Qu’as-tu fait quand ton frère palestinien appelait à l’aide ?

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Alors que des enfants perdent la vie, que des familles sont anéanties, que la peur et la famine sont devenues le quotidien d'un peuple assiégé par les bombardements, une question cruciale émerge : où sont nos voix religieuses ? Pourquoi ce silence, là où la parole devrait résonner comme un cri, un refuge, un acte de foi ?

Alors que le principe fondamental de l’islam : al-amr bil-maʿrūf wa-n-nahy ʿani-l-munkar (ordonner le bien et interdire le mal), certains évoquent la nécessité de la neutralité religieuse : « La mosquée n'est pas un lieu de politique », affirment-ils. Mais peut-on vraiment dissocier foi et justice ? Peut-on prier tranquillement alors que nos frères et sœurs souffrent en silence ? Le Prophète sws n’a-t-il pas défendu les opprimés, ceux qui n’ont pas de voix, et ceux injustement attaqués ?


N'oublions pas non plus le suivisme d'une partie de la population, qui relaie et consomme les discours d'imams ou de choyoukh largement médiatisés. Ce phénomène repose souvent sur un mimétisme, une quête de repères «orthodoxes» ou de discours apaisants sans comprendre à qui ils profitent.

Beaucoup adoptent ces discours par ignorance, sans réaliser qu'ils s'inscrivent dans un courant qui s'oppose à la justice militante, à la défense des opprimés, et à toute critique des régimes complices de l'oppression.
 
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L’assassin de Hind Rajab par l’armée israélienne n’est plus inconnu !

Après des mois d’enquête, la Fondation Hind Rajab a révélé que le lieutenant-colonel Beni Aharon, commandant de la 401e brigade blindée, était responsable de sa mort à Tel al-Hawa, dans la ville de Gaza, le 29 janvier 2024.

Il a donné l’ordre de prendre pour cible la voiture transportant Hind et sa famille, a autorisé le bombardement de l’ambulance envoyée pour la secourir et l’a laissée se vider de son sang, seule, terrifiée et implorant de l’aide.

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Oui, mais je comprend que ça puisse apaiser la conscience que de n'a pas boire de coca... Mais en rien ça n'aide les palestiniens...
Ne rien faire, c’est déjà choisir un camp ... Cela rappelle hélas d’autres temps, si bien décrits par le Pasteur Martin Niemöller :

Lorsque les nazis sont venus chercher les communistes
Je n’ai rien dit Je n’étais pas communiste.
Lorsqu’ils sont venus chercher les sociaux-démocrates
Je n’ai rien dit Je n’étais pas social-démocrate.
Lorsqu’ils sont venus chercher les syndicalistes
Je n’ai rien dit Je n’étais pas syndicaliste.
Lorsqu’ils sont venus chercher les catholiques
Je n’ai rien dit Je n’étais pas catholique.
Lorsqu’ils sont venus chercher les Juifs
Je n’ai rien dit Je n’étais pas Juif.
Puis ils sont venus me chercher
Et il ne restait plus personne pour protester.

Lorsque nous oublions notre histoire, celle-ci se rappelle indéfiniment à notre mémoire, jusqu’au jour où nous nous réveillons et nous comprenons enfin …
 
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