Amine
En mode pause
Rama Yade agace à droite et divise à gauche
SES TROIS LETTRES envoyées à Nicolas Sarkozy ny changent rien : Rama Yade ne parvient pas à se faire pardonner. Si le président de la République aime à souligner que cest lui qui a découvert lactuelle secrétaire dEtat aux Sports et quil nen dira donc jamais de mal, il ne cache plus son agacement, notamment après les propos de Yade sur laffaire Jean Sarkozy. « Le gouvernement de la France, cest une affaire sérieuse, pas une affaire de caprices », tranche-ton dans le cercle présidentiel.
Sarkozy met en avant les difficultés de Rama Yade à sinsérer dans une équipe, évoquant sa mésentente avec sa ministre de tutelle, Roselyne Bachelot, succédant à ses désaccords avec Bernard Kouchner lorsquelle était secrétaire dEtat aux Droits de lhomme. Un avertissement qui fait écho aux propos de François Fillon qui a jugémardi quil « faudrait le moment venu tirer les conséquences » de lattitude de lélue de Colombes (Hauts-de-Seine). Hier, le directeur de cabinet du Premier ministre, Jean-Paul Faugère, a appelé la benjamine du gouvernement pour lui assurer que la mise en garde de Fillon ne valait pas avis de licenciement. Mais le remaniement suivant les élections régionales de mars pourrait sonner la sortie de Rama Yade du gouvernement.
« On est prêt à lui accorder le droit dasile »
Pourtant, hier, Sarkozy aurait pu la féliciter davoir, sans le vouloir, créé la polémique chez les socialistes. Alors que lUMP veut forcer Rama Yade à être candidate dans le ValdOise pour les élections régionales, Michèle Sabban, conseillère régionale socialiste en Ile-de-France, a proposé quelle soit tête de liste du PS dans les Hauts-de-Seine. Une information rapportée par « le Canard enchaîné », que léquipe de Jean-Paul Huchon, président socialiste du conseil régional, a dabord prise comme une « boutade ». Seul problème, Michèle Sabban a confirmé le sérieux de sa proposition. « Comme lUMP ne veut pas delle, on est prêt à lui accorder le droit dasile », explique lélue francilienne. Huchon na guère apprécié et a fait mettre les choses au point par sa directrice de campagne. « Cest de toute évidence hors sujet, car cela na aucun sens politique », a tranché Marie-Pierre de la Gontrie. Très agacé, Jean-Paul Huchon a téléphoné à Michèle Sabban. Tard hier soir, celle-ci a fini par dire quil sagissait bien dune plaisanterie. Drôle de poisson davril... au mois de novembre.
Source: Le Parisien
SES TROIS LETTRES envoyées à Nicolas Sarkozy ny changent rien : Rama Yade ne parvient pas à se faire pardonner. Si le président de la République aime à souligner que cest lui qui a découvert lactuelle secrétaire dEtat aux Sports et quil nen dira donc jamais de mal, il ne cache plus son agacement, notamment après les propos de Yade sur laffaire Jean Sarkozy. « Le gouvernement de la France, cest une affaire sérieuse, pas une affaire de caprices », tranche-ton dans le cercle présidentiel.
Sarkozy met en avant les difficultés de Rama Yade à sinsérer dans une équipe, évoquant sa mésentente avec sa ministre de tutelle, Roselyne Bachelot, succédant à ses désaccords avec Bernard Kouchner lorsquelle était secrétaire dEtat aux Droits de lhomme. Un avertissement qui fait écho aux propos de François Fillon qui a jugémardi quil « faudrait le moment venu tirer les conséquences » de lattitude de lélue de Colombes (Hauts-de-Seine). Hier, le directeur de cabinet du Premier ministre, Jean-Paul Faugère, a appelé la benjamine du gouvernement pour lui assurer que la mise en garde de Fillon ne valait pas avis de licenciement. Mais le remaniement suivant les élections régionales de mars pourrait sonner la sortie de Rama Yade du gouvernement.
« On est prêt à lui accorder le droit dasile »
Pourtant, hier, Sarkozy aurait pu la féliciter davoir, sans le vouloir, créé la polémique chez les socialistes. Alors que lUMP veut forcer Rama Yade à être candidate dans le ValdOise pour les élections régionales, Michèle Sabban, conseillère régionale socialiste en Ile-de-France, a proposé quelle soit tête de liste du PS dans les Hauts-de-Seine. Une information rapportée par « le Canard enchaîné », que léquipe de Jean-Paul Huchon, président socialiste du conseil régional, a dabord prise comme une « boutade ». Seul problème, Michèle Sabban a confirmé le sérieux de sa proposition. « Comme lUMP ne veut pas delle, on est prêt à lui accorder le droit dasile », explique lélue francilienne. Huchon na guère apprécié et a fait mettre les choses au point par sa directrice de campagne. « Cest de toute évidence hors sujet, car cela na aucun sens politique », a tranché Marie-Pierre de la Gontrie. Très agacé, Jean-Paul Huchon a téléphoné à Michèle Sabban. Tard hier soir, celle-ci a fini par dire quil sagissait bien dune plaisanterie. Drôle de poisson davril... au mois de novembre.
Source: Le Parisien