voila mes cocos, la suite de l article contextualisant les faits
ne nous laissons pas intimider par les mouches électroniques
nous avons la chance de vivre dans une démocratie, cueillons en les fruits!
suite de l article contextualisant les manifestations et la repression de ces derniers jours en Egypte
Par des grèves et des manifestations de masse en 2011, les classes ouvrières égyptiennes et tunisiennes ont réussi à renverser les dictateurs soutenus par les puissances impérialistes et à déstabiliser les élites dirigeantes dans la région et sur la scène internationale. Mais sans sa propre direction politique, la classe ouvrière n'a pas pu réaliser ses aspirations sociales et démocratiques. Au lieu de cela, la classe dirigeante a réussi à rester au pouvoir et à intensifier ses politiques de guerre, de dictature et d'austérité sociale.
La seule voie à suivre est une lutte révolutionnaire internationale de la classe ouvrière, qui vise consciemment à renverser l’État capitaliste et l'impérialisme, à prendre le pouvoir et à remodeler la société sur la base d'un programme socialiste. Les conditions objectives pour ce faire ont mûries au Moyen-Orient et dans le monde entier. Toute cette année a été marquée par une reprise de la lutte de classe internationale. Rien que ces derniers mois, des manifestations de masse ont eu lieu au Soudan, en Algérie, à Porto Rico et à Hong Kong. Et les luttes se développent également dans les centres impérialistes en Europe et aux États-Unis, comme la grève actuelle de près de 50.000 travailleurs de l'automobile chez General Motors aux États-Unis.
La nécessaire construction d'une direction de la classe ouvrière indépendante, c'est-à-dire une section égyptienne du Comité international de la Quatrième Internationale, exige avant tout une prise en compte politique des forces de pseudo-gauche telles que les Socialistes révolutionnaires (SR), qui ces dernières années, malgré leur nom, se so connt révélées être des appendices du capitalisme égyptien.
Dans chaque phase de la révolution, les SR ont cherché à subordonner la classe ouvrière à l'une ou l'autre faction de la bourgeoisie. D'abord, ils ont répandu des illusions sur la junte militaire sous la direction du maréchal Mohammed Hussein Tantawi, immédiatement après la chute de Moubarak. Puis ils ont soutenu Mursi et les Frères musulmans comme «l'aile droite de la révolution». Et en 2013, après les protestations massives contre Mursi, les SR ont une fois de plus soutenu l'armée et salué le coup d'État de Sissi comme une «seconde révolution».
Les SR ont réagi à la recrudescence actuelle des manifestations avec une hostilité à peine dissimulée. L'un de ses principaux membres, Gigi Ibrahim, qui a été courtisée au niveau international par les pseudo-gauchistes, les médias bourgeois et les politiciens en 2011 avec son mari Hossam el-Hamalawy, a dénoncé les manifestations sur Twitter, laissant entendre qu'elles sont une conspiration du régime. «Quand il y a une manifestation en Égypte en 2019 et que la police ne l'attaque pas... En tant que révolutionnaire, vous devriez être sceptiques quant à la raison pour laquelle l'espace dans les rues est légèrement ouvert ce soir uniquement parce qu'il est soutenu par une faction de l'appareil de sécurité», a-t-elle écrit.