Ruby, lescort girl qui décontenance le Maroc
A Casablanca, les médias veulent oublier lorigine marocaine de Ruby, la beauté qui fait vaciller Silvio Berlusconi. Et pour cause, lopinion publique est très sensible à lhonneur de la femme marocaine.
El Cavaliere escort girl Italie prostituée prostitution Ruby Silvio Berlusconi Zahia
«Ruby, la Marrocchina». La presse italienne rappelle avec insistance le pays dorigine de celle qui fait trembler Silvio Berlusconi et son gouvernement. Mais au Maroc, son histoire ne déchaîne pas les passions. Ses frasques sexuelles avec Il Cavaliere ont bien sûr fait les choux gras de la presse people qui a souligné les ravages de «son charme mauresque», faisant souvent le parallèle avec Zahia, lautre maghrébine qui avait fait tourner la tête des stars du football français.
Ses lèvres charnues, ses formes éloquentes, ses poses lascives, son sourire coquin ont été exposés à longueur de tabloïds. Lhistoire aussi de cette fille du peuple, née en 1992 à Fquih Ben Saleh, une bourgade rurale connue pour limmigration massive de ses habitants vers les cieux plus cléments de lItalie.
Lorsque le Guardian a révélé la véritable identité de la jeune Karima El Mahroug alias Ruby, les quelques journaux qui ont relaté son parcours chaotique de sa ville natale jusquaux villas luxueuses de la jet-set italienne ont surtout souligné la déshérence de ces filles de joie qui comme elle, quittent leur patrie à cause de la misère.
«Cette pauvreté, Karima veut léloigner de sa vie. Poursuivant le bonheur et la célébrité, elle senfuit de chez elle» relate avec empathie la presse. Et lorsque La Repubblica publie les photos de sa maison familiale, un édifice délabré à Letojanni, petite cité de la province de Messine en Sicile, cest surtout de la compassion qu'éprouve la presse marocaine.
Et pour la dédouaner un peu, on parle des autres filles de lécurie Berlusconi, en mettant laccent sur le caractère à part de son origine étrangère:
«Avant Karima, il y a eu Noemi, Patrizia, Barbara, Nicole Et toutes ont déclaré être intimes avec le Cavaliere. Mais Karima est spéciale: dans cette galerie de jeunes beautés dangereusement proches du septuagénaire Berlusconi, elle est la première étrangère qui a réussi à vraiment faire parler d'elle.»
Aucune leçon de morale, y compris dans la presse populiste ou conservatrice, ne vient entacher la sombre histoire de cette pauvre hère, présentée presque comme une Cendrillon. Mais lors dun passage à la télévision italienne en janvier dernier, lescort girl avait tenté démouvoir le public en expliquant qu'elle avait été opprimée dans sa jeunesse, violée par ses oncles à lâge de 9 ans et mise à la porte par un père violent à 12 après avoir été aspergée deau bouillante parce quelle voulait se convertir au catholicisme.
La presse marocaine a pris alors ses distances avec cette jeune fille à la vie dissolue, refusant de souligner sa «marocanité». Karima est redevenue Ruby, une italienne à la lointaine origine marocaine.
A Casablanca, les médias veulent oublier lorigine marocaine de Ruby, la beauté qui fait vaciller Silvio Berlusconi. Et pour cause, lopinion publique est très sensible à lhonneur de la femme marocaine.
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«Ruby, la Marrocchina». La presse italienne rappelle avec insistance le pays dorigine de celle qui fait trembler Silvio Berlusconi et son gouvernement. Mais au Maroc, son histoire ne déchaîne pas les passions. Ses frasques sexuelles avec Il Cavaliere ont bien sûr fait les choux gras de la presse people qui a souligné les ravages de «son charme mauresque», faisant souvent le parallèle avec Zahia, lautre maghrébine qui avait fait tourner la tête des stars du football français.
Ses lèvres charnues, ses formes éloquentes, ses poses lascives, son sourire coquin ont été exposés à longueur de tabloïds. Lhistoire aussi de cette fille du peuple, née en 1992 à Fquih Ben Saleh, une bourgade rurale connue pour limmigration massive de ses habitants vers les cieux plus cléments de lItalie.
Lorsque le Guardian a révélé la véritable identité de la jeune Karima El Mahroug alias Ruby, les quelques journaux qui ont relaté son parcours chaotique de sa ville natale jusquaux villas luxueuses de la jet-set italienne ont surtout souligné la déshérence de ces filles de joie qui comme elle, quittent leur patrie à cause de la misère.
«Cette pauvreté, Karima veut léloigner de sa vie. Poursuivant le bonheur et la célébrité, elle senfuit de chez elle» relate avec empathie la presse. Et lorsque La Repubblica publie les photos de sa maison familiale, un édifice délabré à Letojanni, petite cité de la province de Messine en Sicile, cest surtout de la compassion qu'éprouve la presse marocaine.
Et pour la dédouaner un peu, on parle des autres filles de lécurie Berlusconi, en mettant laccent sur le caractère à part de son origine étrangère:
«Avant Karima, il y a eu Noemi, Patrizia, Barbara, Nicole Et toutes ont déclaré être intimes avec le Cavaliere. Mais Karima est spéciale: dans cette galerie de jeunes beautés dangereusement proches du septuagénaire Berlusconi, elle est la première étrangère qui a réussi à vraiment faire parler d'elle.»
Aucune leçon de morale, y compris dans la presse populiste ou conservatrice, ne vient entacher la sombre histoire de cette pauvre hère, présentée presque comme une Cendrillon. Mais lors dun passage à la télévision italienne en janvier dernier, lescort girl avait tenté démouvoir le public en expliquant qu'elle avait été opprimée dans sa jeunesse, violée par ses oncles à lâge de 9 ans et mise à la porte par un père violent à 12 après avoir été aspergée deau bouillante parce quelle voulait se convertir au catholicisme.
La presse marocaine a pris alors ses distances avec cette jeune fille à la vie dissolue, refusant de souligner sa «marocanité». Karima est redevenue Ruby, une italienne à la lointaine origine marocaine.