Promesse du candidat Hollande, le retour (partiel) à la retraite à 60 ans se précise. Il devrait faire partie des premières réformes auxquelles doit s'attaquer le gouvernement Ayrault. Le dispositif est "à l'ordre du jour" du prochain conseil des ministres, a annoncé récemment Jean-Marc Ayrault. Une mesure dont un sondage réalisé par l'Ifop pour Sud-Ouest Dimanche et publié samedi montre la popularité : sept Français sur dix s'y disent favorables. Outre les personnes ayant entamé leur vie professionnelle tôt, et à jour de leurs 41 annuités de cotisations, il pourrait concerner, avec un petit coup de pouce, les mères de famille ayant commencé à travailler avant 19 ans, et dont les périodes de congé maternité pourraient aussi être prises en compte.
Retraites : le gouvernement envisage un geste pour les mères de famille
Cette hypothèse, évoquée ce week-end par le Journal du Dimanche, trouve de plus en plus d'échos au sein du gouvernement. Dernière en date à l'évoquer : Najat Vallaud-Belkacem. "A priori, dans les périodes qui devraient être prises en considération pour ce départ possible à la retraite à 60 ans pour ceux qui ont commencé travaillé jeunes, seront comptabilisées les périodes de maternité", a déclaré la porte-parole du gouvernement, qui est aussi ministre des Droits des femmes, sur I-télé. "Toute la question est de savoir sur quelle durée exactement, et là, ça fera l'objet d'une concertation puis d'une décision de Marisol Touraine", la ministre des Affaires sociales, "et du Premier ministre".
"Tenir l'équilibre des comptes publics"
Dimanche, c'est son collègue en charge du Travail, Michel Sapin, qui avait indiqué que peut-être "un peu plus d'avantages" pourraient être octroyés aux femmes ayant eu des enfants et ayant commencé à travailler à 18 ou 19 ans pour partir à la retraite à 60 ans.
Pourquoi ce bonus ? Tout simplement, comme l'avait révélé la semaine dernière le journal économique Les Echos, parce que la réforme devrait se révéler moins coûteuse que prévu, puisqu'elle ne devrait concerner qu'un nombre limité de salariés, bien en-deçà des estimations avancées par le PS pendant la campagne présidentielle. Du coup, le gouvernement pourrait avoir une certaine latitude pour étendre quelque peu le dispositif. Tout doit se décanter dans les prochains jours : Marisol Touraine présentera mercredi en conseil des ministres les modalités du décret qui permettra aux salariés ayant commencé à travailler avant 17 ans et cotisé 41 annuités de partir à 60 ans à taux plein, au lieu de 62 ans en vertu de la réforme de 2010.
Dans la législation actuelle, au titre de la maternité, seuls quatre trimestres au maximum peuvent être pris en compte pour le calcul des cotisations. Ce qui pourrait donc être revu à la hausse dans la version attendue mercredi du fameux décret. Mais en l'état actuel des choses, plusieurs autres questions restent à trancher, notamment sur la prise en compte d'autres périodes non travaillées comme les congés maladie ou le chômage. Interrogée sur une prise en compte des périodes de chômage, la porte-parole gouvernementale a répondu lundi : "je sais que c'est une des revendications des organisations syndicales reçues. Il s'agit en réalité de tenir un équilibre entre la nécessité de remettre de la justice" et "tenir l'équilibre des comptes publics".
Retraites : le gouvernement envisage un geste pour les mères de famille
Cette hypothèse, évoquée ce week-end par le Journal du Dimanche, trouve de plus en plus d'échos au sein du gouvernement. Dernière en date à l'évoquer : Najat Vallaud-Belkacem. "A priori, dans les périodes qui devraient être prises en considération pour ce départ possible à la retraite à 60 ans pour ceux qui ont commencé travaillé jeunes, seront comptabilisées les périodes de maternité", a déclaré la porte-parole du gouvernement, qui est aussi ministre des Droits des femmes, sur I-télé. "Toute la question est de savoir sur quelle durée exactement, et là, ça fera l'objet d'une concertation puis d'une décision de Marisol Touraine", la ministre des Affaires sociales, "et du Premier ministre".
"Tenir l'équilibre des comptes publics"
Dimanche, c'est son collègue en charge du Travail, Michel Sapin, qui avait indiqué que peut-être "un peu plus d'avantages" pourraient être octroyés aux femmes ayant eu des enfants et ayant commencé à travailler à 18 ou 19 ans pour partir à la retraite à 60 ans.
Pourquoi ce bonus ? Tout simplement, comme l'avait révélé la semaine dernière le journal économique Les Echos, parce que la réforme devrait se révéler moins coûteuse que prévu, puisqu'elle ne devrait concerner qu'un nombre limité de salariés, bien en-deçà des estimations avancées par le PS pendant la campagne présidentielle. Du coup, le gouvernement pourrait avoir une certaine latitude pour étendre quelque peu le dispositif. Tout doit se décanter dans les prochains jours : Marisol Touraine présentera mercredi en conseil des ministres les modalités du décret qui permettra aux salariés ayant commencé à travailler avant 17 ans et cotisé 41 annuités de partir à 60 ans à taux plein, au lieu de 62 ans en vertu de la réforme de 2010.
Dans la législation actuelle, au titre de la maternité, seuls quatre trimestres au maximum peuvent être pris en compte pour le calcul des cotisations. Ce qui pourrait donc être revu à la hausse dans la version attendue mercredi du fameux décret. Mais en l'état actuel des choses, plusieurs autres questions restent à trancher, notamment sur la prise en compte d'autres périodes non travaillées comme les congés maladie ou le chômage. Interrogée sur une prise en compte des périodes de chômage, la porte-parole gouvernementale a répondu lundi : "je sais que c'est une des revendications des organisations syndicales reçues. Il s'agit en réalité de tenir un équilibre entre la nécessité de remettre de la justice" et "tenir l'équilibre des comptes publics".