HISTORIQUE D'UN DESASTRE
Jusque dans les années 1960, la mer d'Aral, en Asie Centrale, à cheval entre le Kazakhstan et l’Ouzbékistan, alimentée par les puissants fleuves Amou-Daria et Syr-Daria, formait la quatrième plus vaste étendue lacustre du monde, avec une superficie de 66 458 km2.
De nombreuses agglomérations prospéraient autour de ses rivages, notamment grâce à la pêche.
Puis, après 1960, la mer d'Aral perd 75 % de sa surface, 14 mètres de profondeur et 90 % de son volume, ce qui a augmenté la salinité de l'eau, éliminé bon nombre d'espèces dont des poissons. Le sel déposé sur les parties asséchées est transporté par le vent emportant aussi les résidus de pesticides et l'état de santé des humains pâtit gravement. De nombreux villages ont été abandonnés.
C'est une des plus importantes catastrophes environnementales du xxe siècle.
PLANIFICATION SOVIETIQUE
Cet assèchement, dû au détournement des deux fleuves qui alimentaient la zons pour irriguer les champs de coton en Ouzbékistan, résulte de décisions de l'Union soviétique privilégiant cette culture au détriment de la pêche
En 1987, le niveau de la mer d’Aral est si bas qu’elle se scinde: une mer septentrionale au Kazakhstan et une mer méridionale, plus étendue, en Karakalpakie, une des régions de l’Ouzbékistan.
LA VOLONTE D'INVERSER LA SITUATION
L'ancienne partie nord de la mer d'Aral est devenue la Petite Aral
Au Kazakhstan, face à cette catastrophe écologique, économique et sociale, le gouvernement kazakh, avec l'aide de la Banque mondiale décida de construire un barrage de 13 km, afin de créer une entité autonome alimentée par le Syr-Dariade et ainsi de sauver la Petite 'Aral,.
Aucune volonté identique en Ouzbékistan qui privilégie son intensive production de coton.
L'Ouzbékistan est le cinquième producteur après la Chine, les Etats-Unis, l'Inde et le Pakistan.
La Grande Aral continue de s'assécher alors que le barrage permet à la vie de revenir dans la Petite Aral comme le montre la vidéo ci-dessous.
mam
Jusque dans les années 1960, la mer d'Aral, en Asie Centrale, à cheval entre le Kazakhstan et l’Ouzbékistan, alimentée par les puissants fleuves Amou-Daria et Syr-Daria, formait la quatrième plus vaste étendue lacustre du monde, avec une superficie de 66 458 km2.
De nombreuses agglomérations prospéraient autour de ses rivages, notamment grâce à la pêche.
Puis, après 1960, la mer d'Aral perd 75 % de sa surface, 14 mètres de profondeur et 90 % de son volume, ce qui a augmenté la salinité de l'eau, éliminé bon nombre d'espèces dont des poissons. Le sel déposé sur les parties asséchées est transporté par le vent emportant aussi les résidus de pesticides et l'état de santé des humains pâtit gravement. De nombreux villages ont été abandonnés.
C'est une des plus importantes catastrophes environnementales du xxe siècle.
PLANIFICATION SOVIETIQUE
Cet assèchement, dû au détournement des deux fleuves qui alimentaient la zons pour irriguer les champs de coton en Ouzbékistan, résulte de décisions de l'Union soviétique privilégiant cette culture au détriment de la pêche
En 1987, le niveau de la mer d’Aral est si bas qu’elle se scinde: une mer septentrionale au Kazakhstan et une mer méridionale, plus étendue, en Karakalpakie, une des régions de l’Ouzbékistan.
LA VOLONTE D'INVERSER LA SITUATION
L'ancienne partie nord de la mer d'Aral est devenue la Petite Aral
Au Kazakhstan, face à cette catastrophe écologique, économique et sociale, le gouvernement kazakh, avec l'aide de la Banque mondiale décida de construire un barrage de 13 km, afin de créer une entité autonome alimentée par le Syr-Dariade et ainsi de sauver la Petite 'Aral,.
Aucune volonté identique en Ouzbékistan qui privilégie son intensive production de coton.
L'Ouzbékistan est le cinquième producteur après la Chine, les Etats-Unis, l'Inde et le Pakistan.
La Grande Aral continue de s'assécher alors que le barrage permet à la vie de revenir dans la Petite Aral comme le montre la vidéo ci-dessous.
mam