Les enquêteurs avaient pourtant saisi chez lui une kalachnikov et plusieurs kilos de drogue.
Le cas d'un dealer de Seine-Saint-Denis pris la main dans le sac, armé jusqu'aux dents, et pourtant remis en liberté, jeudi dernier, aussitôt après sa garde à vue, suscite l'ire des policiers. L'on serait tenté d'écrire que cette affaire, révélée mercredi par RTL, est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. «Mais les décisions incompréhensibles de certains magistrats se succèdent depuis plusieurs mois, à un rythme effréné, sans que personne ne semble en mesure d'en tirer les leçons», déplore un grand préfet très au fait des questions de sécurité.
Lundi dernier, donc, après une enquête minutieuse, la police judiciaire interpellait à Noisy-le-Sec quatre individus suspects, dont deux très défavorablement «connus des services». Tout est parti d'un simple constat. Un soir, sur les Champs-Élysées, la BAC de Paris fait une recherche sur une rutilante Audi Q7, immatriculée «93» et conduite par des gamins au look tapageur. La police de Seine-Saint-Denis est alors chargée de placer ce petit monde sous surveillance. La vie du principal suspect, propriétaire du véhicule, est passée au crible par le GIR, l'un de ces groupes d'intervention régionaux mis en place par Nicolas Sarkozy pour démanteler les trafics des cités. Et les voyants s'allument tous au rouge. Ses maigres ressources d'intervenant pour le service des sports de la mairie de Noisy sont sans commune mesure avec son train de vie de flambeur.
Quand les enquêteurs le cueillent, avec ses comparses, ils découvrent, stupéfaits, dans son appartement, de quoi le mettre à l'ombre pour un bon moment: 1,6 kg de cocaïne, pour une valeur de 80.000 euros, 3,5 kg de résine de cannabis, mais aussi et surtout un fusil d'assaut kalachnikov, un pistolet automatique avec silencieux -«l'arme des contrats propres et nets», commente un fin connaisseur du milieu-, et un stock de 100 cartouches
Le cas d'un dealer de Seine-Saint-Denis pris la main dans le sac, armé jusqu'aux dents, et pourtant remis en liberté, jeudi dernier, aussitôt après sa garde à vue, suscite l'ire des policiers. L'on serait tenté d'écrire que cette affaire, révélée mercredi par RTL, est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. «Mais les décisions incompréhensibles de certains magistrats se succèdent depuis plusieurs mois, à un rythme effréné, sans que personne ne semble en mesure d'en tirer les leçons», déplore un grand préfet très au fait des questions de sécurité.
Lundi dernier, donc, après une enquête minutieuse, la police judiciaire interpellait à Noisy-le-Sec quatre individus suspects, dont deux très défavorablement «connus des services». Tout est parti d'un simple constat. Un soir, sur les Champs-Élysées, la BAC de Paris fait une recherche sur une rutilante Audi Q7, immatriculée «93» et conduite par des gamins au look tapageur. La police de Seine-Saint-Denis est alors chargée de placer ce petit monde sous surveillance. La vie du principal suspect, propriétaire du véhicule, est passée au crible par le GIR, l'un de ces groupes d'intervention régionaux mis en place par Nicolas Sarkozy pour démanteler les trafics des cités. Et les voyants s'allument tous au rouge. Ses maigres ressources d'intervenant pour le service des sports de la mairie de Noisy sont sans commune mesure avec son train de vie de flambeur.
Quand les enquêteurs le cueillent, avec ses comparses, ils découvrent, stupéfaits, dans son appartement, de quoi le mettre à l'ombre pour un bon moment: 1,6 kg de cocaïne, pour une valeur de 80.000 euros, 3,5 kg de résine de cannabis, mais aussi et surtout un fusil d'assaut kalachnikov, un pistolet automatique avec silencieux -«l'arme des contrats propres et nets», commente un fin connaisseur du milieu-, et un stock de 100 cartouches