Rentrée : les dix travaux d'emmanuel macron

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mam80

la rose et le réséda
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Avant le Conseil des ministres de mercredi, tous vont se retrouver, ce lundi matin, autour du chef de l'Etat, en séminaire de travail, afin de balayer l'ensemble des dossiers. Et ils sont nombreux. Focus sur les dix dossiers de la rentrée.

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Au plan international,
après une tournée en Europe de l'Est sur la question des travailleurs détachés
qui a tourné à l'affrontement verbal avec la Première ministre polonaise
Beata Szydlo,
le président français organise lundi après-midi à l'Élysée une rencontre entre
chefs de gouvernement européens (Allemagne, Italie, Espagne)
et dirigeants africains (Tchad, Niger, Libye) pour tenter de conjuguer les
efforts face à la crise migratoire.





Budget 2018 : ça risque d'être « saignant »
Au ministère de l’Économie, on s'arrache les cheveux pour boucler le budget 2018.
Dans les étages, les notes de services pour grappiller quelques millions d'euros par-ci par-là croisent les dossiers sur la réforme de la taxe d'habitation, la baisse des cotisations salariales ou la hausse de la CSG.
Un casse-tête loin d'être réglé, car il faut en plus ramener, l'an prochain, le déficit public à 2,7 % du PIB.
Le temps presse : le projet de loi de finances sera présenté en Conseil des ministres le 27 septembre. « En 2018, le gouvernement a annoncé 20 Mds€ d'économies, rappelle Mathieu Plane, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).
Pour le moment, nous n'avons pas du tout le détail de ces mesures. Mais le budget 2018 va être saignant !
On ne peut pas faire 20 Mds€ d'économies sans faire mal... »
Où Bercy va-t-il couper ? Les annonces devraient se faire au compte-gouttes dans les semaines qui viennent. Mais la facture risque bien de susciter des levées de boucliers.

D'autant plus que le gouvernement a généré de la déception au cœur de l'été en reculant sur l'une de ses mesures phares en faveur du pouvoir d'achat. La suppression des cotisations salariales ?

Elle se fera finalement en deux temps l'an prochain.
Mais la hausse de la CSG, elle, va bien être appliquée dès le 1er janvier.
« Socialement, tout cela risque d'être difficile à gérer, car certaines parties de la population, les retraités en tête, risquent de ne pas apprécier », prévient Matthieu Plane.
Pas certain dans ce contexte que les mesures qui bénéficieront aux Français les plus riches passent bien. La réforme de l'ISF et le plafonnement forfaitaire unique à 30 % des revenus du capital devraient en effet vite entrer en vigueur...

Autre sujet sensible, et variable d'ajustement facile pour réaliser des économies in extremis :

les fonctionnaires. 120 000 postes doivent être supprimés pendant le quinquennat.
Les états généraux de la fonction publique en septembre devraient justement lancer des discussions sur la mobilité des fonctionnaires, le point d'indice...
« Le point d'indice pourrait être réévalué fonction publique par fonction publique, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui, glisse Anne Guyot- Welke, la secrétaire générale de Solidaires-Finances publiques.
Cela nous inquiète vraiment. »


Retraites : les régimes spéciaux en ligne de mire
La fin des régimes spéciaux des retraites.


En mars, lors d'une interview à notre journal, il avait indiqué : « Un euro versé pour cotisation ouvrira droit aux mêmes droits, quels que soient votre secteur, votre catégorie ou votre statut. »

En ligne de mire : ces milliers d'employés de la RATP, d'EDF, de GDF, de la Défense, du Parlement ou de la SNCF, aux régimes plus avantageux.
Mais pas question de toucher au modèle par répartition, à l'âge légal de départ à la retraite (62 ans) ou à la durée de cotisation.


Code du travail : Macron joue très gros

Attention, réforme explosive. Le dépoussiérage du Code de travail annoncé par Emmanuel Macron durant la compagne présidentielle est LA réforme qui peut faire descendre une majorité de Français dans la rue.
Si l'objectif du gouvernement est de sortir la France du chômage de masse (9,5 %) en donnant « plus de liberté et de sécurité, tant à l'employeur qu'au salarié », les syndicats craignent surtout une plus grande précarité.


Au lendemain du second tour des législatives, fin juin, la CGT et Solidaires avaient donné le ton en prenant date pour un troisième tour social, avec un appel à manifester le 12 septembre. Leur mot d'ordre : « Non au démantèlement du Code du travail. »

La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a préparé sa réforme dans le plus grand secret. Si des réunions ont été organisées tout l'été avec les partenaires sociaux, seules quelques bribes leur ont été présentées la semaine dernière. Une trentaine de pages sur les 150 à 200 pages, avec interdiction de les emporter ou photographier.

LA SUITE sur
http://www.leparisien.fr/economie/rentree-les-dix-travaux-d-emmanuel-macron-28-08-2017-7217865.php


mam
 
Il pourrait y avoir des critères d’admission pour l’entrée à la FAC, qui auparavant était libre, comme écrit dans la loi. Cette mesure pourrait bien faire augmenter le taux de chômage assez sérieusement, comme les entrées à la FAC sont favorisées par le taux de chômage : on entre à la FAC en attendant, parce qu’il n’y a rien.
Cette réforme aussi fait craindre des réactions :

Journal Le Parisien a dit:
C'est peu de dire que le dossier est épineux, voire traumatique pour la classe politique : une tentative de réforme de l'accès à l'enseignement supérieur a causé les premiers remous de Mai 68.

D’accord, utiliser la FAC comme voie de garage ou pour faire du gardiennage, c’est un problème, mais deux choses : on a un taux de chômage élevé et les patrons veulent des gens diplômés même pour les emplois au SMIC.
 
Il pourrait y avoir des critères d’admission pour l’entrée à la FAC, qui auparavant était libre, comme écrit dans la loi. Cette mesure pourrait bien faire augmenter le taux de chômage assez sérieusement, comme les entrées à la FAC sont favorisées par le taux de chômage : on entre à la FAC en attendant, parce qu’il n’y a rien.
Cette réforme aussi fait craindre des réactions :



D’accord, utiliser la FAC comme voie de garage ou pour faire du gardiennage, c’est un problème, mais deux choses : on a un taux de chômage élevé et les patrons veulent des gens diplômés même pour les emplois au SMIC.


Je pense qu'il est question, dans l'article du code du travail.....
Les étudiants qui travaillent pendant les congés ne sont pas encore rentrés

et ceux qui poursuivent ne sont pas encore là non plus

Ils ne vont pas être d'accord avec les cdd ...... et autres
car, ce à quoi ils aspirent après l obtention de leur diplôme, c'est un CDI !!!

d'où la référence à "mai 68"

mam
 
Curieuse de voir ce que cela va donner dans les rues...

En principe, entre les étudiants qui n'ont pas été pris à la fac malgré de bons dossiers à cause du tirage au sort (alors que des cancres ont eu une place), les étudiants qui ont peur pour leur avenir, les travailleurs précaires qui sont de plus en plus précarisés, les salariés qui ont peur de perdre leur emploi plus facilement, les retraités qui ont peur de se faire pomper leur retraite et les salariés avec régimes spéciaux qui ont peur de perdre leurs avantages, cela risque d'être explosif!

Mais je n'en suis pas certaine, vu que c'est aussi à cause d'une bonne partie de ces personnes que l'on se retrouve avec Macron, sa clique gouvernementale et la majorité parlementaire de son parti.
 
Curieuse de voir ce que cela va donner dans les rues...

En principe, entre les étudiants qui n'ont pas été pris à la fac malgré de bons dossiers à cause du tirage au sort (alors que des cancres ont eu une place), les étudiants qui ont peur pour leur avenir, les travailleurs précaires qui sont de plus en plus précarisés, les salariés qui ont peur de perdre leur emploi plus facilement, les retraités qui ont peur de se faire pomper leur retraite et les salariés avec régimes spéciaux qui ont peur de perdre leurs avantages, cela risque d'être explosif!

Mais je n'en suis pas certaine, vu que c'est aussi à cause d'une bonne partie de ces personnes que l'on se retrouve avec Macron, sa clique gouvernementale et la majorité parlementaire de son parti.

l'avenir nous le dira
mais il est indéniable que tout cela est très bien enrobé, genre paquet cadeau

mam
 
CSG des enseignants : Bercy confirme des compensations

Le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer a fait planer le doute sur l’éventualité d’une compensation de la hausse de la CSG pour les enseignants.

Mais Bercy précise que la contrepartie envisagée concerne bien l’ensemble des fonctionnaires.

Les enseignants bénéficieront-ils d’une compensation à la hausse à venir de leur CSG ? Le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a laissé planer un doute sur cette éventualité ce lundi, en répondant évasivement à une question sur le sujet, au micro de BFMTV et RMC. Mais Bercy nous a précisé que la mesure de compensation envisagée visera “tous les fonctionnaires”.

Interpellé sur les effets néfastes de la hausse de la CSG, le ministre de l’Education a commencé par rappeler que d’autres mesures permettraient aux enseignants de gagner du pouvoir d’achat.
“Par exemple, lorsque nous prenons la mesure “devoirs faits”, qui va contribuer à aider les élèves à faire leurs devoirs dans les établissements, nous payons des heures supplémentaires.
Donc je suis évidemment attentif à cette question du pouvoir d’achat”.
Il a aussi souligné qu’une revalorisation des rémunérations des enseignants était en cours et devait se poursuivre.
>> A lire aussi : Retraités, serez-vous touchés par la hausse de la CSG en 2018 ?
Puis, devant l’insistance de Jean-Jacques Bourdin, Jean-Michel Blanquer a fini par lâcher : “Non, je n’ai pas dit que j’allais compenser (la hausse de la CSG, NDLR)”. Avant d’ajouter : “vous êtes en train d’aborder un sujet fonction publique, beaucoup plus général, beaucoup plus délicat, (...) vous voyez bien qu’il y a des questions de long terme, des questions structurelles, auxquelles on ne répond certainement pas d’un claquement de doigts”.
De fait, ce sujet concerne l’ensemble des fonctionnaires. Alors que les salariés du privé bénéficieront d’une baisse de cotisations plus élevée que la hausse de la CSG, les agents du public doivent, eux, faire l’objet de compensations spécifiques afin d’éviter que ce relèvement de taxe ne les pénalise. C’est pourquoi Bercy a indiqué il y a quelques jours que des discussions seraient menées dès l’automne 2017 afin de définir les modalités de cette contrepartie.

>> A lire aussi : Hausse de la CSG : le plan du gouvernement pour compenser les indépendants

Et à en croire le ministère de l’Action et des Comptes publics, en charge de ces discussions, les compensations devraient bien englober les enseignants. “Nous proposerons une modalité de compensation de la hausse de la CSG pour les fonctionnaires, qui s’appliquera à tous les fonctionnaires”, nous indique le ministère. Frédéric Marchand, secrétaire national du syndicat UNSA Education (n°2 en termes de représentativité), confirme lui aussi que le ministre de l’Action et des Comptes publics Gérald Darmanin leur a promis des compensations. Dossier à suivre dans les prochaines semaines…

http://www.capital.fr/economie-poli...m_medium=email&utm_source=nl-cap-matinale-eco

mam
 
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