Radicalisation islamiste : la liste noire des policiers suivis

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Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
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Entre prosélytisme et soutien affiché au djihad, les cas recoupent diverses réalités. Selon nos informations, 19 fonctionnaires du ministère de l’Intérieur sont suivis au titre de la radicalisation islamiste.

Combien d'ennemis de l'intérieur l'administration policière couve-t-elle en son sein? L'attaque meurtrière perpétrée par un agent administratif de la Direction du renseignement de la préfecture de police de Paris (DRPP) le 3 octobre, dans les locaux même de son service ultrasensible, a jeté une lumière crue sur la problématique du suivi des fonctionnaires radicalisés.

Convoqué ce mardi devant les députés de la délégation parlementaire au renseignement, Christophe Castaner devra s'expliquer sur l'absence de détection de Mickaël Harpon, le tueur de 45 ans dont l'adhésion à l'islam radical a été établie par les premiers éléments de l'enquête. Ce lundi déjà, sur France Inter, le ministre de l'Intérieur a reconnu « un dysfonctionnement d'Etat » et promis « de resserrer les mailles du filet ».

Selon nos informations, 19 fonctionnaires du ministère de l'Intérieur - policiers et agents administratifs - sont actuellement traités par le groupe de suivi de la radicalisation dans la police nationale, créé au sein de l'Inspection générale de la police nationale (IGPN). Au plus fort de l'activité de cette instance active depuis en 2015, une trentaine d'agents ont été surveillés sur toute la France. Aucun membre d'un service de renseignement n'est suivi aujourd'hui mais, par le passé, quelques-uns ont perdu leur habilitation secret-défense à la suite de soupçons de proximité avec des individus radicalisés.

Une trentaine de cas répertoriés à l'IGPN
« Attention à ne pas tomber dans l'excès de la chasse aux musulmans, prévient une source policière. Le nombre de fonctionnaires radicalisés est très marginal compte tenu des 149 000 policiers et agents qui composent l'Intérieur. » Mais au regard du cas de Mickaël Harpon, le phénomène n'est-il pas sous-évalué ? C'est en tout cas un casse-tête pour l'institution, entre vraies menaces, faux témoignages et peur d'être taxée d'islamophobe.

Selon des documents auxquels nous avons eu accès, la trentaine de cas répertoriés à l'IGPN recoupe des griefs variés : consultations indues de fichiers de police, comportements sectaires, changement d'apparence, propos prosélytes ou relations intimes avec des islamistes… Six fonctionnaires ont d'ores et déjà été révoqués - sanction la plus lourde de la fonction publique. Quatre ont démissionné d'eux-mêmes et d'autres ont été écartés par d'autres voies : un licenciement d'adjoint de sécurité (ADS), un non-renouvellement de contrat d'ADS, une mise de fin de stage d'un gardien en école, trois refus d'agrément… Certains, enfin, sont encore en poste. Une grande partie est affectée en région parisienne, où les policiers sont plus nombreux.

Les évictions
Le cas le plus emblématique est celui de Matunde N. (Tous les prénoms ont été changés). Révoqué le 26 juillet 2018, cet ancien gardien de la paix au Kremlin-Bicêtre de 47 ans a été condamné cet été à six ans de prison pour terrorisme. Il lui était reproché d'avoir consulté le fichier des personnes poursuivies pour terrorisme pour aider son frère radicalisé. Adepte des vidéos du groupe Etat islamique (EI), il avait aussi légitimé l'attentat contre un couple de policiers à Magnanville (Yvelines, 2 016) sur les réseaux sociaux.

Il y a aussi Macény C., ex-adjointe de sécurité au commissariat de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Licenciée le 22 août 2018, elle se serait repliée sur elle-même, portant le voile en dehors du travail et écoutant les prêches controversés d'un imam, après avoir épousé religieusement un musulman dont elle a fait la connaissance sur un site de rencontres. Elle est également soupçonnée d'avoir volé deux armes de poing.

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http://www.leparisien.fr/faits-dive...-de-l-interieur-suivis-07-10-2019-8168301.php
 
Un micro phénomème qui n'existe pas juste pour faire croire aux qui ne sont pas dupes sauf les haineux(nes) .
entretenir les divisions a qui cela rend il service ? Qui vole depuis des décennies ?

Les effectifs du ministère de l’Intérieur sont importants : environ 292 000 agents de tous statuts en 2017.
 
Radicalisation : 7 policiers désarmés depuis l'attaque de la préfecture

Après des signalements de radicalisation, effectués à la suite de l'attaque de la préfecture de police de Paris, 7 policiers ont été « désarmés ».


L'attaque de la préfecture de police de Paris, le 3 octobre dernier, a laissé des traces au sein des forces de l'ordre. Depuis le drame, plusieurs signalements pour radicalisation ont été recensés et sept policiers ont été « désarmés », a fait savoir mercredi le préfet de police de Paris. Lors de son audition par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur l'attaque meurtrière de la Cité, Didier Lallement a également déclaré qu'il avait demandé « trois suspensions », dont une a déjà été mise en œuvre. Depuis le 3 octobre, il y a eu au total quelque « 33 signalements » pour soupçons de radicalisation.

Le préfet de police a rappelé qu'il avait adressé le 7 octobre une note à l'ensemble de ses services afin qu'ils signalent systématiquement tous les signes de radicalisation. L'auteur de la tuerie, Mickaël Harpon, était chargé de la maintenance informatique au sein de la direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP). Selon un rapport interne de son service après l'attaque, il avait justifié auprès de certains de ses collègues l'attentat de Charlie Hebdo en 2015, sans faire l'objet d'un signalement formel. Le président de la commission d'enquête, Éric Ciotti (LR), a interrogé Didier Lallement sur un signalement de Mickaël Harpon dans le Val-d'Oise à Gonesse où il fréquentait une mosquée, par un autre service de renseignement – renseignement territorial ou DGSI (direction générale de la sécurité intérieure).

« Le profil » de Mickaël Harpon « a-t-il été signalé à la DRPP ? » a demandé Éric Ciotti. Le préfet de police a renvoyé à l'enquête judiciaire, ce que les membres de la commission, dont Marine Le Pen (RN), ont peu apprécié, considérant que la représentation nationale méritait « des réponses ».

https://www.lepoint.fr/societe/radi...ue-de-la-prefecture-30-10-2019-2344444_23.php
 
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