Déjà, merci pour ta réponse.
La contrainte que tu indiques serait les opportunités, en l'occurrence se faire aborder.
Je crois qu'une pratiquante ne se fait pas draguer tout court, à moins qu'elle soit habillée et qu'elle ait une attitude de façon à se faire accoster. Donc, la contrainte ici c'est l'attitude open à la drague, voilée ou non, ce n'est pas digne d'une musulmane. La pudeur est censée être commune aux deux femmes.
Les hommes qui draguent n'approchent que s'ils sentent une ouverture en face, des signaux... La drague, la séduction est un échange de signaux. Ils ont un radar pour ça, et ils savent qui approcher voilée ou pas.
Ensuite, le gars qui ne cherche pas de hlel, admettons qu'il évite les filles voilées et drague la musulmane non voilée, puisqu'il n'est pas visible qu'elle cherche elle aussi un hlel, en supposant qu'elle adopte un minimum une attitude open, le résultat sera le même, la rencontre ne sera pas concluante.
La musulmane non voilée n'a pas un pouvoir en se faisant aborder pour lui faire changer son objectif.
Dans les deux situations, la contrainte est extérieure au voile, le gars n'est juste pas sérieux. J'ai envie de dire tant mieux, et là, la fille voilée s'est empêchée un emmerdement.
Je ne vois pas davantage de contrainte si on parle de musulmane donc pratiquantes, discrètes, baissant les yeux et n'encourageant pas à la frivolité dans ses interactions avec le sexe opposé.
Quant à l'homme qui ne veut pas de femme voilée, ce n'est pas une contrainte, puisqu'il y a autant d'hommes qui veulent des filles voilées. On peut étendre à l'infini ici : celui qui veut une petite, une grosse, une blonde, une arabe, une kabyle, une transgenre que sais-je encore, aucune contrainte inhérente au voile.