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Rassemblement à Paris contre le génocide de la minorité musulmane en Birmanie
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[QUOTE="Memories, post: 10657850, member: 285089"] Pour ceux qui souhaitent comprendre.. Un choix de Sophie pour la minorité musulmane de Birmanie. Les membres de la minorité apatride des Rohingyas, au coeur de récentes violences communautaires meurtrières dans l'ouest de la Birmanie, doivent choisir entre être regroupés dans des camps de réfugiés et être expulsés du pays, a annoncé le président Thein Sein. "Il n'est pas possible d'accepter les Rohingyas entrés illégalement, qui ne sont pas de notre ethnicité", a déclaré Thein Sein lors d'une rencontre mercredi avec le Haut commissaire de l'ONU aux réfugiés (HCR) Antonio Guterres, selon le site officiel de la présidence birmane. "Nous les enverrons dans n'importe quel pays tiers qui les accepterait", a-t-il ajouté, estimant que c'était "la solution au problème". Les Rohingyas sont victimes de persécutions de toutes sortes dont le travail forcé, l'extorsion, les restrictions à la liberté de mouvement. Les Rohingyas ne font pas partie des groupes ethniques reconnus par le régime de Naypyidaw, la capitale, ni par beaucoup de Birmans qui les considèrent le plus souvent comme des immigrés bangladais illégaux et ne cachent pas leur hostilité à leur égard. Les observateurs avaient salué le mois dernier la mesure de Thein Sein dans la gestion des violences entre bouddhistes et musulmans. 80 personnes avaient trouvé la mort dans l'Etat Rakhine. Les affrontements avaient déclenché une vague de xénophobie sur les réseaux sociaux birmans. Mais le ton adopté ce jeudi était plus tranché. "La seule solution en la matière est d'envoyer les Rohingyas au HCR pour les mettre dans des camps sous sa responsabilité", estime le président birman. Une minorité persécutée Selon un récent rapport du HCR, les Rohingyas sont victimes en Birmanie de "persécutions" de toutes sortes dont "le travail forcé, l'extorsion, les restrictions à la liberté de mouvement, l'absence de droit de séjour, des règles de mariage injustes et la confiscation des terres". Une situation qui a poussé nombre d'entre eux à fuir. Mais les Rohingyas, qui seraient au total près d'un million hors de Birmanie, ne sont généralement pas les bienvenus dans les pays où ils tentent de se réfugier. Refoulés à chaque tentative de fuite Une porte-parole de l'agence onusienne a souligné que celle-ci travaillait "depuis des décennies" dans la région pour tenter de promouvoir la réconciliation au bénéfice de "toutes les communautés, pas seulement les musulmans". "La Birmanie ne reconnaît pas ces 735 000 musulmans (...) comme des ressortissants et nous pensons que la solution est pour eux d'obtenir la citoyenneté birmane", explique Kitty McKinsey, du HCR. "Nous ne sommes pas vraiment susceptibles d'aider à les transporter hors du pays et à les loger ailleurs (...), car en tant qu'agence de réfugiés, nous ne participons habituellement pas à la création de réfugiés", a-t-elle ironisé. Pendant les violences en juin, qui ont déplacé des dizaines de milliers de personnes, des centaines de Rohingyas avaient tenté de passer en bateau vers le Bangladesh. Mais les gardes-côtes bangladais les avaient systématiquement refoulés. Le Bangladesh accueille déjà quelque 300 000 Rohingyas. Plusieurs dizaines de milliers d'entres eux vivent dans des camps de réfugiés. [/QUOTE]
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