La famille ne lâche pas l'affaire et pour cause !
Nous avons eu accès au dossier d’enquête que nous mettons en cause dans son ensemble.
Cette dernière, si l’on ne s’intéresse qu’aux synthèses, ne ressemble pas à un exposé des faits mais plutôt à une tentative de démonstration pour convaincre qu’il s’agirait d’un suicide pour raisons personnelles. En quelque sorte, un avant-goût de plaidoirie.
Faut-il rappeler qu’aussi choquant que cela puisse paraître, ce sont d’autres gendarmes (IGGN) qui sont chargés d’enquêter sur leurs collègues mis en cause. Parmi ces derniers, des gradés comme de simples gendarmes.
Il y a beaucoup d’anomalies et surtout de nombreux manques dans ces investigations :
pourquoi avoir nettoyé et donc modifié la scène du décès immédiatement (soi-disant pour ne pas heurter la famille…) ce qui rend tout geste de contre-enquête impossible ou sans valeur ?
pourquoi accueillir le médecin légiste en lui disant d’emblée qu’ « elle s’est suicidée car elle était déprimée » alors qu’aucune investigation n’a été effectuée ?
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