Cette adaptation devrait se traduire comment ?
Concrètement.
Je ne suis pas un sociologue, tu t'en doutes. Cette question a donc plusieurs dimensions du personnel au sociétal.
J'ai moi même des "différences" qui me cause des difficultés d'adaptations.
J'ai appris à être parfois un caméléon, ce qui revient globalement à s'intéresser à l'autre, plus qu'à sa différence perso.
Quand tu ne doutes pas en permanence de tout ce qui constitue ton identité jusqu'à le transpirer, en général ça va. La majorité des "autres" souhaite juste des relations apaisées, et ils en arrivent à s'intéresser à toi.
Il s'en suit un échange où l'un s'adapte à lautre, en tout cas à un niveau minimum mais suffisant.
Ce qui ne marche jamais en général c'est "je suis ceci, je suis cela" ( en gros va te faire... je suis différent de toi et t'as qu'à l'accepter)
Où que tu ailles en ce monde il te suffit d'apprendre 3 mots dans la langue locale pour facilité les choses ( bonjour, aurevoir, merci). Et Si pour une raison quelconque tu dois vivre dans un pays, en apprendre la langue est une adaptation évidente. Se familiariser avec la culture l'est aussi.
Je ne pense pas qu'il y ait une règle générale pour chaque individu, mais c'est plus une question de bon sens. Quand il pleut tu prend un parapluie, quand il fait froid un manteau. Si il n'y a que des fruits de mer à manger, t'apprend à en manger. Si tout le monde parle zoulou, t'apprend le zoulou. Si ta femmes veut 6 enfants et toi 0, peut être que 2 ou 3 sera un compromis. Si tout le monde ici s'arrête au bonhomme rouge pour traverser, bah tu fais pareil. Si personne ne s'intéresse à ta couleur de peau, bah arrête de dire à tous que toi t'es vert. etc..
Les solutions sont infinies
Maintenant quand on se retrouve en état de minorité dans une majorité, c'est loin d'être facile, mais dans tout ce qui nous sépare, il y a aussi tout ce qui nous rassemble, et souvent c'est juste une question de savoir à quoi on accorde sa priorité et son énergie.