Pour les figures les plus médiatisées du mouvement de contestation sociale, il semble y avoir un avant et un après.
Devenue figure des Gilets jaunes après avoir lancé il y a deux ans sa pétition « pour la baisse des prix du carburant à la pompe », Priscillia Ludosky peine aujourd'hui à rebondir. « 2 ans qu'on refuse toutes MES candidatures en ONG… plus d'une centaine », s'exaspère-t-elle sur Twitter.
Un temps reconvertie dans la vente en ligne de produits cosmétiques bio, après plus d'une dizaine d'années dans la banque, la Seine-et-Marnaise ne compte pas repousser la porte d'une agence. « Même s'ils ne me reconnaissent pas tout de suite, les RH regarderont mon nom sur Google, et là… »
Priscillia Ludosky a su toutefois mettre sa notoriété soudaine à profit, en fondant la société de conseil Nexus, dédiée aux lanceurs d'alerte. « Beaucoup de gens me demandent de l'aide », confie-t-elle au Parisien ce mardi. « Je reçois des textos de personnes que je ne connais pas qui souhaitent dénoncer des choses dans leur secteur. J'ai décidé d'en faire une activité distincte des Gilets jaunes ».
Mêmes déconvenues pour Ingrid Levavasseur, qui avait lancé une liste Gilets jaunes aux dernières européennes, avant d'y renoncer avec fracas. Malgré une formation d'aide-soignante, impossible pour elle de trouver le moindre emploi… dans une branche qui peine pourtant à recruter. « Toutes les candidatures que je présente n'ont aucune réponse. C'est assez sidérant puisque nous sommes en pleine pandémie », a-t-elle déploré ce mardi matin sur franceinfo.
Avant de lâcher, amère : « J'ai tellement pleuré de ne pas avoir de réponse. Je me suis beaucoup remise en question. Je n'aurais jamais imaginé ça. Et d'ailleurs, si j'avais su ça, je ne me serais jamais engagé dans cette péripétie ». À L'Obs, la trentenaire confie avoir tenté d'autres pistes, du côté des ONG notamment. « Des personnalités de ce monde m'avaient promis de m'aider, notamment en pointant mes qualités de communicante, mais quand les caméras se sont éloignées, ils n'ont plus donné signe ».
Seule avec deux enfants à charge, Ingrid Levavasseur a dû se résoudre à accepter un poste de standardiste dans l'entreprise de plomberie d'un ami. Pour un salaire de 1335 euros par mois. « Se retrouver là, après tout ce chemin, ça n'a pas beaucoup de sens », rumine-t-elle.
Devenue figure des Gilets jaunes après avoir lancé il y a deux ans sa pétition « pour la baisse des prix du carburant à la pompe », Priscillia Ludosky peine aujourd'hui à rebondir. « 2 ans qu'on refuse toutes MES candidatures en ONG… plus d'une centaine », s'exaspère-t-elle sur Twitter.
Un temps reconvertie dans la vente en ligne de produits cosmétiques bio, après plus d'une dizaine d'années dans la banque, la Seine-et-Marnaise ne compte pas repousser la porte d'une agence. « Même s'ils ne me reconnaissent pas tout de suite, les RH regarderont mon nom sur Google, et là… »
Priscillia Ludosky a su toutefois mettre sa notoriété soudaine à profit, en fondant la société de conseil Nexus, dédiée aux lanceurs d'alerte. « Beaucoup de gens me demandent de l'aide », confie-t-elle au Parisien ce mardi. « Je reçois des textos de personnes que je ne connais pas qui souhaitent dénoncer des choses dans leur secteur. J'ai décidé d'en faire une activité distincte des Gilets jaunes ».
Mêmes déconvenues pour Ingrid Levavasseur, qui avait lancé une liste Gilets jaunes aux dernières européennes, avant d'y renoncer avec fracas. Malgré une formation d'aide-soignante, impossible pour elle de trouver le moindre emploi… dans une branche qui peine pourtant à recruter. « Toutes les candidatures que je présente n'ont aucune réponse. C'est assez sidérant puisque nous sommes en pleine pandémie », a-t-elle déploré ce mardi matin sur franceinfo.
Avant de lâcher, amère : « J'ai tellement pleuré de ne pas avoir de réponse. Je me suis beaucoup remise en question. Je n'aurais jamais imaginé ça. Et d'ailleurs, si j'avais su ça, je ne me serais jamais engagé dans cette péripétie ». À L'Obs, la trentenaire confie avoir tenté d'autres pistes, du côté des ONG notamment. « Des personnalités de ce monde m'avaient promis de m'aider, notamment en pointant mes qualités de communicante, mais quand les caméras se sont éloignées, ils n'ont plus donné signe ».
Seule avec deux enfants à charge, Ingrid Levavasseur a dû se résoudre à accepter un poste de standardiste dans l'entreprise de plomberie d'un ami. Pour un salaire de 1335 euros par mois. « Se retrouver là, après tout ce chemin, ça n'a pas beaucoup de sens », rumine-t-elle.