistes en empêchant que l'individu des sa naissance avait un avenir fixé et assigne, en favorisant l'éducation et la liberté individuelle. Puis elle a évolué à travers la révolution industrielle et la colonisation vers une extension territoriale du type grenier de matières premières, et main d'oeuvre. Elle a plutôt mis la pédale douce sur la révolution s'agissant des droits des coloniaux en faisant des restrictions sur la nationalité. Sauf en Algérie, pourtant, dans laquelle elle a transigé avec la république avec le statut des Français musulmans qui était en fait une adaptation administrative du droit musulman au contexte multiculturel nouveau non chrétien.
Environ jusque dans les années 40. Quoiqu'on en dise elle a quand même dans cette période commencé une importante oeuvre utile de promotion economique et civile pour les populations (education, activités, etc, responsabilités, droits politiques, infrastructures,etc), Mais à partir de 1940, l’affrontement EST OUEST, l'air du temps, surement les erreurs de prise en compte du désir de considération propres à tout individu mal considéré ont mené à la décolonisation. Dans les années 45-50.
Mon avis, jusque là est que cette période de profondes mutations: hygiene, decollage économique, a été comme on dit maintenant gagnant gagnant pour les 2 parties, colonies et métropole.
Toutefois ensuite, n'obtenant pas une vision d'avenir, en pleine guerre froide et nationalismes attisés, l'empire s'écroule, et aprés le coup de pied au c.l immérité de de Gaulle aux Français résidents et nés dans ce pays et obligés de s'exiler. Donc la décolonisation continue, mais, fait souligné quand même fréquemment elle s'est faite dans un contexte ou contrairement aux exemples anglo saxons, simplement abandonnés à leurs autonomies, elle conserve une zone d'infuence économique et politique dans une grande partie des territoires affranchis. Là est le problème, est ce le bon choix, avec l'agrément des parties, et une voie vers le futur, ou pas? Là est la question? Et que faire quand on n'a plus les 2 pieds dans le même sabot!