RSA : le face-à-face Martin Hirsch-Laurent Wauquiez

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Casablanca d'antan
VIB
Convention sur la justice sociale de l'UMP mercredi 8 juin. Jean-François Copé veut clore la polémique sur le RSA lancée par Laurent Wauquiez. Le secrétaire d'État aux Affaires européennes veut obliger toute personne qui touche l'allocation à effectuer gratuitement un travail d'intérêt général de cinq heures par semaine. Martin Hirsch, l'ancien Haut Commissaire aux solidarités actives de Nicolas Sarkozy, est invité à défendre sa réforme en terrain hostile.

Pour mettre en scène la réconciliation entre les deux hommes, le secrétaire général de l'UMP a habilement balisé le terrain. Oui, affirme-t-il sur scène, il soutient la démarche du président de la Droite sociale venu une nouvelle fois dénoncer "l'assistanat", un thème cher à toute une partie de l'électorat de droite. Mais il défend aussi vigoureusement le RSA, dont la principale innovation a justement été de verser une fraction de l'allocation aux personnes qui reprennent un travail pour les inciter à retrouver un emploi.

Et présente la proposition de compromis de l'UMP, susceptible de rassembler Hirsch et Wauquiez : la création d'un contrat unique d'insertion (CUI) de 5 à 10 heures par semaine, rémunéré pour les bénéficiaires du RSA qui ne travaillent pas, avec une baisse de l'allocation après deux refus. En réalité, cette sanction est déjà inscrite dans la loi. Et les collectivités peuvent déjà proposer des CUI de 20 heures aux bénéficiaires du RSA. Une mesure très limitée donc, mais qui a le mérite de ne pas faire perdre la face à Laurent Wauquiez, dont la sortie semble avoir été très appréciée parmi les militants UMP, à en juger par les applaudissements de la salle.

Le Point
 
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