Que pensez vous de nos maghrebines recrutées pour l'agriculture espagnole?
- Initiateur de la discussion dzmca
- Date de début
il n' a fait que soulever un problème, d' ailleurs il a probablement du anticiper ce genre de réactions c' est pourquoi il a dit "maghrebines"...
inutile de chercher la petite bete, là ou il n' y en a pas...
pour repondre à dzmca...il faudrait donner la parole à ces femmes, pour voir ce qu elles en pensent...mais ce n' est surement pas par plaisir qu' elles quitent leurs maris et leur enfants pour aller cramer sous le soleil et la chaleur des serres
comment vous voyez ca ,
moi ca me degoute wellah, elles peuvent bien gagner leurs vies chez nous dans le maghreb qu'ailleurs, mais rien n'est mis a leurs dispo, c'est tte a fait normal qu'elles n'ont po vraiment le choix d'accepter de se faire recruter...
parcequ'il ya des algeriennes et tunisiennes recrutées comme ouvrieres agricoles en Espagne???? je savais pas
sinon, pour les marocaines, sois sure que si elles avaient trouvé mieux sur place elles n'iraient pas, et puis quitter le pays pour aller bosser sous d'autres cieux, on l'a tous fait, a des niveaux de galere differents, ou est le mal?
comment vous voyez ca ,
moi ca me degoute wellah, elles peuvent bien gagner leurs vies chez nous dans le maghreb qu'ailleurs, mais rien n'est mis a leurs dispo, c'est tte a fait normal qu'elles n'ont po vraiment le choix d'accepter de se faire recruter...
Je trouve qu'elles ont pas mal de courage. Des vraies femmes qui veulent pas être dépendantes de leurs maris et qui contribuent à l'éducation et le bien être de leur famille.
Nakame
VIB
parcequ'il ya des algeriennes et tunisiennes recrutées comme ouvrieres agricoles en Espagne???? je savais pas
sinon, pour les marocaines, sois sure que si elles avaient trouvé mieux sur place elles n'iraient pas, et puis quitter le pays pour aller bosser sous d'autres cieux, on l'a tous fait, a des niveaux de galere differents, ou est le mal?
Mouais c'est surtout que l'idéal d'ailleurs est encore bien ancré dans les esprits des classes populaires au Maroc...
Elles gagnent peut-être un petit peu plus mais l'isolement sociale, les conditions difficiles de travail, le racisme et autre solitude de femmes, n'ont pas de prix par rapport à une vie plus modeste au Maroc entouré des siens..
Une connerie de plus!
Pour engraisser les européens d'une main d'œuvre docile et pas cher
Je vois vraiment pas comment on peut parler des bons côtés de la chose
Yazz
Mi-Femme Mi-Féline
comment vous voyez ca ,
moi ca me degoute wellah, elles peuvent bien gagner leurs vies chez nous dans le maghreb qu'ailleurs, mais rien n'est mis a leurs dispo, c'est tte a fait normal qu'elles n'ont po vraiment le choix d'accepter de se faire recruter...
Et bien j'étais super dégoutée à propos d'un reportage il y a quelques années sur les saisonniers marocains déjà super dur pour les hommes (des baraquement, pas d'eau, des vexations à la longueur de journées, racisme, certains Espagnoles parlaient d'eux comme si c'était des animaux... un sentiment de rage m'e prenait à la gorge !). Je ne sais pas si ça a changé mais franchement, j'ai dû mal à m'imaginer des femmes vivre dans un environnement pareil...
Qui va leur donner 37 € par jour alors qu'au maroc au grand max elles auront 7 €,
Déja elles sont 12000 femmes recrutées, elles sauvent des familles entières de la misère,
Juste pour dire ce boulot est encdaré par les structures syndicales (groupement professionel) du côté espagnol et l'ANAPEC du côté marocain,
donc tt les côtés négatifs où il y aurait des dépassement sont à minimiser, en plus elles vont avec de vrais contrat légaux,
Déja elles sont 12000 femmes recrutées, elles sauvent des familles entières de la misère,
Juste pour dire ce boulot est encdaré par les structures syndicales (groupement professionel) du côté espagnol et l'ANAPEC du côté marocain,
donc tt les côtés négatifs où il y aurait des dépassement sont à minimiser, en plus elles vont avec de vrais contrat légaux,
J'ai eu l'occasion d'aller à la frontière de Ceuta vers 5h du matin. Le spectacle de la foule immense des travailleurs journaliers fendait le cœur.
Une image restera particulièrement gravé dans ma tête, celle d'un policier marocain entrain de fouetter avec sa ceinture une femme de plus de 60 ans sous l'œil amusé de policiers espagnols...
Une image restera particulièrement gravé dans ma tête, celle d'un policier marocain entrain de fouetter avec sa ceinture une femme de plus de 60 ans sous l'œil amusé de policiers espagnols...
Erolisk
VIB
je n'aurais pas dit mieux
Donc, si j'ai à ajouter, ça serait de renvoyer le monsieur chercher des informations sur le sujet (peut être sur le site de L'ANAPEC) ou même sur les écrits de presse, ils en disent assez
Khalide34
mektoub dial allah
comment vous voyez ca ,
moi ca me degoute wellah, elles peuvent bien gagner leurs vies chez nous dans le maghreb qu'ailleurs, mais rien n'est mis a leurs dispo, c'est tte a fait normal qu'elles n'ont po vraiment le choix d'accepter de se faire recruter...
non mais attend t'as vu les conditions a respecter ?
pour bénéficier d'un contrat provisoire de travail agricole en espagne.
La marocaine doit : (vu dans un reportage sur Al Aoula)
Avoir plus de 40ans
Avoir au minimum 2 enfants à bas age - de 12-13ans
Etre mariée
c'est de l'exploitation humaine.....
mais il est vrai que c'est un bouffée d'oxygène pour énormément de famille
mais voilà ça nous rammene au bon vieux temps, le travail dont l'espagnol ne veut plus, car trop galere, qui fusille la santé avec ses pesticides etc...
exploitation humaines de la misere des gens... , considération de personnes comme du bétails en gros...
non khalid, ce n'est absolument pas les criteres! elles doivent avoir entre 18 et 45 ans et etre mariées et meres (pour pas qu'elles hreg)
lis cet article paru dans l'economiste d'hier concernant le recrutement à fès d'ouvrieres ....
Khalide34
mektoub dial allah
tu parles d'un article sur internet là !!!
mais tu sais des recrutements il y a des différents; chaque entreprise espagnole impose ses critères.
Quand je dis que j'ai vu un reportage sur Al Aoula expliquant ça c'est que c'est vrai point.
tu vas pas me faire mentir, et dans ce reportage la représentante du recrutement de l'entreprise au maroc pour l'espagne expliquait clairement qu'il lui fallait une trentaine de marocaine sur ces criteres là.
Plus de 40ans, en bonne santé, 2 enfants minimum à la maison et de base age, et mariée.
ya latef ya latef, bassmalah 3lik
Ne me frappes pas 3afak
salama ya rabbi!!!!
ok t'as raison .... j'ai rien dit !
Khalide34
mektoub dial allah
Salam alikoumm
c'est plutot a moi de le dire ya latefff ya lateff
Si je ne m'abuse tu m'as sécher sans prévenir lool
Besslama alikoum
bach gha ycheyyer ga3
il y a des critères et c'est noir sur blanc si lui il comprend pas le JT d'Al Oula en arabe qu'il prenne des cours de 3arbia :langue:
Khalide34
mektoub dial allah
Ben pour l'article internet de Zaza oui
pour le reportage que j'ai vu sur Al Aoula l'été dernier NON
Ma kayne ta chi mouch9il ma fahemtich me louwoul kane hadar a3la reportage michi a3la site enta3 hek
ach briti y chaha3r ??
Ana ene 3tik souhall bel a3rabiya malha babik loool
Ma a3ndi ma ene daye3 woukti be a3la nass li a3ychine fe tamara o radienne le sbagna rir bach y 3ychou a3ilthoum
(Faut pas profiter de la misère des gens, on parle de patrons qui profite de la situation, c'est un post sérieu)
non mais vraiment, avant de juger les gens faudrait faire travailler un peu la matière grise
Zaza parle d'un article sur un site internet qui parle de ses conditions,
Celle que j'ai vu sur le reportage était des conditions d'embauche différentes ce n'était pas de 18 a 45ans mais agé de plus de 40ans vous faites une montagne de simple petite chose.
Si tu n'arrives pas à comprendre cela je ne peux rien pour toi, je comprend trés bien l'arabe. Au pire les JT Sur Al Aoula sont traduits. et moi je te conseil de lire les deux versions comme ça plus d'incompréhension
Vous savez des conditions d'embauche y en a pour tout les goûts, Mais pour en revenir à la problématique générale les patrons se permettent face à la misère de faire leur tris à leur sauce, profitant de la pauvreté, une sorte d'esclavage moderne.
C'est de cela qu'il faut tergiversé et non pas de blague à deux sous.
Place au débat merci.
Khalide34
mektoub dial allah
ça m'avait étonné également,
En faite durant le reportage, une personne marocaine issu de l'administration je crois que c'était à Tanger avait reçu des informations d'une société espagnole demandant des femmes sérieuses pour un emploi et sans risques de fuites, ou de non respect du contrat qui doit également conditionner son retour au maroc à la fin de ses quelques mois de travail.
Cette personne qui faisait le tri expliquée qu'elle priviligiaient les femmes agées d'au moins 40ans, et ayant deux enfants mineures car elles comportent pour elle beaucoup moins de risque de clandestinités que d'autres situations.
Donc en plus des conditions imposées par le futur employeur, celle-ci rajouté à cela sa vision du tris. Car elle expliquait que le futur employeur aller renouveller ces propositions si tout se passer bien lors de la premiere vague d'embauche.
Une sorte de test...
Je rapelle que ce reportage était passé il y a déja plusieurs mois donc rien a voir avec les articles d'aujourd'hui qui parle de nouvelles embauches avec femmes âgés de 18 à 45ans
a chrif
c'est tres mauvais pour les neurones d'etre tetu comme tu es
comment ça m'enerve les gens qui s'entetent pour des trucs si evidents!!
, tu es tout a fait le genre qui peut nous dire la terre est carrée, je l'ai entendu hier a la téléil ya une convention entre le maroc et l'espagne sur le travail saisonnier depuis des années, l'espagne impose ses criteres, le maroc se charge du recrutement via l'anapec, et la condition sine qua non de l'espagne c'est que ces femmes soit meres et agées de 18 a 45, que tu l'accepetes ou pas, . tu as mal compris l'emission a la télé c'est pas la fin du monde,
lis ça, ça peut (peutetre, inchalah) te convaincre
http://www.bladi.net/17530-anapec-ouvrieres-espagne.html
autre chose tu parles d'escalavage! c'est un marché de gagnant/gagnant, tout le monde y trouve son compte
enfin bref on passera a l'etape de debat quand tu seras plus ouvert a discuter
comment vous voyez ca ,
moi ca me degoute wellah, elles peuvent bien gagner leurs vies chez nous dans le maghreb qu'ailleurs, mais rien n'est mis a leurs dispo, c'est tte a fait normal qu'elles n'ont po vraiment le choix d'accepter de se faire recruter...
c'est la faute de notre gouvernement qui ne donne pas l'espoir aux gens de s'ameliorer.
c'est une honte,ca me degoute autant que toi...
Khalide34
mektoub dial allah
a chrif
c'est tres mauvais pour les neurones d'etre tetu comme tu es
comment ça m'enerve les gens qui s'entetent pour des trucs si evidents!!
Lool wa lala
je me demande si tu lis en détails les posts....
on ne parle pas de la meme chose, si tu peux relire les posts précédents avant de juger les gens... , je me le suis pas permis alors un peu de respect.
Si tu n'arrives pas a comprendre que le commentaire que j'ai fais parlé d'un reportage qui illustré une embauche différente de celle portant sur les femmes entre 18 et 45ans, alors là je ne peux rien pour toi, mais te laissé dire que c'est moi qui suit tétu loool
Au contraire, c'est plutot toi qui ne laisse pas les gens exprimées leur pensée divergente sur tout sur un reportage que a surement pas du voir, et qui expliqué clairement que la personne sélectionnait uniquement les femmes agés d'au moins 40ans.
Si tu n'arrives pas à comprendre ça je ne peux rien pour toi....
Allah y toub a3lik
Bonjour Khalid,
il y a quand même une question qui me trotte dans la tête concernant ce programme. Il parait que les visas délivrés pour ces femmes sont des visas qui permettent une seule entrée en Espagne, c'est à dire que si elle ont une mission par exemple de 3 mois, elle ont le doit d'entrer une seule fois en Espagne et n'en sortir qu'une fois le contrat terminé. elles ont pas le droit de visiter leurs familles et revenir en espagne? sachant que pour la plupart se sont des mères de familles...c'est quand même bizzar!!!!
il y a quand même une question qui me trotte dans la tête concernant ce programme. Il parait que les visas délivrés pour ces femmes sont des visas qui permettent une seule entrée en Espagne, c'est à dire que si elle ont une mission par exemple de 3 mois, elle ont le doit d'entrer une seule fois en Espagne et n'en sortir qu'une fois le contrat terminé. elles ont pas le droit de visiter leurs familles et revenir en espagne? sachant que pour la plupart se sont des mères de familles...c'est quand même bizzar!!!!
Khalide34
mektoub dial allah
Oui C'est ce que j'ai compris également,
Apparament celle-ci entre en espagne au début du contrat, pour n'en ressortir qu'à la fin
elles sont visiblement logés et nourris dans le genre internat avec cantine.
J'ai même lu des articles où les employeurs surveillent leurs ouvrières avec un comité de sécurité au cas où leur traverserait à l'esprit l'idée de s'échapper clandestinement.
ça peut rappeller étrangement les camps de concentration...
En tout cas personnellement, j'ai peur de la dérive, ils profitent déjà du faible coût de main d'oeuvre...et de la misère d'un continent.j'espere que le royaume protège ses citoyens en menant des enquetes pour examiner le niveau de vie et comment on les traites..
article que j'ai vite trouvé...
<<<<
Création d’une agence nationale de recrutement pour mieux contrôler le flux des saisonniers.
Par Pierre Daum
QUOTIDIEN : lundi 3 septembre 2007
Casablanca envoyé spécial
Le Maroc est à la pointe. Surtout lorsqu’il s’agit d’organiser les nouvelles formes d’utilisation de main-d’œuvre bon marché dont les pays de l’Union européenne ont toujours besoin. En janvier, l’Anapec, une agence nationale de recrutement créée principalement à cet effet, a mené sa première grande opération : le recrutement de 5 000 travailleurs agricoles chargés de ramasser les fraises des immenses champs d’Huelva, en Espagne. «Mes 240 agents ont été mobilisés, et envoyés dans des communes rurales, raconte Hafid Kamal, le directeur de l’Anapec, fièrement installé dans son bureau de Casablanca. En moins de deux semaines, ils ont présélectionné plus de 7 000 personnes. Uniquement des femmes, car les Espagnols l’avaient exigé ainsi.»
Acheminement
Pourquoi donc ? «La cueillette des fraises demande plus de dextérité», répond Eduardo Toval, responsable du projet à l’ambassade d’Espagne à Rabat. «A mon avis, la vraie raison, c’est le souci du retour, rectifie Hafid Kamal. D’ailleurs, ils nous ont demandé de choisir de préférence des femmes avec enfants. Pour ces femmes, l’important, c’est d’être sélectionnées l’année suivante. Nous leur disons : Si vous ne créez pas de problème de discipline avec l’employeur, vous serez reprises. »
Du 15 janvier au 16 février, toutes ces femmes ont donc été convoquées dans un complexe culturel de Mohammedia. Alignées sur deux files, chacune a subi un entretien de trois à quatre minutes, mené par un représentant des producteurs de fraises, assisté d’un interprète. La réponse tombe immédiatement : prise, ou refusée. «Nous avons réussi à faire passer entre 400 et 600 personnes par jour !» s’exclame Hafid Kamal, visiblement désireux de faire admirer les compétences organisationnelles de son agence.
Pour les femmes retenues, l’acheminement jusqu’à Tanger est pris en charge par l’Anapec. Ensuite, de Tanger aux champs de fraises espagnols, ce sont les producteurs qui payent. Les ouvrières sont logées (mais pas nourries), et payées «exactement comme des Espagnoles, soit 35 euros par jour pour six heures et demie de travail quotidien», précise Hafid Kamal. «Faites le calcul : en trois mois, elles ramènent chez elles l’équivalent de douze mois de Smic marocain.»
Le calcul est exact. Sauf qu’avec le Smic marocain à 2 400 dirhams (218 euros), «il est très difficile de faire vivre une famille», comme l’avoue, avec une étonnante franchise, le directeur de l’Anapec. Qui poursuit : «Les Espagnols ont été tellement satisfaits de notre travail, qu’ils nous ont déjà commandé 10 000 ouvrières pour l’année prochaine !» Avec une probable nouveauté : «La sélection finale pourrait se faire par vidéoconférence.»
Tout ce travail de recrutement coûte de l’argent. A la charge des producteurs de fraises espagnols ? Pas du tout ! L’Union européenne a ouvert, en 2004, l’Aeneas, un «programme d’assistance financière et technique aux pays tiers dans les secteurs de l’immigration et de l’asile». L’objectif étant de favoriser une immigration légale mais sévèrement contrôlée afin d’éviter l’installation permanente de nouveaux étrangers. De ce fonds, l’Anapec et les associations de producteurs espagnols ont déjà reçu 1,2 million d’euros pour financer leur recrutement sur deux ans. L’expérience menée pour les Espagnols a rapidement convaincu les autres pays de l’Union, l’Italie et la France sont déjà sur les rangs. «Nous avons reçu une commande de producteurs d’agrumes et de kiwis de Haute-Corse, explique Hafid Kamal. Quatre cents hommes, âgés de 35 à 50 ans, pour travailler à la cueillette deux mois, en novembre et décembre.»
Côté français, l’opération est validée par l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (Anaem), ex-Office des migrations internationales (OMI), qui délivre déjà, depuis trente ans, des visas temporaires à des travailleurs saisonniers (17 000 en 2006, dont 6 000 à des Marocains). A la grande différence que les visas OMI étaient nominatifs. Doit-on comprendre que la France rouvre les portes de l’immigration ? «C’est une question très politique à laquelle je ne peux pas répondre», répond Yolande Muller, directrice générale adjointe de l’Anaem, en éclatant de rire. André Jenteuil, directeur de l’antenne de l’Anaem à Casablanca, précise que l’Anapec a reçu l’ordre de sélectionner des hommes «d’au moins 35 ans, et mariés, afin d’être sûr qu’ils vont rentrer chez eux» après la récolte.
Interdictions et restrictions
On peut craindre que les désavantages subis par la main-d’œuvre saisonnière recrutée par l’Anapec soient les mêmes que ceux que connaissent, depuis trente ans, les saisonniers en «contrat OMI» des champs de légumes et de fruits en Provence : interdiction de toute revendication, sous peine de ne pas être repris l’année suivante ; non-paiement d’heures supplémentaires (1) ; aucune perspective de progression de carrière et de salaire ; aucun droit aux caisses d’allocations familiales, de chômage et de retraite ; accès aux caisses de santé uniquement si le mal se déclare pendant la période travaillée ; impossibilité de s’engager sur un travail stable dans leur pays d’origine ; et conditions de logement parfois épouvantables ( Libération des 20 février et 3 juil*let 2007).
Hafid Kamal n’a-t-il pas le sentiment de participer à l’exploitation de ses compatriotes ? «Absolument pas ! répond-il comme si la question lui semblait incongrue. Je ne vois pas où est le problème. Ces femmes appartiennent à des milieux très défavorisés. Si elles acceptent, c’est vraiment qu’elles en ont besoin.» Et, pour le consommateur européen, c’est évidemment la condition pour obtenir des fruits et légumes à bas prix dans son supermarché.
(1) En juillet 2005, 240 saisonniers tunisiens des champs de Saint-Martin-de-Crau (Bouches-du-Rhône) ont mené la première grève de ce secteur pour le paiement de centaines d’heures sup.">>>>>
Mouais c'est surtout que l'idéal d'ailleurs est encore bien ancré dans les esprits des classes populaires au Maroc...
Elles gagnent peut-être un petit peu plus mais l'isolement sociale, les conditions difficiles de travail, le racisme et autre solitude de femmes, n'ont pas de prix par rapport à une vie plus modeste au Maroc entouré des siens..
Une connerie de plus!
Pour engraisser les européens d'une main d'œuvre docile et pas cher
Je vois vraiment pas comment on peut parler des bons côtés de la chose
Je suis d'accord. Déjà que les hommes travaillant dans ces conditions, avec qui j'ai pu discuter se plaignent de la dureté du travail, à la limite de l'esclavagisme, je n'ose imaginer la détresse physique et psychologique de ces femmes. Sans parler des chantages sexuels ,dont j'ai eu écho, fait par certains gros porc de patrons ou par d'autres hommes avec qui elles travaillent, profitant ainsi du désarroi de ces pauvres femmes.
Le Maroc est entrain de se construire une très mauvaise réputation :
Son image vacille entre la Thaïlande, où la prostitution est un facteur de croissance économique, et l'Albanie, où règne encore un climat moyenâgeux, fait de corruption, de violence et où la valeur d'une femme ne vaut pas plus que celle d'un mouton.
Le Maroc a perdu de son authenticité, de sa grandeur et de sa fierté.
J'ai parfois honte.
bof ! ces conditions en Espagne que vous prétendez dificile sont moins pire que celles du Maroc.
de toute façon en Espagne ces femmes ne seront pas entassées dans les camions comme des sardines à chaque fois qu'elles aient aux champs.(condition entre autres)
de toute façon en Espagne ces femmes ne seront pas entassées dans les camions comme des sardines à chaque fois qu'elles aient aux champs.(condition entre autres)