Rachid Nini, une plume acerbe.

tizniti

Soyons sérieux .
Aimé par les uns et détesté par les autres, Rachid Nini, directeur du quotidien Al Massae, ne laisse pas indifférent. Le parcours de ce chroniqueur flingueur force le respect.
Rachid Nini séduit la rue marocaine par son franc-parler et son insolence.
De chômeur révolté à chroniqueur adulé, en passant par immigré clandestin, Rachid Nini dirige, aujourd’hui, Al Massae. Un quotidien arabophone qui, en six mois d’existence, s’est hissé à la tête des ventes avec en moyenne 70.000 exemplaires vendus par jour.
C’est à Ben Slimane, une bourgade à trente kilomètres de Casablanca, que Rachid Nini a vu le jour en 1970. C’est dans ses rues paisibles et verdoyantes qu’il a grandi. Son baccalauréat ès lettres modernes en poche, il intègre la faculté des Lettres et des Sciences humaines de Mohammedia, relevant de l’Université Hassan II de Casablanca, option littérature arabe. Seule issue pour un bachelier littéraire de famille modeste.
Sa licence obtenue en 1994, cet originaire du Souss se trouve confronté au même problème que des milliers de diplômés: le chômage. El Alam, quotidien arabophone du Parti de l’Istiqlal, avec lequel il collaborait depuis qu’il était étudiant, refuse de l’engager tant qu’il n’adhère pas au parti. La politique n’est pas trop son dada. Aucune autre demande d’emploi n’a abouti.
Une telle injustice sociale ne pouvait que le révolter. Rachid Nini prend la tête de la section locale de l’association des diplômés chômeurs à Ben Slimane. Humiliations, confrontations ou encore arrestations ne lui font pas peur.
Pourvu que sa voix soit entendue. L’idée de créer un journal le tire de cette spirale infernale. Son nom est Awal (parole en tamazight), un bimensuel bilingue, en arabe et en français, spécialisé dans la chose littéraire. Par manque de lectorat et de moyens, il ne dure que quelques mois. «J’étais l’homme à tout faire. De la rédaction au contrôle à l’imprimerie, en passant par la correction. Quelques amis me donnaient un coup de main. Je n’ai pas tenu longtemps.»
Mais, ce projet lui fait entrevoir d’autres horizons. En 1997, une accréditation au Congrès mondial amazigh, aux îles Canaries, lui ouvre les portes de l’Europe. Avec un sac à dos et un budget de 4.000 dirhams, une somme collectée par des copains, il se lance vers l’aventure. Valence est le premier port. Puis la région d’Alicante, où les opportunités de travail sont plus nombreuses. Tous les petits métiers sont bons à prendre. «Je n’avais pas tellement le choix. Il fallait bien survivre.»
Trois ans de clandestinité forgent sa personnalité. De cette expérience naît Journal d’un immigré clandestin, publié par le ministre de la Culture, puis par les éditions Okad. ......................

lu dans :
http://www.maroc-hebdo.press.ma/MHinternet/Archives_740/html_740/rachid.html

Que pensez-vous du personnage et du journal qu'il dirige?
 
Aimé par les uns et détesté par les autres, Rachid Nini, directeur du quotidien Al Massae, ne laisse pas indifférent. Le parcours de ce chroniqueur flingueur force le respect.

moi je fais partie de la 2eme tranche :D
d'une je ne trouve pas que sa plume est si particuliere, elle est quelqconque, de deux, je n'ai en général pas de sympathie pour les personnes qui "courent" derriere les scandales et le politiquement incorrect pour en faire leur gagne pain

mais je lui trouve au moins une qualité: il est intelligent!
c'est un pur marocain qui a tout compris de la mentalité du marocain lambda qui voue un culte a la presse à tbarguigue

(a part ça ça va?? on te voit presque pas! tu es tjr à .... ?)
 

milady

safi 3yyiiiiiiiiiiiiiite
j'ai rarement eu l'occasion de le lire, car a chaque fois je suis buttee par l'emploi de la darija dans sa colonne. J'aime pas ca, je trouve meme que c'est degradant pour le journalisme et la culture, et au final j'ai conclu qu'il n'ecrit pas pour les gens comme moi, donc si la forme n'est pas pour moi, le fond l'est egalement.
 
Je suis sûre que c'est Nini himself qui a rédigé cette belle autobiographie..On dirait qu'il décrivent Laurence d'Arabie , alors que c'est un petit frustré dont la crédibilité se joue en fonction des personnalités qu'il flingue...IL en a d'ailleurs bien conscience puisqu'il en joue
 

Pirouettete

杜妮娅
j'ai rarement eu l'occasion de le lire, car a chaque fois je suis buttee par l'emploi de la darija dans sa colonne. J'aime pas ca, je trouve meme que c'est degradant pour le journalisme et la culture, et au final j'ai conclu qu'il n'ecrit pas pour les gens comme moi, donc si la forme n'est pas pour moi, le fond l'est egalement.

Il pourrait te répondre qu' il écrit pour les marocains et la langue des marocains, ce n'est pas l'arabe classique, ni le français, mais bel et bien le darija, cette langue mal aimée, mal assumée par ceux là même qui la parlent...

Pour répondre au post, je ne le connais pas, mais je crains qu'il n'ait les défauts de ses qualités.
 

milady

safi 3yyiiiiiiiiiiiiiite
Il pourrait te répondre qu' il écrit pour les marocains et la langue des marocains, ce n'est pas l'arabe classique, ni le français, mais bel et bien le darija, cette langue mal aimée, mal assumée par ceux là même qui la parlent...

desolee, la darija n'est pas une langue, mais un dialecte qui n'a pas de structure fixe, ni de regles gramaticales unies ni meme un alphabet fixe (tous les sons de l'arabe existent, tous les sons du berbere existent, tous les sons des langues latines existent, tellement qu'il n'ya pas de limite pour determiner quelle lettre existe ou n'existe pas en darija). c'est un dialecte qui change d'une famille a l'autre, d'une ville a l'autre, d'une region a l'autre. Des mots voulants dire un sens et son contraire dependement de la region, des sons prononces autrement selon les villes et des adjectifs feminins peuvent etre utilises pour le masculin et vice versa dans d'autres regions.
alors non, la darija n'est pas une langue, c'est un dialecte qui tant qu'il n'est pas reglemente (alphabet, regles de gramaire et de conjugaison, structure de phrase..etc), n'a pas sa place dans la presse ecrite.
 
Il faut dire que c'est un gars bien informe apparement et bien a l'affut des choses.
On apprend parfois dans ses editos plus que dans les nouvelles de ce qui se passe au maroc.
et il irrite bcp de monde de la sphere politique a en juger par les reactions qu'on vois contre lui.
n'empeche que je lui reproche trop fortement sa facon de parler du roi et de la royaute que je trouve trop leche-quelque chose et aussi la qualite d'ecriture de ses chroniques qui a bcp diminue depuis ses debut (du p-e a ses occupations?), je me souviens que je riais bcp trop souvent avant, et j'en ai gardais meme quelqueuns par le passe! mais plus depuis un bon bout de temps.

Mais recemment il y a une grosse campagne pour l'abattre, en attaquant son credibilite d'abord puis ses competences.
Ses compagnes ne vont pas aboutir pour la simple raison que ca passe sois par notre justice impartialle comme on le sait tous ou bien pas des plumes qui se cachent derriere des pseudo.
Ce qui ne fera que consilide sa reputation parmis son fidel lectorat.
 
j'ai rarement eu l'occasion de le lire, car a chaque fois je suis buttee par l'emploi de la darija dans sa colonne. J'aime pas ca, je trouve meme que c'est degradant pour le journalisme et la culture, et au final j'ai conclu qu'il n'ecrit pas pour les gens comme moi, donc si la forme n'est pas pour moi, le fond l'est egalement.

eh non il ne s'adresse pas à toi, les intellos bazzaf 3li8
il d'adresse au marocain moyen, qui va faire photocopier sa chronique b'50 centimes

Je suis sûre que c'est Nini himself qui a rédigé cette belle autobiographie..On dirait qu'il décrivent Laurence d'Arabie , alors que c'est un petit frustré dont la crédibilité se joue en fonction des personnalités qu'il flingue...IL en a d'ailleurs bien conscience puisqu'il en joue
au lieu de frustré, je dirai un revolté et surtout un opportuniste!!!!!!!!!!!

Il pourrait te répondre qu' il écrit pour les marocains et la langue des marocains, ce n'est pas l'arabe classique, ni le français, mais bel et bien le darija, .

non sa chronique qui fait tant parler d'elle il ne l'ecrit pas en darija, il a un style bien à lui, en melangeant l'arabe classique avec darija, et c'est cela qui plait au lecteur!!
le reste des articles il ecrit qu'en arabe classique

tu ne le conais pas?? tu ne perds pas grand chose à mon avis
mais sa tete la voici (et je l'aime pas dutouttttttttttt non plus, clin d'oeil a de-passage et son delit de faciès :D)
 

Pirouettete

杜妮娅
desolee, la darija n'est pas une langue, mais un dialecte qui n'a pas de structure fixe, ni de regles gramaticales unies ni meme un alphabet fixe (tous les sons de l'arabe existent, tous les sons du berbere existent, tous les sons des langues latines existent, tellement qu'il n'ya pas de limite pour determiner quelle lettre existe ou n'existe pas en darija). c'est un dialecte qui change d'une famille a l'autre, d'une ville a l'autre, d'une region a l'autre. Des mots voulants dire un sens et son contraire dependement de la region, des sons prononces autrement selon les villes et des adjectifs feminins peuvent etre utilises pour le masculin et vice versa dans d'autres regions.
alors non, la darija n'est pas une langue, c'est un dialecte qui tant qu'il n'est pas reglemente (alphabet, regles de gramaire et de conjugaison, structure de phrase..etc), n'a pas sa place dans la presse ecrite.

Je ne suis pas d'accord avec certains de tes arguments: l'anglais est parlé différemment entre les régions ou les pays, le français est parlé différemment entre un chti, un parisien, un marseillais ou un niçois, l'espagnol, l'italien et toutes les langues acceptées comme telles répondent pourtant à ta description.

Par ailleurs, effectivement elle n'est pas réglementée, mais qui s'en est donné la peine? Ceci ne veut pas dire qu'elle n'a pas de règle puisqu'elle est comprise, ce qui en soit veut dire qu'il existe dans la darija des repères que tout le monde arrive à retrouver.

Si ce journaliste souhaite un lectorat de toutes les couches sociales, et non uniquement les lettrés d'un niveau assez élevé pour pouvoir comprendre les subtilités complexes de la langue arabe classique, ou encore le français qui n'est ni officiel ni maternel :D? quel meilleur vecteur que la darija pour toucher sa cible?
 

Pirouettete

杜妮娅
non sa chronique qui fait tant parler d'elle il ne l'ecrit pas en darija, il a un style bien à lui, en melangeant l'arabe classique avec darija, et c'est cela qui plait au lecteur!!
le reste des articles il ecrit qu'en arabe classique

tu ne le conais pas?? tu ne perds pas grand chose à mon avis
mais sa tete la voici (et je l'aime pas dutouttttttttttt non plus, clin d'oeil a de-passage et son delit de faciès : D)

Ha ouaiiiiiiiiiiiis alors en fait ça n'a rien à voir, lui il cherche juste à créer un lien de proximité, de faire un petit clin d'oeil à son lectorat en s'adressant avec la langue du peuple..

Mais Milady et moi avons trouvé un nouveau sujet de débat, on n'a qu'à prendre nos clics et claques et créer un nouveau post avec pour sujet: darija, langue ou mélangue? :D

Je te laisse le soin de le créer si tu es d'accord Milady ;)
 

tizniti

Soyons sérieux .
une qualité: il est intelligent!
c'est un pur marocain qui a tout compris de la mentalité du marocain lambda qui voue un culte a la presse à tbarguigue

(a part ça ça va?? on te voit presque pas! tu es tjr à .... ?)

ça va, je te remercie infiniment.:)
Oui, moi aussi j'admire cette intelligence .
C'est un homme qui me parle et qui me fait rire dans ses chroniques corrosives dans un mélange d'arabe dialectal saupoudré d'arabe littéraire.
Au fait, pourquoi il est craint?
 
Ha ouaiiiiiiiiiiiis alors en fait ça n'a rien à voir, lui il cherche juste à créer un lien de proximité, de faire un petit clin d'oeil à son lectorat en s'adressant avec la langue du peuple..

Mais Milady et moi avons trouvé un nouveau sujet de débat, on n'a qu'à prendre nos clics et claques et créer un nouveau post avec pour sujet: darija, langue ou mélangue?

Je te laisse le soin de le créer si tu es d'accord Milady ;

iwa 3la slaaaamtek :D

je n'ai pas lu votre debat (raki 3arfani si ça depasse 4 lignes je jette l'eponge :D) mais le sujet sur la darija il me semble a déja été battu débattu rebattu et redebattu
 

tizniti

Soyons sérieux .
j'ai rarement eu l'occasion de le lire, car a chaque fois je suis buttee par l'emploi de la darija dans sa colonne. J'aime pas ca, je trouve meme que c'est degradant pour le journalisme et la culture, et au final j'ai conclu qu'il n'ecrit pas pour les gens comme moi, donc si la forme n'est pas pour moi, le fond l'est egalement.

J'excelle dans la langue arabe mais je considère que ma langue et la langue du peuple, c'est la darija.
En quoi c'est dégradant d'écrire dans sa langue, celle qu'on utilise pour communiquer avec sa mère, son père, ses amis, l'épicier.....la langue du quotidien.
Dis moi, lorsque tu rêves, tu rêves en arabe classique?
C'est grave ce que tu écris là.

"Langue Au Maroc, les publicitaires se sont emparés du dialecte (la darija). Les chanteurs, les romanciers, les journalistes et même les politiques les ont suivis. Certains s’inquiètent : que va devenir la langue du Coran ? Explications."

Article fort intéressant ici:

http://www.bladi.net/darija-langue-passions.html
 

amsawad

Tayri nem tuder g-ul inu
Il faut savoir que Nini n'a jamais été un journaliste. Ce type n'a aucune formation dans le domaine.

d'ailleur ,cet analphabète de nini fait pitié avec sa haine envers les amazighs ,son journal est devenu ni plus ni moins qu'une tribune de tous les anti amazighs de la planète. ce qui es risible c'es que nini a plusieurs fois fait des appels de pied au Makhzen (celui-là même qu'il l'a maintenant condamné impitoyablement) pour mater les militants amazighs. il a carrément appelé, dans des termes à peine voilés, à assassiner le remuant Ahmed Adgherni.
 
Il faut savoir que Nini n'a jamais été un journaliste. Ce type n'a aucune formation dans le domaine.

d'ailleur ,cet analphabète de nini fait pitié avec sa haine envers les amazighs ,son journal est devenu ni plus ni moins qu'une tribune de tous les anti amazighs de la planète. ce qui es risible c'es que nini a plusieurs fois fait des appels de pied au Makhzen (celui-là même qu'il l'a maintenant condamné impitoyablement) pour mater les militants amazighs. il a carrément appelé, dans des termes à peine voilés, à assassiner le remuant Ahmed Adgherni.

pourtant, dans une autre vie, à l'université, il était militant amazigh, et avait crée un journal culturel amazigh....mais bon, qu'est ce que tu veux, la cause amazigh ne paye pas en dirhams sonnants et trébuchants, car ce qui intéresse ce monsieur, c'est juste l'argent, et on a vu comment il a changé complétement d'orientation, et il est devenu un toutou servile du makhzen , aprés le procés qui condamnait Al Massae à payer 6 millions de dirhams...aprés, il a écrit une lettre de supplication (rissalat isti3taf) au roi, ce qui lui a permis de ne pas payer cette somme, mais le prix moral est plus élevé quand on voit avec quel servilité il écrit sur le roi et sur son sécrétaire et patron de l'ONA Mohammed Majidi...
 

tizniti

Soyons sérieux .
Il faut savoir que Nini n'a jamais été un journaliste. Ce type n'a aucune formation dans le domaine.

d'ailleur ,cet analphabète de nini fait pitié avec sa haine envers les amazighs ,son journal est devenu ni plus ni moins qu'une tribune de tous les anti amazighs de la planète. ce qui es risible c'es que nini a plusieurs fois fait des appels de pied au Makhzen (celui-là même qu'il l'a maintenant condamné impitoyablement) pour mater les militants amazighs. il a carrément appelé, dans des termes à peine voilés, à assassiner le remuant Ahmed Adgherni.

Faux.
C’est à Ben Slimane que Rachid Nini a vu le jour en 1970. Son baccalauréat ès lettres modernes en poche, il intègre la faculté des Lettres et des Sciences humaines de Mohammedia, relevant de l’Université Hassan II de Casablanca, option littérature arabe.
Sa licence obtenue en 1994, cet originaire du Souss se trouve confronté au même problème que des milliers de diplômés: le chômage. El Alam, quotidien arabophone du Parti de l’Istiqlal, avec lequel il collaborait depuis qu’il était étudiant, refuse de l’engager tant qu’il n’adhère pas au parti.
Rachid Nini prend la tête de la section locale de l’association des diplômés chômeurs à Ben Slimane.
Pourvu que sa voix soit entendue. L’idée de créer un journal le tire de cette spirale infernale. Son nom est Awal (parole en tamazight), un bimensuel bilingue, en arabe et en français, spécialisé dans la chose littéraire. Par manque de lectorat et de moyens, il ne dure que quelques mois.
Mais, ce projet lui fait entrevoir d’autres horizons. En 1997, une accréditation au Congrès mondial amazigh, aux îles Canaries, lui ouvre les portes de l’Europe.

iL est bien soussi, amazigh et travaillait déjà comme journaliste lorsqu'il etait étudiant.
A ton avis, que doit avoir un journaliste comme diplome pour pouvoir exercer ?
 
j'ai rarement eu l'occasion de le lire, car a chaque fois je suis buttee par l'emploi de la darija dans sa colonne. J'aime pas ca, je trouve meme que c'est degradant pour le journalisme et la culture, et au final j'ai conclu qu'il n'ecrit pas pour les gens comme moi, donc si la forme n'est pas pour moi, le fond l'est egalement.

je connais ce mec que de nom et en lisant des choses sur lui en français, lisant trés mal l'arabe et ne le comprenant pas, il m'est donc inacessible et c'est bien dommage, car à bien des égards, ce type m'interesse et m'intrigue...Je vois bien qu'il ya des populistes en lui mais en même temps, son parcours n'est pas anodin et il a de quoi être fier, même si effectivement il déplait...

Par contre, je trouve ton argument contre les articles en darija quelque peu spécieux....Heureusement qu'on a le droit (et je dirais le devoir) d'écrire en darija! c'est la langue du peuple et à mon avis le salut du maroc viendra en grande partie de sa capacité à s'ouvrir véritablement à la darija...Ton argument est celui qui a été utilisé par les médièvaux lorsque il a fallu "oublier" le latin pour la langue vernaculaire..c'est cette langue "vulgaire" qui a donné naissance au "romanz" et par là même au genre du roman et à la langue française tout simplement..En condamnant le milieu intellectuel à ne parler que l'arabe classique (ce qu'il n'a jamais vraiment fait de plus...), tu le condamnes à l'académisme et à l'étouffement, c'est parfaitement absurde et de l'ordre du non-sens à mon humble avis...;)
 

tizniti

Soyons sérieux .
ce qui intéresse ce monsieur, c'est juste l'argent, ...

Un journal avec des salariés n'est pas une association caritative à but non lucrative.
Il faut gagner de l'argent et ne pas s'en cacher.
Il faut avoir des résultats...il y'a des actionnaires qui veillent et c'est partout comme ça dans le monde.
Oui l'argent est très important .
 

milady

safi 3yyiiiiiiiiiiiiiite
Je ne suis pas d'accord avec certains de tes arguments: l'anglais est parlé différemment entre les régions ou les pays, le français est parlé différemment entre un chti, un parisien, un marseillais ou un niçois, l'espagnol, l'italien et toutes les langues acceptées comme telles répondent pourtant à ta description.
les accents c'est pas une difference fondamentale. et je ne parle pas des accents entre les regions, je parle du manque de structure.

f7alou/b7alou/f7alhou/b7alhou toutes des variantes du meme mot non?
Ach awa biti / ach bghiti/ ach baghi /chnou lli baghi / toutes des variantes de la meme expression non?
chedd et sedd veulent dire la meme chose.

en plus de tout ces mots qui sont un melage de differentes langues, utilisees a la sauce du tout va:

jmafou
fabour
kasrouna
tabla
tricinti
micaniciaaaan
9ta3t lotoroute
mchit lessekuila
mchit ntrini fel club, nsit lacarte dial les membres...

je doute que tu trouve un francais utilisant des mots anglais en les conjugant a la francaise, puis dire que c'est ca le francais, ou que ce n'en est qu'une variante.

Par ailleurs, effectivement elle n'est pas réglementée, mais qui s'en est donné la peine? Ceci ne veut pas dire qu'elle n'a pas de règle puisqu'elle est comprise, ce qui en soit veut dire qu'il existe dans la darija des repères que tout le monde arrive à retrouver.
que quelqu'un s'en donne la peine je ne vois pas le probleme. c'est pas moi qui va instituer que c'est un dialecte qui DOIT rester un dialecte pour toujours. mais pour le mement, ca l'est. et ca n'a pas de place dans une presse ecrite. L'ecriture repond deja a des regles que ce dialecte ne connait pas. Le grand exemple a cela etant l'aphabet. On ne peut pas ECRIRE sans definir au prealable un alphabet. L'arabe n'est pas suffisant, le berbere n'est pas encore structure (s'il y'a encore des gens qui appellent a utiliser un alphabet latin c'est que la question n'est pas tranchee encore, alors svp, epargnez-moi les reflexions sur le passe millenaire du berbere), et le latin ne contient pas tous les sons en darija.

Autre chose, si c'est comprehensible, ca ne veut pas dire qu'il a des regles. Il faut appeler Osimo ici pour temoigner. Etait-il facile de lui faire apprendre ce dialecte, etait-on capable de lui expliquer pourquoi on dit "ki dayer" tantot et "kiF dayer" tantot...etc
serieux c'est lui pourra dire s'il a trouve ces "regles" ou pas.

Si ce journaliste souhaite un lectorat de toutes les couches sociales, et non uniquement les lettrés d'un niveau assez élevé pour pouvoir comprendre les subtilités complexes de la langue arabe classique, ou encore le français qui n'est ni officiel ni maternel :D? quel meilleur vecteur que la darija pour toucher sa cible?
c'est son droit le plus primal et c'est pas moi qui va le lui enlever. J'ai dit au debut, ce gars ne parle pas aux gens comme moi, donc c'est pas pour moi...

cela dit, ce que tu as dis (en gras) est justement pourquoi je crois que l'emploi du darija est n'est pas une avancee pour le journalisme, mais un pas en arriere. C'est du nivellement pas le bas. Je suis contre cette methode, on tire les gens vers le haut, on ne les met pas confortables dans la mediocrite.
 

compteblad

PLD (Peace, Love and Diversity)
un demago sans aucune consience

En Europe il aurait été membre de l extreme droite...




Aimé par les uns et détesté par les autres, Rachid Nini, directeur du quotidien Al Massae, ne laisse pas indifférent. Le parcours de ce chroniqueur flingueur force le respect.
Rachid Nini séduit la rue marocaine par son franc-parler et son insolence.
De chômeur révolté à chroniqueur adulé, en passant par immigré clandestin, Rachid Nini dirige, aujourd’hui, Al Massae. Un quotidien arabophone qui, en six mois d’existence, s’est hissé à la tête des ventes avec en moyenne 70.000 exemplaires vendus par jour.
C’est à Ben Slimane, une bourgade à trente kilomètres de Casablanca, que Rachid Nini a vu le jour en 1970. C’est dans ses rues paisibles et verdoyantes qu’il a grandi. Son baccalauréat ès lettres modernes en poche, il intègre la faculté des Lettres et des Sciences humaines de Mohammedia, relevant de l’Université Hassan II de Casablanca, option littérature arabe. Seule issue pour un bachelier littéraire de famille modeste.
Sa licence obtenue en 1994, cet originaire du Souss se trouve confronté au même problème que des milliers de diplômés: le chômage. El Alam, quotidien arabophone du Parti de l’Istiqlal, avec lequel il collaborait depuis qu’il était étudiant, refuse de l’engager tant qu’il n’adhère pas au parti. La politique n’est pas trop son dada. Aucune autre demande d’emploi n’a abouti.
Une telle injustice sociale ne pouvait que le révolter. Rachid Nini prend la tête de la section locale de l’association des diplômés chômeurs à Ben Slimane. Humiliations, confrontations ou encore arrestations ne lui font pas peur.
Pourvu que sa voix soit entendue. L’idée de créer un journal le tire de cette spirale infernale. Son nom est Awal (parole en tamazight), un bimensuel bilingue, en arabe et en français, spécialisé dans la chose littéraire. Par manque de lectorat et de moyens, il ne dure que quelques mois. «J’étais l’homme à tout faire. De la rédaction au contrôle à l’imprimerie, en passant par la correction. Quelques amis me donnaient un coup de main. Je n’ai pas tenu longtemps.»
Mais, ce projet lui fait entrevoir d’autres horizons. En 1997, une accréditation au Congrès mondial amazigh, aux îles Canaries, lui ouvre les portes de l’Europe. Avec un sac à dos et un budget de 4.000 dirhams, une somme collectée par des copains, il se lance vers l’aventure. Valence est le premier port. Puis la région d’Alicante, où les opportunités de travail sont plus nombreuses. Tous les petits métiers sont bons à prendre. «Je n’avais pas tellement le choix. Il fallait bien survivre.»
Trois ans de clandestinité forgent sa personnalité. De cette expérience naît Journal d’un immigré clandestin, publié par le ministre de la Culture, puis par les éditions Okad. ......................

lu dans :
http://www.maroc-hebdo.press.ma/MHinternet/Archives_740/html_740/rachid.html

Que pensez-vous du personnage et du journal qu'il dirige?
 
Un journal avec des salariés n'est pas une association caritative à but non lucrative.
Il faut gagner de l'argent et ne pas s'en cacher.
Il faut avoir des résultats...il y'a des actionnaires qui veillent et c'est partout comme ça dans le monde.
Oui l'argent est très important .

oui, on est d'accord, mais la presse est une activité économique à part. il ne s'agit pas de vendre des légumes, construire des immeubles ou ouvrir une boulangerie. La presse, c'est aussi des idées, des convictions, des principes et des orientations éditoriales... en France par exemple, Libération n'est pas le Figaro, et ce n'est pas parce que les deux sont des entreprises privées, qu'ils vont brader leurs convictions et changer complétement leurs lignes éditoriales pour une question d'argent...or, le monsieur dont on parle, a baissé les bras, pour ne pas dire autre chose, au premier coup de semonce de l'Etat et à la première pression... contrairement à un Abou Bakr Jamai par exemple, qui était dans la même situation, ( somme faramineuse à payer) et qui a préféré partir la tête haute que de supplier qui que soit, roi ou prince...
 

pocoloco

Bladinaute averti
moi je fais partie de la 2eme tranche :D
d'une je ne trouve pas que sa plume est si particuliere, elle est quelqconque, de deux, je n'ai en général pas de sympathie pour les personnes qui "courent" derriere les scandales et le politiquement incorrect pour en faire leur gagne pain

mais je lui trouve au moins une qualité: il est intelligent!
c'est un pur marocain qui a tout compris de la mentalité du marocain lambda qui voue un culte a la presse à tbarguigue

(a part ça ça va?? on te voit presque pas! tu es tjr à .... ?)


Mais il est difficile, voire impossible, de faire du bon journaliste d'enquête à cause de la censure de plus en plus lourde.


Justement, il est clair que la mise au pas de la presse consiste justement à la réduire aux ragots, au "tbarguig" pour la démoraliser et la déconsidérer. Donc, ensuite, si on dépasse les limites du bon goût, le pouvoir alors beau jeu de sévir comme on l'a vu dans le cas de la caricature, -style canard de lycée- d'Akhbar al youm".
 
l
Le grand exemple a cela etant l'aphabet. On ne peut pas ECRIRE sans definir au prealable un alphabet. L'arabe n'est pas suffisant, le berbere n'est pas encore structure (s'il y'a encore des gens qui appellent a utiliser un alphabet latin c'est que la question n'est pas tranchee encore, alors svp, epargnez-moi les reflexions sur le passe millenaire du berbere), et le latin ne contient pas tous les sons en darija.

.

je ne suis pas d'accord avec toi à lalla milady...au 19éme siécle, les correspondances officielles même étaient écrites en grande partie même; en darija avec l'alphabet arabe...et ce qui est étonnant, c'est que le dialecte marocain n'a pas trop bougé. un marocain de 2009 pourrait trés bien lire un texte écrit en darija de 1830 par exemple...le probléme qui reste, et comme tu le souligne, c'est celui de sa codification et l'établissement des régles...
 
"من مجموعة المساء إلى السدة العالية بالله"



الموضوع: طلب استعطاف إلى جلالة الملك محمد السادس.



تتشرف إدارة مجموعة المساء، برفع طلب استعطاف إلى جلالة الملك محمد السادس، لإعفائها من الغرامة المالية المحكوم بها من طرف المحكمة، البالغة 600 ملايين سنتيم. وهو كما تعلمون جلالتكم، حكم، في حالة تنفيذه، كفيل بالقضاء على تجربة مجموعة "المساء" الشابة التي تحدوها الرغبة، في خدمة المشهد الصحافي ببلادنا، والدفاع عن المصالح العليا للوطن. نحن في مجموعة المساء متشبثون بالملكية، ونعتبر جلالة الملك رمزا للأمة، وملاذا لكل رعاياه، لذا نتوجه إلى جلالتكم بهذا الاستعطاف، ونحن واثقون من سابغ عطف جلالتكم، على رعاياكم الذين يلتجئون إليكم.



التوقيعات:

مدير نشر المساء رشيد نيني.

رئيس التحرير توفيق بوعشرين

المدير العام سمير شوقي.



je me rappelle d'une phrase de Nini sur al jazirra où il se comparait à un café dosé toujours pareil, je pense qu'après cette lettre il a été forcé de réutiliser sa marre de café.
 

amsawad

Tayri nem tuder g-ul inu
iL est bien soussi, amazigh et travaillait déjà comme journaliste lorsqu'il etait étudiant.
A ton avis, que doit avoir un journaliste comme diplome pour pouvoir exercer ?


personne ne peut nier que nini avait crée un petit journal amazigh qu'il a nommé « Awal » mais a mon avis un amazigh n'insulte pas les siens, Juste pour faire plaisir à ceux qui lui ont fait le journal ''almasae ''. Alors que ce pauvre type n'a jamais été journaliste (je ne pense pas qu'il y a des grandes écoles de journlaisme qui forment en arabe)


D'ailleur dans ses dirahées verbeuses( pleines de fautes d'arabe ), il ne s'attaque jamais aux vrais décideurs .comme elle a dit nancy , ce qui intéresse ce monsieur, c'est juste l'argent
 

milady

safi 3yyiiiiiiiiiiiiiite
je ne suis pas d'accord avec toi à lalla milady...

je le sais deja :D (on a deja discute de ca)

au 19éme siécle, les correspondances officielles même étaient écrites en grande partie même; en darija avec l'alphabet arabe...et ce qui est étonnant, c'est que le dialecte marocain n'a pas trop bougé. un marocain de 2009 pourrait trés bien lire un texte écrit en darija de 1830 par exemple...le probléme qui reste, et comme tu le souligne, c'est celui de sa codification et l'établissement des régles...

c'est le seul probleme que j'ai avec la darija. Une fois codifie et ses regles bien etablis, c'est une langue a part entiere qui aura sa place dans le monde de l'ecriture et du journalisme.

pour ton exemple, c'est pas valable pour l'inverse. les parois de la darija sont encore plus fines aujourd'hui qu'elle ne l'etaient il y'a un siecle. Aujourd'hui, on ne parle pas un darija arabo-berbere, mais un espece de melange arabo-berbero-franco-anglo-hispano-wechwecho-khwadrio-phone.

Si avant on pouvait ecrire du zajal en darija (des textes d'une extreme beaute), aujourd'hui on ne le peut absolument pas...a moins de faire un choix: revenir a l'essentiel, au langage qu'on avait il y'a cent ans.
 

tizniti

Soyons sérieux .
En condamnant le milieu intellectuel à ne parler que l'arabe classique (ce qu'il n'a jamais vraiment fait de plus...), tu le condamnes à l'académisme et à l'étouffement, c'est parfaitement absurde et de l'ordre du non-sens à mon humble avis...;)

Depuis le XIème siècle, les Juifs écrivaient en judéo-marocain. On a des textes rédigés par des rabbins qui sont des descriptions de la vie politique, religieuse, économique des communautés de Rabat, Fès… Ce sont des textes en Darija écrits en caractères hébraïques.

C'est peu dire sur le pragmatisme, le réalisme et l'efficacité des juifs en matière de communication écrite, verbale et non verbale.
 

tizniti

Soyons sérieux .
"من مجموعة المساء إلى السدة العالية بالله"



الموضوع: طلب استعطاف إلى جلالة الملك محمد السادس.



تتشرف إدارة مجموعة المساء، برفع طلب استعطاف إلى جلالة الملك محمد السادس، لإعفائها من الغرامة المالية المحكوم بها من طرف المحكمة، البالغة 600 ملايين سنتيم. وهو كما تعلمون جلالتكم، حكم، في حالة تنفيذه، كفيل بالقضاء على تجربة مجموعة "المساء" الشابة التي تحدوها الرغبة، في خدمة المشهد الصحافي ببلادنا، والدفاع عن المصالح العليا للوطن. نحن في مجموعة المساء متشبثون بالملكية، ونعتبر جلالة الملك رمزا للأمة، وملاذا لكل رعاياه، لذا نتوجه إلى جلالتكم بهذا الاستعطاف، ونحن واثقون من سابغ عطف جلالتكم، على رعاياكم الذين يلتجئون إليكم.



التوقيعات:

مدير نشر المساء رشيد نيني.

رئيس التحرير توفيق بوعشرين

المدير العام سمير شوقي.



je me rappelle d'une phrase de Nini sur al jazirra où il se comparait à un café dosé toujours pareil, je pense qu'après cette lettre il a été forcé de réutiliser sa marre de café.


Es-tu en désaccord avec ce qu'il a écrit ici.
Oui , il n'ya aucun mal à dire que SM le roi est le garant de la stabilité du Maroc et qu'il sollicite son intervention et sa grâce.
J'aurai écrit la même chose pour échapper à l'amende faramineuse et préserver le journal et ses salariés.
C'est pratique, concret et réaliste comme attitude.
 

Pirouettete

杜妮娅
cela dit, ce que tu as dis (en gras) est justement pourquoi je crois que l'emploi du darija est n'est pas une avancee pour le journalisme, mais un pas en arriere. C'est du nivellement pas le bas. Je suis contre cette methode, on tire les gens vers le haut, on ne les met pas confortables dans la mediocrite.

Je souhaite répondre juste à cette dernière phrase parce que pour le reste, je n'ai pas mieux à dire que ce que les autres t'ont déjà répondu, notamment les interventions de Zinah et Nancy, dont j'apprends et que je rejoins.

Je comprends ton point de vue du nivellement par le bas, mais je pense que c'est au contraire faire accéder à l'information, et donc tirer vers le haut, que d'écrire en darija. Il me semble, et tu me corrigeras si j'ai tort, que pour en arriver à la conclusion que parler aux gens en darija, c'est les tirer vers le bas, il faudrait que tu aies posé comme postulats de base, ce qui suit:
- la darija serait selon toi méprisable et vulgaire
- l'information ne serait pas selon toi un droit mais un mérite
 
je le sais deja :D (on a deja discute de ca)



c'est le seul probleme que j'ai avec la darija. Une fois codifie et ses regles bien etablis, c'est une langue a part entiere qui aura sa place dans le monde de l'ecriture et du journalisme.

pour ton exemple, c'est pas valable pour l'inverse. les parois de la darija sont encore plus fines aujourd'hui qu'elle ne l'etaient il y'a un siecle. Aujourd'hui, on ne parle pas un darija arabo-berbere, mais un espece de melange arabo-berbero-franco-anglo-hispano-wechwecho-khwadrio-phone.

Si avant on pouvait ecrire du zajal en darija (des textes d'une extreme beaute), aujourd'hui on ne le peut absolument pas...a moins de faire un choix: revenir a l'essentiel, au langage qu'on avait il y'a cent ans.

mais toutes les langues empruntes des mots à d'autres langues..même le Coran qui est le livre de la langue arabe par excellence, contient des mots d'origine étrangères...quant au "zajal" (la poésie vernaculaire) il a la même fonction et place que la poésie dans les autres langues: un art et le sommet d'"orfèvrerie" linguistique. tous les arabes ne parlaient pas comme Al Moutanabi, et les français ne parlent pas la langue de Baudelaire ou de Mallarmé.
 

tizniti

Soyons sérieux .
personne ne peut nier que nini avait crée un petit journal amazigh qu'il a nommé « Awal » mais a mon avis un amazigh n'insulte pas les siens, Juste pour faire plaisir à ceux qui lui ont fait le journal ''almasae ''. Alors que ce pauvre type n'a jamais été journaliste (je ne pense pas qu'il y a des grandes écoles de journlaisme qui forment en arabe)


D'ailleur dans ses dirahées verbeuses( pleines de fautes d'arabe ), il ne s'attaque jamais aux vrais décideurs .comme elle a dit nancy , ce qui intéresse ce monsieur, c'est juste l'argent

En quoi il a traihi les siens et qui sont les siens?
J'aime bien l'expression "pauvre type" que tu utilises à propos du rédacteur en chef du journal marocain le plus lu au Maroc.
Tous les mois, il augmente ses tirages.
Tous les mois, il y'a de plus en plus de marocains qui lisent son journal.
Sont-ils malades ses marocains ?
Peut-être?
A chaque fois ,qu'un marocain ou une marocaine brille ou sort du lot, on lui trouve des défauts.............on trouve que c'est louche........que c'est un vendu......
 
Es-tu en désaccord avec ce qu'il a écrit ici.
Oui , il n'ya aucun mal à dire que SM le roi est le garant de la stabilité du Maroc et qu'il sollicite son intervention et sa grâce.
J'aurai écrit la même chose pour échapper à l'amende faramineuse et préserver le journal et ses salariés.
C'est pratique, concret et réaliste comme attitude.

oui mais quel est le prix? est ce que tu as jamais lu Rachid Nini émettre la moindre critique sur la politique du roi et ses choix? ça n'a pas de sens de critiquer un premier ministre fantoche, et des ministres sans aucun pouvoir réel, et oublier qui est le véritable boss et patron et qui oriente toute la politique du pays....c'est comme dans une équipe de foot qui fait des erreurs, et au lieu de critiquer les choix de l'entraineur on va taper sur le coach des gardiens...
 
Je souhaite répondre juste à cette dernière phrase parce que pour le reste, je n'ai pas mieux à dire que ce que les autres t'ont déjà répondu, notamment les interventions de Zinah et Nancy, dont j'apprends et que je rejoins.

Je comprends ton point de vue du nivellement par le bas, mais je pense que c'est au contraire faire accéder à l'information, et donc tirer vers le haut, que d'écrire en darija. Il me semble, et tu me corrigeras si j'ai tort, que pour en arriver à la conclusion que parler aux gens en darija, c'est les tirer vers le bas, il faudrait que tu aies posé comme postulats de base, ce qui suit:
- la darija serait selon toi méprisable et vulgaire
- l'information ne serait pas selon toi un droit mais un mérite

je te rappelle que le sujet n'est la darija, mais ce n'est pas grave je ramed 3ayni pour cette fois:D

souvent Nini fait référence à des proverbes et des citations en darija qui donne plus de sens à ses écrits et les textes deviennent encore plus compréhensibles pour la grande majorité des vrais marocains.:D
 
Un journal avec des salariés n'est pas une association caritative à but non lucrative.
Il faut gagner de l'argent et ne pas s'en cacher.
Il faut avoir des résultats...il y'a des actionnaires qui veillent et c'est partout comme ça dans le monde.
Oui l'argent est très important .

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pourtant c'est possible d'en faire une association à but non lucratif ... ne pas chercher le profit ... ne pas chercher la rentabilité ...juste un equilibre comptable ... histoir de garantir les frais de fonctionnement ...
 
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