Alors que des enfants perdent la vie, que des familles sont anéanties, que la peur et la famine sont devenues le quotidien d'un peuple assiégé par les bombardements, une question cruciale émerge : où sont nos voix religieuses ? Pourquoi ce silence, là où la parole devrait résonner comme un cri, un refuge, un acte de foi ?
Alors que le principe fondamental de l’islam : al-amr bil-maʿrūf wa-n-nahy ʿani-l-munkar (ordonner le bien et interdire le mal), certains évoquent la nécessité de la neutralité religieuse : « La mosquée n'est pas un lieu de politique », affirment-ils. Mais peut-on vraiment dissocier foi et justice ? Peut-on prier tranquillement alors que nos frères et sœurs souffrent en silence ? Le Prophète sws n’a-t-il pas défendu les opprimés, ceux qui n’ont pas de voix, et ceux injustement attaqués ?
N'oublions pas non plus le suivisme d'une partie de la population, qui relaie et consomme les discours d'imams ou de choyoukh largement médiatisés. Ce phénomène repose souvent sur un mimétisme, une quête de repères «orthodoxes» ou de discours apaisants sans comprendre à qui ils profitent.
Beaucoup adoptent ces discours par ignorance, sans réaliser qu'ils s'inscrivent dans un courant qui s'oppose à la justice militante, à la défense des opprimés, et à toute critique des régimes complices de l'oppression.
Alors que le principe fondamental de l’islam : al-amr bil-maʿrūf wa-n-nahy ʿani-l-munkar (ordonner le bien et interdire le mal), certains évoquent la nécessité de la neutralité religieuse : « La mosquée n'est pas un lieu de politique », affirment-ils. Mais peut-on vraiment dissocier foi et justice ? Peut-on prier tranquillement alors que nos frères et sœurs souffrent en silence ? Le Prophète sws n’a-t-il pas défendu les opprimés, ceux qui n’ont pas de voix, et ceux injustement attaqués ?
N'oublions pas non plus le suivisme d'une partie de la population, qui relaie et consomme les discours d'imams ou de choyoukh largement médiatisés. Ce phénomène repose souvent sur un mimétisme, une quête de repères «orthodoxes» ou de discours apaisants sans comprendre à qui ils profitent.
Beaucoup adoptent ces discours par ignorance, sans réaliser qu'ils s'inscrivent dans un courant qui s'oppose à la justice militante, à la défense des opprimés, et à toute critique des régimes complices de l'oppression.