Réflexion sur la démocratie

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Dormeur

zzz...zzz...zzz...
Extrait du livre de René Guénon, La crise du monde moderne, 1927 :

Si l’on définit la « Démocratie » comme le gouvernement du peuple par lui-même, c’est là une véritable impossibilité, une chose qui ne peut pas même avoir une simple existence de fait, pas plus à notre époque qu’à n’importe quelle autre ; il ne faut pas se laisser duper par les mots, et il est contradictoire d’admettre que les mêmes hommes puissent être à la fois gouvernants et gouvernés, parce que, pour employer le langage aristotélicien, un même être ne peut être « en acte » et « en puissance » en même temps et sous le même rapport.

Il y a là une relation qui suppose nécessairement deux termes en présence : il ne pourrait y avoir de gouvernés s’il n’y avait aussi des gouvernants, fussent-ils illégitimes et sans autre droit au pouvoir que celui qu’ils se sont attribué eux-mêmes ; mais la grande habileté des dirigeants, dans le monde moderne, est de faire croire au peuple qu’il se gouverne lui-même ; et le peuple se laisse persuader d’autant plus volontiers qu’il en est flatté et que d’ailleurs il est incapable de réfléchir assez pour voir ce qu’il y a là d’impossible.

C’est pour créer cette illusion qu’on a inventé le « suffrage universel » : c’est l’opinion de la majorité qui est supposée faire la loi ; mais ce dont on ne s’aperçoit pas, c’est que l’opinion est quelque chose que l’on peut très facilement diriger et modifier ; on peut toujours, à l’aide de suggestions appropriées, y provoquer des courants allant dans tel ou tel sens déterminé ; nous ne savons plus qui a parlé de « fabriquer l’opinion », et cette expression est tout à fait juste, bien qu’il faille dire, d’ailleurs, que ce ne sont pas toujours les dirigeants apparents qui ont en réalité à leur disposition les moyens nécessaires pour obtenir ce résultat.

Cette dernière remarque donne sans doute la raison pour laquelle l’incompétence des politiciens les plus « en vue » semble n’avoir qu’une importance très relative ; mais, comme il ne s’agit pas ici de démonter les rouages de ce qu’on pourrait appeler la « machine à gouverner », nous nous bornerons à signaler que cette incompétence-même offre l’avantage d’entretenir l’illusion dont nous venons de parler : c’est seulement dans ces conditions, en effet, que les politiciens en question peuvent apparaître comme l’émanation de la majorité, étant ainsi à son image, car la majorité, sur n’importe quel sujet qu’elle soit appelée à donner son avis, est toujours constituée par les incompétents, dont le nombre est incomparablement plus grand que celui des hommes qui sont capables de se prononcer en parfaite connaissance de cause.
 
Extrait du livre de René Guénon, La crise du monde moderne, 1927 :

Si l’on définit la « Démocratie » comme le gouvernement du peuple par lui-même, c’est là une véritable impossibilité, une chose qui ne peut pas même avoir une simple existence de fait, pas plus à notre époque qu’à n’importe quelle autre ; il ne faut pas se laisser duper par les mots, et il est contradictoire d’admettre que les mêmes hommes puissent être à la fois gouvernants et gouvernés, parce que, pour employer le langage aristotélicien, un même être ne peut être « en acte » et « en puissance » en même temps et sous le même rapport.

Il y a là une relation qui suppose nécessairement deux termes en présence : il ne pourrait y avoir de gouvernés s’il n’y avait aussi des gouvernants, fussent-ils illégitimes et sans autre droit au pouvoir que celui qu’ils se sont attribué eux-mêmes ; mais la grande habileté des dirigeants, dans le monde moderne, est de faire croire au peuple qu’il se gouverne lui-même ; et le peuple se laisse persuader d’autant plus volontiers qu’il en est flatté et que d’ailleurs il est incapable de réfléchir assez pour voir ce qu’il y a là d’impossible.

C’est pour créer cette illusion qu’on a inventé le « suffrage universel » : c’est l’opinion de la majorité qui est supposée faire la loi ; mais ce dont on ne s’aperçoit pas, c’est que l’opinion est quelque chose que l’on peut très facilement diriger et modifier ; on peut toujours, à l’aide de suggestions appropriées, y provoquer des courants allant dans tel ou tel sens déterminé ; nous ne savons plus qui a parlé de « fabriquer l’opinion », et cette expression est tout à fait juste, bien qu’il faille dire, d’ailleurs, que ce ne sont pas toujours les dirigeants apparents qui ont en réalité à leur disposition les moyens nécessaires pour obtenir ce résultat.

Cette dernière remarque donne sans doute la raison pour laquelle l’incompétence des politiciens les plus « en vue » semble n’avoir qu’une importance très relative ; mais, comme il ne s’agit pas ici de démonter les rouages de ce qu’on pourrait appeler la « machine à gouverner », nous nous bornerons à signaler que cette incompétence-même offre l’avantage d’entretenir l’illusion dont nous venons de parler : c’est seulement dans ces conditions, en effet, que les politiciens en question peuvent apparaître comme l’émanation de la majorité, étant ainsi à son image, car la majorité, sur n’importe quel sujet qu’elle soit appelée à donner son avis, est toujours constituée par les incompétents, dont le nombre est incomparablement plus grand que celui des hommes qui sont capables de se prononcer en parfaite connaissance de cause.
La majorité des gens ne connaissent meme pas les mécanismes de la création monétaire, mais ils votent!
Je ne te parle meme pas de l'armée d'ignares, de soulards, de personne ayant jamais fait d'études en économie, ne pouvant pas situer l'Islande, je ne parle meme pas des bataillons de vieilles cagoles, de petit fachos, de régions entières de beaufs qui votent pour un type sur des critères aussi stupides les uns que les autres. Tout ce beau monde n'a pour opinion que ce que décide pour lui les scénaristes de story telling dont il est gavé par les médias.
 
La majorité des gens ne connaissent meme pas les mécanismes de la création monétaire, mais ils votent!
Je ne te parle meme pas de l'armée d'ignares, de soulards, de personne ayant jamais fait d'études en économie, ne pouvant pas situer l'Islande, je ne parle meme pas des bataillons de vieilles cagoles, de petit fachos, de régions entières de beaufs qui votent pour un type sur des critères aussi stupides les uns que les autres. Tout ce beau monde n'a pour opinion que ce que décide pour lui les scénaristes de story telling dont il est gavé par les médias.
Rien d'étonnant, un autre exemple frappant: il suffit d'observer (l'écrasante) majorité des gens qui ne connaissent rien des origines réelles de leurs textes sacrés respectifs; mais ils y croient et gobent sans sourciller ce qu'on peut y lire. Des millénaires que ça dure.

Les masses ont toujours été crédules à souhait, ce qui aide grandement au maintien des gens de pouvoir. Et à parler de pouvoir, il me semble que le système démocratique soit le moins pire de tous ceux que l'histoire humaine a vu défiler.
 
Rien d'étonnant, un autre exemple frappant: il suffit d'observer (l'écrasante) majorité des gens qui ne connaissent rien des origines réelles de leurs textes sacrés respectifs; mais ils y croient et gobent sans sourciller ce qu'on peut y lire. Des millénaires que ça dure.

Les masses ont toujours été crédules à souhait, ce qui aide grandement au maintien des gens de pouvoir. Et à parler de pouvoir, il me semble que le système démocratique soit le moins pire de tous ceux que l'histoire humaine a vu défiler.
Exacte!
 
Rien d'étonnant, un autre exemple frappant: il suffit d'observer (l'écrasante) majorité des gens qui ne connaissent rien des origines réelles de leurs textes sacrés respectifs; mais ils y croient et gobent sans sourciller ce qu'on peut y lire. Des millénaires que ça dure.

Les masses ont toujours été crédules à souhait, ce qui aide grandement au maintien des gens de pouvoir. Et à parler de pouvoir, il me semble que le système démocratique soit le moins pire de tous ceux que l'histoire humaine a vu défiler.
Au contraire le système démocratique est le plus pire système de gouvernance jamais conçus, il est fondé sur le mensonge et les techniques pour arriver au pouvoir et gerer les masses
 
Extrait du livre de René Guénon, La crise du monde moderne, 1927 :

Si l’on définit la « Démocratie » comme le gouvernement du peuple par lui-même, c’est là une véritable impossibilité, une chose qui ne peut pas même avoir une simple existence de fait, pas plus à notre époque qu’à n’importe quelle autre ; il ne faut pas se laisser duper par les mots, et il est contradictoire d’admettre que les mêmes hommes puissent être à la fois gouvernants et gouvernés, parce que, pour employer le langage aristotélicien, un même être ne peut être « en acte » et « en puissance » en même temps et sous le même rapport.

Il y a là une relation qui suppose nécessairement deux termes en présence : il ne pourrait y avoir de gouvernés s’il n’y avait aussi des gouvernants, fussent-ils illégitimes et sans autre droit au pouvoir que celui qu’ils se sont attribué eux-mêmes ; mais la grande habileté des dirigeants, dans le monde moderne, est de faire croire au peuple qu’il se gouverne lui-même ; et le peuple se laisse persuader d’autant plus volontiers qu’il en est flatté et que d’ailleurs il est incapable de réfléchir assez pour voir ce qu’il y a là d’impossible.

C’est pour créer cette illusion qu’on a inventé le « suffrage universel » : c’est l’opinion de la majorité qui est supposée faire la loi ; mais ce dont on ne s’aperçoit pas, c’est que l’opinion est quelque chose que l’on peut très facilement diriger et modifier ; on peut toujours, à l’aide de suggestions appropriées, y provoquer des courants allant dans tel ou tel sens déterminé ; nous ne savons plus qui a parlé de « fabriquer l’opinion », et cette expression est tout à fait juste, bien qu’il faille dire, d’ailleurs, que ce ne sont pas toujours les dirigeants apparents qui ont en réalité à leur disposition les moyens nécessaires pour obtenir ce résultat.

Cette dernière remarque donne sans doute la raison pour laquelle l’incompétence des politiciens les plus « en vue » semble n’avoir qu’une importance très relative ; mais, comme il ne s’agit pas ici de démonter les rouages de ce qu’on pourrait appeler la « machine à gouverner », nous nous bornerons à signaler que cette incompétence-même offre l’avantage d’entretenir l’illusion dont nous venons de parler : c’est seulement dans ces conditions, en effet, que les politiciens en question peuvent apparaître comme l’émanation de la majorité, étant ainsi à son image, car la majorité, sur n’importe quel sujet qu’elle soit appelée à donner son avis, est toujours constituée par les incompétents, dont le nombre est incomparablement plus grand que celui des hommes qui sont capables de se prononcer en parfaite connaissance de cause.
Salam Dormeur,
Après avoir écrit ça, faut dire quoi ?
Vive la dictature théocratique :prudent:
 
C est marrant de se renseigner sur l auteur du texte .
En 1912, peu après son rattachement à l'ésotérisme islamique, René Guénon se marie avec Berthe Loury,
...
René Guénon vit au Caire sous le nom qui lui avait été donné lors de son initiation en 1910 à l'ésotérisme islamique : cheikh Abdel Wahid Yahia, adoptant le costume égyptien traditionnel, parlant arabe et évitant la communauté française d'Égypte.
...
René Guénon meurt le 7 janvier 1951, après avoir prononcé le nom d'Allah

http://fr.wikipedia.org/wiki/René_Guénon

Qui parlait de théocratie ? :P
 
Il a raison, il y a toujours une différence entre gouvernants et gouvernés. Ce ne sont pas les memes personnes et les gouvernants sont au dessus des gouvernés.
Exact, c'est ça l'arnaque de la démocratie, c'est de faire croire au peuple qu'il dirige alors qu'il ne dirige rien du tout. Comme on dit souvent, il y a 3 choses qui dirigent le monde : l'argent, le sexe, le pouvoir...
Il a aussi raison, l'opinion se forge et se contruit et se manipule très facilement par les médias. Par exemple, plus un candidat passe à la télé, plus il obtient de pourcentages dans les votes.
LOL le plus marrant, c'est quand il dit, c'est rassurant que les politiciens soient incompétents car ils ressemblent au peuple, et le peuple est en général incompétent aussi :)
 
Je pencherai vers le despotisme éclairé, mais il parait qu il peut y avoir des dérives :)

Selon Aristote, le meilleur des systèmes est la monarchie (= tout le pouvoir aux mains d'un chef suprême) quand ce chef est bon. Si ce chef est mauvais, la monarchie devient le pire des systèmes, la tyrannie.

Ce même Aristote disait que la démocratie était le meilleur des mauvais systèmes, c'est-à-dire le meilleur système quand on ne peut pas compter sur la vertu des citoyens et des dirigeants!

Je pense qu'en Occident on a compris une leçon importante : le meilleur système est celui qui dilue le pouvoir et qui en donne aussi peu que possible au chef d'État. Parce que le pouvoir corrompt. Et les gens corrompus sont souvent ceux qui sont le plus intéressés par le pouvoir. Alors on est mal barrés aussi longtemps qu'on n'impose pas de freins et de contrepoids à cette soif de pouvoir.
 
Au contraire le système démocratique est le plus pire système de gouvernance jamais conçus, il est fondé sur le mensonge et les techniques pour arriver au pouvoir et gerer les masses

Je te conseille une expérience de pensée : renseigne-toi sur l'Angleterre actuelle. Ensuite, lis le roman d'Orwell "1984" dont l'action se passe à Londres. Et dis-moi à la fin ce qui est préférable entre la démocratie et un État totalitaire.

Autre truc : si la démocratie est le pire des systèmes, pourquoi a-t-il fallu aux communistes construire un mur à Berlin pour empêcher l'exode des Allemands de l'Est?!? :D

Aujourd'hui je regardais un reportage à la télé sur "l'État islamique". Habituellement, on en parle sous l'angle militaire, mais ce reportage s'intéressait à sa capacité... d'administrer les citoyens sous son contrôle, comme le fait tout État digne de ce nom. Eh bien il s'avère que l'État islamique, s'il faut le juger comme État alternatif, est un échec cuisant. Il ne satisfait pas les besoins de base de la population.
 
Salam Aleykoum


L democratie le moins pire des systemes existants. La démocratie le moins pire des systèmes existants.

Telle est la sentence que l'on entend depuis des décennies sans même y réfléchir un tant soit peu.

Les gens se contentent de répéter cette phrase qu'ils ont maintes et maintes fois entendue pensant que sa simple énonciation suffisait à convaincre les personnes de sa véracité.

En réalité cette phrase, dite comme cela, ne signifie absolument rien. Meilleure en quoi ? Qui l'a décrété ? Quelles sont les preuves suffisantes pour mettre tout le monde d'accord ?

Tant de questions dont les réponses constitueraient un lourd fardeau pour ceux s'évertuant à répandre, sans réfléchir, cette "maxime".

La démocratie signifie t-elle moins de pauvreté ?

La démocratie signifie t-elle plus de libertés individuelles ?

La démocratie signifie t-elle une plus grande espérance de vie ?

La démocratie signifie t-elle moins de maladies ?

La démocratie signifie t-elle une nation plus puissante ?

La démocratie signifie t-elle plus de bonheur chez les masses ?

La démocratie signifie t-elle plus de pouvoirs pour les gens ?

La démocratie signifie t-elle moins de corruption ?

A toutes ces questions, l'on pourra trouver un pays "démocratique" et un pays non démocratique dont la comparaison, entre les deux, tournerait à l'avantage du pays non-démocratique.

Ainsi la démocratie le moins pire des systèmes ? Bêtise légendaire reprise, pourtant, en choeur par tant de gens.

La démocratie n'est ni plus ni moins qu'une royauté où le seul pouvoir du peuple se limite à choisir tous les cinqs ans, parmi deux candidats, qui sera le roi pour 5 nouvelles années.

La Suisse n'est pas une démocratie (vis-à-vis de ce qui a été dit plus haut). Les Suisses ont certes, via des initiatives populaires, la possibilité d'intervenir au niveau de la constitution et de la législation mais les mécanismes de mises en oeuvre sont tellement complexes que cela sort du champs de la définition originelle de ce qu'est normalement une démocratie.

La démocratie est la plus grande arnaque qui soit.
 
Dernière édition:
La démocratie est loin d'être parfaite (Sinon Hitler n'aurait jamais été élu) mais ça reste la moins pire de tous les systèmes. Et on ne connait pas d’équivalent. (et qui soit applicable à grande échelle)

Qui n'en connait pas ? Toi ? Car bien des gens ont trouvé, non pas des équivalents, mais des systèmes bien supérieurs.
Bien entendu, de par la relativité de nos esprits, ce que l'un voit comme supérieur, l'autre le verra comme inférieur. De ce fait, évitons de généraliser de la sorte.

René Guénon a bien raison. Les dirigeants sont à l'image des peuples. Incompétents, truands, menteurs. Le supérieur ne peut émaner de l'inférieur (la logique est bien respectée, du - sort le -).
 
Je te conseille une expérience de pensée : renseigne-toi sur l'Angleterre actuelle. Ensuite, lis le roman d'Orwell "1984" dont l'action se passe à Londres. Et dis-moi à la fin ce qui est préférable entre la démocratie et un État totalitaire.

Autre truc : si la démocratie est le pire des systèmes, pourquoi a-t-il fallu aux communistes construire un mur à Berlin pour empêcher l'exode des Allemands de l'Est?!? :D

Aujourd'hui je regardais un reportage à la télé sur "l'État islamique". Habituellement, on en parle sous l'angle militaire, mais ce reportage s'intéressait à sa capacité... d'administrer les citoyens sous son contrôle, comme le fait tout État digne de ce nom. Eh bien il s'avère que l'État islamique, s'il faut le juger comme État alternatif, est un échec cuisant. Il ne satisfait pas les besoins de base de la population.
Le mur de Berlin fut érigé par les Russes pour empêcher les Allemands de l'Ouest de se ruer vers le paradis soviétique. Aucun Allemand de l'Est n'aurait voulu quitter ce paradis terrestre.
 
En réalité cette phrase, dite comme cela, ne signifie absolument rien. Meilleure en quoi ? Qui l'a décrété ? Quelles sont les preuves suffisantes pour mettre tout le monde d'accord ?

Il y a une réponse simple à cette question.

Plus un individu a de pouvoir, plus il est dangereux. Il se peut qu'il soit honnête, une sorte de roi Salomon, mais veut-on vraiment courir ce risque?

Plus un petit groupe a de pouvoir, plus il est dangereux.

Le génie de la démocratie a été de diluer le pouvoir des dirigeants. Le président n'est plus un monarque de droit divin, ou une sorte d'idole façon Big Brother ou Petit Père des Peuples, et des pommes pourries comme Nixon ou MacCarthy finissent par tomber.

La démocratie est le moins pire des systèmes PRÉCISÉMENT parce qu'il donne le moins de pouvoirs possible aux dirigeants individuels et aux partis au pouvoir. De cela on déduit qu'il faut des élections périodiques où tous les citoyens adultes sont électeurs. Il faut aussi des juges pour faire respecter la Constitution, contre le président lui-même si besoin est. Et il faut des médias libres, diversifiés et indépendants.

La démocratie est certes le gouvernement de la majorité, mais plus fondamentalement, c'est le règne des droits de la personne, que même une majorité n'a pas le droit de révoquer.
 
Je pense qu'en Occident on a compris une leçon importante : le meilleur système est celui qui dilue le pouvoir et qui en donne aussi peu que possible au chef d'État.
Le génie de la démocratie a été de diluer le pouvoir des dirigeants.

C'est complètement faux, démocratie ne veut pas dire "chef d'état", tu limites les choses à un seul homme, qui n'est qu'un "représentant" qui au final n'a presqu 'aucun pouvoir.
Regarde aujourd'hui, le pouvoir n'est pas dilué mais se concentre de plus en plus. Les riches deviennent plus riches. Les gens qui accèdent au pouvoir sont les memes , et se reproduisent entre eux. etc
La démocratie est en danger car elle permet une concentration des pouvoirs et des richesses dans les mains d'une infime minorité, qu'on appelle élite. Et dis toi bien que ça va aller de pire en pire, jusqu'à la fin de la démocratie, qu'on approche rapidement.
D'ailleurs la démocratie n'a pas empeché ce problème de concentration des pouvoirs, je ne sais pas si elle l'a accéléré, cela semble n'avoir aucun rapport...Aucun rapport. Je pense que cette concentration des pouvoirs est due à lutte des classes , et que la classe des riches a gagné la lutte.
 
Selon Aristote, le meilleur des systèmes est la monarchie (= tout le pouvoir aux mains d'un chef suprême) quand ce chef est bon. Si ce chef est mauvais, la monarchie devient le pire des systèmes, la tyrannie.

Ce même Aristote disait que la démocratie était le meilleur des mauvais systèmes, c'est-à-dire le meilleur système quand on ne peut pas compter sur la vertu des citoyens et des dirigeants!

Je pense qu'en Occident on a compris une leçon importante : le meilleur système est celui qui dilue le pouvoir et qui en donne aussi peu que possible au chef d'État. Parce que le pouvoir corrompt. Et les gens corrompus sont souvent ceux qui sont le plus intéressés par le pouvoir. Alors on est mal barrés aussi longtemps qu'on n'impose pas de freins et de contrepoids à cette soif de pouvoir.

Pour ma part, j'apprécie beaucoup l'idée des rois philosophes de platon.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Philosophe_roi
 
Il y a une réponse simple à cette question.

Plus un individu a de pouvoir, plus il est dangereux. Il se peut qu'il soit honnête, une sorte de roi Salomon, mais veut-on vraiment courir ce risque?

Plus un petit groupe a de pouvoir, plus il est dangereux.

Le génie de la démocratie a été de diluer le pouvoir des dirigeants. Le président n'est plus un monarque de droit divin, ou une sorte d'idole façon Big Brother ou Petit Père des Peuples, et des pommes pourries comme Nixon ou MacCarthy finissent par tomber.

La démocratie est le moins pire des systèmes PRÉCISÉMENT parce qu'il donne le moins de pouvoirs possible aux dirigeants individuels et aux partis au pouvoir. De cela on déduit qu'il faut des élections périodiques où tous les citoyens adultes sont électeurs. Il faut aussi des juges pour faire respecter la Constitution, contre le président lui-même si besoin est. Et il faut des médias libres, diversifiés et indépendants.

La démocratie est certes le gouvernement de la majorité, mais plus fondamentalement, c'est le règne des droits de la personne, que même une majorité n'a pas le droit de révoquer.

Le gros problème est que de nos jours, la démocratie s'est transformée en particratie, permettant surtout, selon le fonctionnement interne, de faire perdurer certains noms.
 
La démocratie est en danger car elle permet une concentration des pouvoirs et des richesses dans les mains d'une infime minorité, qu'on appelle élite. Et dis toi bien que ça va aller de pire en pire, jusqu'à la fin de la démocratie, qu'on approche rapidement.

Mais tous les systèmes ont le même travers si on part de là! :eek:

La monarchie, l'aristocratie, la démocratie, la théocratie... quel système a vraiment empêché la concentration des pouvoirs? Je préfère encore la démocratie, où il y a quand même plus de contrepoids. En démocratie, les riches n'ont pas toujours ce qu'ils veulent. Le fait que chaque individu compte pour un vote et que les pauvres ou en tout cas la classe moyenne soient majoritaires, avec en plus des médias qui ne sont pas forcément sympathiques aux riches, permet quand même de contenir les ambitions politiques de certains riches! Du moins je crois!
 
La démocratie signifie t-elle moins de pauvreté ?

La démocratie signifie t-elle plus de libertés individuelles ?

La démocratie signifie t-elle une plus grande espérance de vie ?

La démocratie signifie t-elle moins de maladies ?

La démocratie signifie t-elle une nation plus puissante ?

La démocratie signifie t-elle plus de bonheur chez les masses ?

La démocratie signifie t-elle plus de pouvoirs pour les gens ?

La démocratie signifie t-elle moins de corruption ?

A toutes ces questions, l'on pourra trouver un pays "démocratique" et un pays non démocratique dont la comparaison, entre les deux, tournerait à l'avantage du pays non-démocratique.

Chouette tu t'y colles?
Il ne faut pas omettre d'y inclure les monarchies parlementaires, qui sont des quasi democraties (cf definition de democratie)
 
Salam Aleykoum


L democratie le moins pire des systemes existants. La démocratie le moins pire des systèmes existants.

Telle est la sentence que l'on entend depuis des décennies sans même y réfléchir un tant soit peu.

Les gens se contentent de répéter cette phrase qu'ils ont maintes et maintes fois entendue pensant que sa simple énonciation suffisait à convaincre les personnes de sa véracité.

En réalité cette phrase, dite comme cela, ne signifie absolument rien. Meilleure en quoi ? Qui l'a décrété ? Quelles sont les preuves suffisantes pour mettre tout le monde d'accord ?

Tant de questions dont les réponses constitueraient un lourd fardeau pour ceux s'évertuant à répandre, sans réfléchir, cette "maxime".

La démocratie signifie t-elle moins de pauvreté ?

La démocratie signifie t-elle plus de libertés individuelles ?

La démocratie signifie t-elle une plus grande espérance de vie ?

La démocratie signifie t-elle moins de maladies ?

La démocratie signifie t-elle une nation plus puissante ?

La démocratie signifie t-elle plus de bonheur chez les masses ?

La démocratie signifie t-elle plus de pouvoirs pour les gens ?

La démocratie signifie t-elle moins de corruption ?

A toutes ces questions, l'on pourra trouver un pays "démocratique" et un pays non démocratique dont la comparaison, entre les deux, tournerait à l'avantage du pays non-démocratique.

Ainsi la démocratie le moins pire des systèmes ? Bêtise légendaire reprise, pourtant, en choeur par tant de gens.

La démocratie n'est ni plus ni moins qu'une royauté où le seul pouvoir du peuple se limite à choisir tous les cinqs ans, parmi deux candidats, qui sera le roi pour 5 nouvelles années.

La Suisse n'est pas une démocratie (vis-à-vis de ce qui a été dit plus haut). Les Suisses ont certes, via des initiatives populaires, la possibilité d'intervenir au niveau de la constitution et de la législation mais les mécanismes de mises en oeuvre sont tellement complexes que cela sort du champs de la définition originelle de ce qu'est normalement une démocratie.
La démocratie est la plus grande arnaque qui soit.
La Suisse malgré les mécanismes mis en œuvre est le type même de démocratie, aucune tête ne dépasse.

Quant à cette citation:
A toutes ces questions, l'on pourra trouver un pays "démocratique" et un pays non démocratique dont la comparaison, entre les deux, tournerait à l'avantage du pays non-démocratique.
Je te laisse le soin de la prouver par des arguments statistiques officiels.
 
Il y a une réponse simple à cette question.

Plus un individu a de pouvoir, plus il est dangereux. Il se peut qu'il soit honnête, une sorte de roi Salomon, mais veut-on vraiment courir ce risque?

Plus un petit groupe a de pouvoir, plus il est dangereux.

Le génie de la démocratie a été de diluer le pouvoir des dirigeants. Le président n'est plus un monarque de droit divin, ou une sorte d'idole façon Big Brother ou Petit Père des Peuples, et des pommes pourries comme Nixon ou MacCarthy finissent par tomber.

La démocratie est le moins pire des systèmes PRÉCISÉMENT parce qu'il donne le moins de pouvoirs possible aux dirigeants individuels et aux partis au pouvoir. De cela on déduit qu'il faut des élections périodiques où tous les citoyens adultes sont électeurs. Il faut aussi des juges pour faire respecter la Constitution, contre le président lui-même si besoin est. Et il faut des médias libres, diversifiés et indépendants.

La démocratie est certes le gouvernement de la majorité, mais plus fondamentalement, c'est le règne des droits de la personne, que même une majorité n'a pas le droit de révoquer.


Si je comprends bien, l'argument utilisé est que le mérite de la démocratie serait de poser des bornes aux pouvoirs des dirigeants. J'imagine que par là tu entends que ce système est garant de libertés individuelles imprescriptibles.

Je crains que s'il s'agit là du seul argument permettant d'affirmer la prédominance de la "démocratie", alors il sera bien faible.

Tout d'abord il faut savoir qu'une Théocratie de même qu'une Royauté ou encore une Principauté garantissent, elles-aussi, des libertés individuelles que ce soit au travers d'une constitution quelle que soit sa forme (un Livre Saint ou une constitution avec un parlement). Ainsi une "démocratie" (au sens où le seul pouvoir des gens consistent au choix du chef) n'est pas plus garante des libertés individuelles que d'autres systèmes non-démocratiques.

Si l'on prend en compte d'autres critères (le bonheur des peuples, la richesse, la puissance), alors là aussi d'autres systèmes auront fait leur preuve par rapport à d'autres "démocraties". Je ne pense pas qu'un Monégasque ou encore un Saoudien ou encore un Emiratis etc.... soient plus malheureux, plus pauvre, moins puissants, moins libres qu'un Sénégalais qui vit pourtant dans une "démocratie" (voir d'un Français).

Ainsi, tous ces critères ne démontrent en rien la supériorité de la "démocratie" sur les autres systèmes et ne contribuent qu'encore plus à désigner la phrase "la démocratie est le moins pire des systèmes" comme étant une légende.

Quant à ta dernière phrase "La démocratie est certes le gouvernement de la majorité, mais plus fondamentalement, c'est le règne des droits de la personne, que même une majorité n'a pas le droit de révoquer". Il faut savoir qu'en Suisse, le peuple peut modifier la constitution et ainsi intervenir sur les droits qu'elle garantie. Ainsi plus la démocratie existe plus elle permet aux gens de pouvoir révoquer les droits de la personne. Ce que les Suisses ont déjà démontré avec certaines initiatives xénophobes et Islamophobes votées.
 
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