Certains livres scolaires ne seront pas disponibles à la rentrée prévue jeudi 5 septembre. «Plusieurs manuels ont fait l’objet d’une refonte totale. Il s’agit des livres d’arabe, de français, des sciences naturelles et des mathématiques des 3e et 4e années de l’enseignement primaire. Les manuels des 1re et 2e années n’ont subi que des modifications partielles», explique Ahmed Filali Anssari, président de l’Association marocaine des éditeurs.
La rédaction, la refonte ou la suppression de certains chapitres dans les livres concernés ayant nécessité plusieurs va-et-vient entre les éditeurs et le ministère de l’Education, les bons à tirer n’ont été signés que vers fin juillet, début août.
Par conséquent, les livres ne seraient livrés aux librairies que vers la fin du mois de septembre. Un délai attribué au fait que ces livres seront imprimés à l’étranger en raison de la réactivité des imprimeurs européens. L’impression au Maroc de plusieurs centaines de milliers d’exemplaires aurait nécessité plusieurs mois et renverrait à des délais inconcevables.
Les éditeurs assurent que les prix publics de vente resteront inchangés. D’ailleurs, ces derniers sont fixés par le ministère de l’Education nationale et n’ont aucun ajustement depuis 17 ans pour certains titres. «Cela fait plusieurs années que nous demandons la révision des prix de vente, sans succès», signale l’Association des éditeurs.
Le problème de la disponibilité des livres scolaires est récurrent. Chaque rentrée est l’occasion de revoir les manuels mais pour les éditeurs, si les bons à tirer ne sont pas remis vers le mois de janvier, il est impossible d’imprimer les manuels dans les délais.
La mise en œuvre de la charte de l’éducation en 1999 a débouché sur la suppression du livre unique. Depuis 2002, le ministère homologue jusqu’à 7 manuels par niveau. Ils sont proposés aux élèves soit par les académies, soit par les écoles.
Le nombre d’ouvrages scolaires utilisés chaque année s’élève à une quinzaine de millions, dont 30% réédités chaque année sur un financement du budget général. Le montant s’élève à près de 350 millions de DH dédiés à l’opération 1 million de cartables, qui touche en réalité 4,36 millions d’élèves et qui est déployée par le ministère de l’Intérieur dans le cadre de l’INDH.
Les 70% restants sont financés par les ménages. Il s’agit des livres utilisés dans l’enseignement privé. Les éditeurs soulignent que, dans le public, les 4 livres des principales matières (arabe, mathématiques, éveil artistique et activités scientifiques) coûtent 42 DH, contre plus de 300 DH pour le privé.
La rédaction, la refonte ou la suppression de certains chapitres dans les livres concernés ayant nécessité plusieurs va-et-vient entre les éditeurs et le ministère de l’Education, les bons à tirer n’ont été signés que vers fin juillet, début août.
Par conséquent, les livres ne seraient livrés aux librairies que vers la fin du mois de septembre. Un délai attribué au fait que ces livres seront imprimés à l’étranger en raison de la réactivité des imprimeurs européens. L’impression au Maroc de plusieurs centaines de milliers d’exemplaires aurait nécessité plusieurs mois et renverrait à des délais inconcevables.
Les éditeurs assurent que les prix publics de vente resteront inchangés. D’ailleurs, ces derniers sont fixés par le ministère de l’Education nationale et n’ont aucun ajustement depuis 17 ans pour certains titres. «Cela fait plusieurs années que nous demandons la révision des prix de vente, sans succès», signale l’Association des éditeurs.
Le problème de la disponibilité des livres scolaires est récurrent. Chaque rentrée est l’occasion de revoir les manuels mais pour les éditeurs, si les bons à tirer ne sont pas remis vers le mois de janvier, il est impossible d’imprimer les manuels dans les délais.
La mise en œuvre de la charte de l’éducation en 1999 a débouché sur la suppression du livre unique. Depuis 2002, le ministère homologue jusqu’à 7 manuels par niveau. Ils sont proposés aux élèves soit par les académies, soit par les écoles.
Le nombre d’ouvrages scolaires utilisés chaque année s’élève à une quinzaine de millions, dont 30% réédités chaque année sur un financement du budget général. Le montant s’élève à près de 350 millions de DH dédiés à l’opération 1 million de cartables, qui touche en réalité 4,36 millions d’élèves et qui est déployée par le ministère de l’Intérieur dans le cadre de l’INDH.
Les 70% restants sont financés par les ménages. Il s’agit des livres utilisés dans l’enseignement privé. Les éditeurs soulignent que, dans le public, les 4 livres des principales matières (arabe, mathématiques, éveil artistique et activités scientifiques) coûtent 42 DH, contre plus de 300 DH pour le privé.
Rentrée scolaire: Les éditeurs pas encore prêts
Certains livres scolaires ne seront pas disponibles à la rentrée prévue jeudi 5 septembre. «Plusieurs manuels ont fait l’objet d’une refonte totale. Il s’agit des livres d’arabe, de français, des sciences naturelles et des mathématiques des 3e et 4e années de l’enseignement primaire. Les manuels...
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