ahuntsic
ארץ ישרא
Beau paradoxe, reconnaissent les observateurs de la scène immigrante. «On favorise l'immigration des personnes ayant des diplômes supérieurs, on leur donne des cours de français si elles ne le connaissent pas déjà, mais après ça, on ne les aide plus», dit la professeure en relations industrielles à l'UdeM Marie-Thérèse Chicha, qui déplore le sous-financement de l'intégration. «Les politiques d'immigration ne sont pas cohérentes avec les politiques d'intégration. C'est du gaspillage de compétences.»
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Pour Marie-Thérèse Chicha, la lente intégration des immigrants sur le marché du travail pourrait s'expliquer en partie par des pratiques discriminatoires des employeurs. «Ils sont très réticents à embaucher des immigrants. Ils ont peur que ceux-ci se mettent à demander des congés. Cette idée que les immigrants vont chercher à demander des accommodements est très répandue, souligne-t-elle. Mais il y a aussi des employeurs de bonne volonté qui n'engagent pas d'immigrants de peur d'être accusés de discrimination s'ils licencient quelqu'un strictement pour une question d'incompétence. Mais c'est un mythe, il n'y a pas d'immigrants qui font ça», a-t-elle dit.
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Marie-Thérèse Chicha abonde. «Il ressort que la majorité des entreprises québécoises ont recours aux réseaux de connaissances pour leur recrutement. Et même quand ils sont diplômés du Québec, [les immigrants] n'arrivent pas nécessairement à se créer un réseau de connaissances susceptible de les aider à trouver un emploi. Ils n'ont pas un bon réseau culturel pour les informer informellement. Souvent, leur réseau est constitué de gens d'Emploi Québec ou des universités, qui ne les orientent pas nécessairement vers des emplois qui sont porteurs», fait-elle remarquer.
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Pour Marie-Thérèse Chicha, la lente intégration des immigrants sur le marché du travail pourrait s'expliquer en partie par des pratiques discriminatoires des employeurs. «Ils sont très réticents à embaucher des immigrants. Ils ont peur que ceux-ci se mettent à demander des congés. Cette idée que les immigrants vont chercher à demander des accommodements est très répandue, souligne-t-elle. Mais il y a aussi des employeurs de bonne volonté qui n'engagent pas d'immigrants de peur d'être accusés de discrimination s'ils licencient quelqu'un strictement pour une question d'incompétence. Mais c'est un mythe, il n'y a pas d'immigrants qui font ça», a-t-elle dit.
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Marie-Thérèse Chicha abonde. «Il ressort que la majorité des entreprises québécoises ont recours aux réseaux de connaissances pour leur recrutement. Et même quand ils sont diplômés du Québec, [les immigrants] n'arrivent pas nécessairement à se créer un réseau de connaissances susceptible de les aider à trouver un emploi. Ils n'ont pas un bon réseau culturel pour les informer informellement. Souvent, leur réseau est constitué de gens d'Emploi Québec ou des universités, qui ne les orientent pas nécessairement vers des emplois qui sont porteurs», fait-elle remarquer.
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