Quant à la pretendu expulsion je te laisse le soin de lre ses sources:
Entretien avec Nahrnoud Darwich, poète palestinien, réalisé par Farouk Nardam-Bey et Elias Sanbar (Revue dEtudes palestiniennes, No 10, Hiver l984) « Pour mes parents, notre séjour au Liban était temporaire ; nous y étions en visite ou même en villégiature. On avait à lépoque commandé aux Palestiniens de quitter leur patrie pour ne point gêner le déroulement des opérations militaires arabes qui devaient durer quelques jours et nous permettre de réintégrer rapidement nos maisons. Mes parents découvrirent bien vite que ces promesses nétaient que rêves
» Extrait du Bulletin du REMP (Groupe de recherches pour les problèmes des migrations européennes Janvier-mars 1957) à La Haye (pp 10-il) : « Dès les premiers mois de 1948, la Ligue arabe publiait des instructions demandant aux gens de chercher refuge temporairement dans les pays voisins, pour revenir plus tard à leurs domiciles dans le sillage des armées arabes victorieuses et recueillir leur part des biens juifs abandonnés. » Témoignage égyptien. (El -Yom, journal du Caire 12.4.1963): « Le 15 mai 1948 arriva.., et le dernier soldat britannique quitta la Palestine. Ce même jour, le mufti de Jérusalem demanda aux Arabes de Palestine de quitter le pays, de quitter Haïfa, Jaffa et les autres villes.., car les armées arabes étaient sur le point de pénétrer dans le pays et de se battre à leur place, contre les bandes juives pour les chasser de Palestine. » Extrait des Mémoires de Haled alAzrn (1973), Premier Ministre de Syrie en 1948 et 1949, paru à Beyrouth : « [La raison de léchec arabe en 1948 fut] l'appel des gouvernements arabes aux habitants de la Palestine, pour quils se rendent dans les pays voisins... Cest nous qui les avions encouragés à partir... Nous avons amené la destruction sur un million de réfugiés arabes, en les incitant et en les adjurant de quitter leurs terres, leurs foyers, leur travail et leurs commerces. » Extrait de « Ma'al Nas (Avec le peuple 1956): livre de Mahmoud Seif-e-Din Irani, paru à Amman (Jordan Publishing House) : « Soudain, les habitants de Jaffa commencèrent à abandonner leur ville... Nous étions tous trop optimistes, nous avons quitté le pays de notre libre choix, croyant que nous partions pour une courte visite, des vacances et que nous retournerions peu après, comme si rien ne sétait passé. »