Lélite du golfe Persique sattend à la chute de Moubarak en Egypte, rapporte le New York Times. Mais elle ne sestime pas menacée : pour elle, la rente pétrolière suffit à compenser labsence de démocratie.
Phrase du jour. Lorsquon lui demande si une vague démocratique ne risque pas de déstabiliser le Moyen-Orient bien plus encore quun Iran atomique, lun des piliers de la famille royale saoudienne, le prince Turki al-Faisal al-Saoud rétorque : Je nen sais rien ; en Arabie Saoudite, nous navons ni armes nucléaires, ni démocratie
En Arabie Saoudite, le taux de chômage, officiellement de 11 %, serait en réalité supérieur à 25 %. Encore ne sagit-il que de la population mâle. Léconomie nationale, peu dynamique en dehors du secteur pétrolier, nabsorbe quà peine un tiers des 200 000 jeunes saoudiens qui chaque année entrent sur le marché du travail. Les emplois les plus pénibles, dans le pétrole, la construction ou lentretien, sont essentiellement occupés par des étrangers (surtout Indiens, Egyptiens, Pakistanais, Bangladais ou Yéménites). Ces étrangers sont plus de 5 millions dans le royaume, qui compte 27 millions de Saoudiens.
Olivier Arvisais cite enfin un article publié par le quotidien Arab News :
La plupart des [jeunes hommes saoudiens] sont dépendants de leurs familles. La plupart dentre eux ne veulent pas que la situation change tant quils peuvent manger, vivre librement et conduire leurs voitures qui ont été achetées par leurs familles, qui leur donnent aussi une allocation mensuelle.
le Monde
Phrase du jour. Lorsquon lui demande si une vague démocratique ne risque pas de déstabiliser le Moyen-Orient bien plus encore quun Iran atomique, lun des piliers de la famille royale saoudienne, le prince Turki al-Faisal al-Saoud rétorque : Je nen sais rien ; en Arabie Saoudite, nous navons ni armes nucléaires, ni démocratie
En Arabie Saoudite, le taux de chômage, officiellement de 11 %, serait en réalité supérieur à 25 %. Encore ne sagit-il que de la population mâle. Léconomie nationale, peu dynamique en dehors du secteur pétrolier, nabsorbe quà peine un tiers des 200 000 jeunes saoudiens qui chaque année entrent sur le marché du travail. Les emplois les plus pénibles, dans le pétrole, la construction ou lentretien, sont essentiellement occupés par des étrangers (surtout Indiens, Egyptiens, Pakistanais, Bangladais ou Yéménites). Ces étrangers sont plus de 5 millions dans le royaume, qui compte 27 millions de Saoudiens.
Olivier Arvisais cite enfin un article publié par le quotidien Arab News :
La plupart des [jeunes hommes saoudiens] sont dépendants de leurs familles. La plupart dentre eux ne veulent pas que la situation change tant quils peuvent manger, vivre librement et conduire leurs voitures qui ont été achetées par leurs familles, qui leur donnent aussi une allocation mensuelle.
le Monde