Il faut d'abord se pencher sur la personnalité d'Imad Lahoud. Né au Liban le 7 octobre 1967, chrétien, il appartient à la communauté maronite. A l'âge de 15 ans, en 1982, avec son père officier de l'armée libanaise, la famille s'enfuit en France et s'installe à Paris. La vie n'est pas facile. On veut paraître, mais les enfants reçoivent une bourse pour poursuivre leurs études.
Marwan, le frère d'Imad, se révèle brillant et fait Polytechnique. Imad, lui, intelligent, mais moins ardu à la tâche, n'obtient son bac que de peu. En " prépa " au lycée Janson-de-Sailly, il rencontre une jeune fille. Elle s'appelle Anne-Gabrielle Heilbronner et appartient à une famille juive fortunée. Son père, François Heilbronner, est le patron du GAN et un proche de Jacques Chirac dont il a été à plusieurs reprises directeur-adjoint puis directeur de cabinet.
Imad épouse Anne-Gabrielle en juillet 1991, apprend l'hébreu, renonce à sa foi chrétienne et se convertit au judaïsme. Après la fille, il a du génie pour séduire son beau-père et sa vie va être désormais portée par son mariage.
Il y avait pourtant des raisons de se méfier de lui. Il a pris l'habitude de se présenter comme un neveu d'Émile Lahoud, le Président du Liban, quand aucun lien de sang n'existe entre son père et le leader libanais. Il prétend aussi l'auteur de ses jours fondateur des services de renseignements libanais. Un autre mensonge.
La tendance à la mythomanie se doublait chez Imad d'une singulière fascination pour les arcanes du monde du renseignement.
En attendant, il essaye d'autres sentiers. Il se fait embaucher chez Merrill Lynch à Londres et effectue un séjour chez Salomon Brothers, autre banque d'affaire de la City. Son talent de hâbleur lui a permis de gagner beaucoup d'argent. De retour à Paris, au bout de quatre ans, il se montre en Ferrari.
Sa femme a suivi son propre itinéraire. En dépit de ses grossesses, elle a fait l'ENA et dirigé ses pas sur l'Inspection des finances. Il veut voler de ses propres ailes et, en 1998 crée le fonds de placement Volter. Les 40 millions d'euros collectés sont hébergés aux Îles Vierges, un paradis fiscal. Retraité, le beau-père, François Heilbronner, s'embarque dans l'affaire.
Marwan, le frère d'Imad, se révèle brillant et fait Polytechnique. Imad, lui, intelligent, mais moins ardu à la tâche, n'obtient son bac que de peu. En " prépa " au lycée Janson-de-Sailly, il rencontre une jeune fille. Elle s'appelle Anne-Gabrielle Heilbronner et appartient à une famille juive fortunée. Son père, François Heilbronner, est le patron du GAN et un proche de Jacques Chirac dont il a été à plusieurs reprises directeur-adjoint puis directeur de cabinet.
Imad épouse Anne-Gabrielle en juillet 1991, apprend l'hébreu, renonce à sa foi chrétienne et se convertit au judaïsme. Après la fille, il a du génie pour séduire son beau-père et sa vie va être désormais portée par son mariage.
Il y avait pourtant des raisons de se méfier de lui. Il a pris l'habitude de se présenter comme un neveu d'Émile Lahoud, le Président du Liban, quand aucun lien de sang n'existe entre son père et le leader libanais. Il prétend aussi l'auteur de ses jours fondateur des services de renseignements libanais. Un autre mensonge.
La tendance à la mythomanie se doublait chez Imad d'une singulière fascination pour les arcanes du monde du renseignement.
En attendant, il essaye d'autres sentiers. Il se fait embaucher chez Merrill Lynch à Londres et effectue un séjour chez Salomon Brothers, autre banque d'affaire de la City. Son talent de hâbleur lui a permis de gagner beaucoup d'argent. De retour à Paris, au bout de quatre ans, il se montre en Ferrari.
Sa femme a suivi son propre itinéraire. En dépit de ses grossesses, elle a fait l'ENA et dirigé ses pas sur l'Inspection des finances. Il veut voler de ses propres ailes et, en 1998 crée le fonds de placement Volter. Les 40 millions d'euros collectés sont hébergés aux Îles Vierges, un paradis fiscal. Retraité, le beau-père, François Heilbronner, s'embarque dans l'affaire.