Abdelillah Benkirane maintient ses propos. Il affirme que Abbas El Fassi lui a fourni la liste des ministrables et quil était daccord sur la répartition des portefeuilles. De son côté, le patron de lIstiqlal accuse le chef du gouvernement désigné de ne pas tenir ses engagements. Alors qui croire? Quimporte la réponse. Ce qui est sûr, cest que la nouvelle majorité est mal en point. Avant même que le nouveau gouvernement ne soit ni nommé ni investi par le Parlement, on saperçoit que le ciment de cette coalition ne tient pas. Dans les milieux politiques, on évoque, avec insistance, les réserves du Cabinet royal, sur des noms de ministrables. Ces remarques concernent les quatre partis politiques de la majorité.
Pour lIstiqlal qui a obtenu 60 sièges, les choses se compliquent. Dailleurs, la formation du gouvernement a été un révélateur du malaise que vit ce parti. Depuis le début de ce processus, le camp des adversaires de Abbas El Fassi, grossit de jour en jour. On lui reproche dêtre obnubilé par le prochain congrès du parti au point de sen mêler les pinceaux. Un paramètre qui a dominé dans le choix des ministrables de lIstiqlal. Aujourdhui, des membres du parti sont persuadés que la gestion des négociations pour la formation du gouvernement a obéi aux contraintes de la préparation déjà lancée du prochain congrès de lIstiqlal, prévu en 2012. Au lieu de choisir les compétences pour continuer les réformes et mettre en uvre les dispositions de la nouvelle Constitution, le chef du gouvernement sortant a procédé autrement. Inversant la méthodologie, Abbas El Fassi avait des noms quil fallait caser. Et cest en fonction de ces profils quil aurait choisi les portefeuilles. «Comme le niveau scolaire de certains ministrables nest pas au top, il sest contenté de départements moyens», affirme un membre du bureau exécutif. En agissant ainsi, il a cherché à satisfaire les pressions de lobbys ayant un poids électoral dans le parti. Du moins au stade des premières propositions. Cest ainsi que les postes ministériels ont été répartis dans le but dobtenir le soutien de ces notables lors du prochain congrès. Cette répartition a poussé des responsables du parti à tourner en dérision le prochain exécutif, pour le qualifier de «gouvernement du congrès».
http://www.leconomiste.com/article/890047-rude-epreuve-pour-l-istiqlal
Pour lIstiqlal qui a obtenu 60 sièges, les choses se compliquent. Dailleurs, la formation du gouvernement a été un révélateur du malaise que vit ce parti. Depuis le début de ce processus, le camp des adversaires de Abbas El Fassi, grossit de jour en jour. On lui reproche dêtre obnubilé par le prochain congrès du parti au point de sen mêler les pinceaux. Un paramètre qui a dominé dans le choix des ministrables de lIstiqlal. Aujourdhui, des membres du parti sont persuadés que la gestion des négociations pour la formation du gouvernement a obéi aux contraintes de la préparation déjà lancée du prochain congrès de lIstiqlal, prévu en 2012. Au lieu de choisir les compétences pour continuer les réformes et mettre en uvre les dispositions de la nouvelle Constitution, le chef du gouvernement sortant a procédé autrement. Inversant la méthodologie, Abbas El Fassi avait des noms quil fallait caser. Et cest en fonction de ces profils quil aurait choisi les portefeuilles. «Comme le niveau scolaire de certains ministrables nest pas au top, il sest contenté de départements moyens», affirme un membre du bureau exécutif. En agissant ainsi, il a cherché à satisfaire les pressions de lobbys ayant un poids électoral dans le parti. Du moins au stade des premières propositions. Cest ainsi que les postes ministériels ont été répartis dans le but dobtenir le soutien de ces notables lors du prochain congrès. Cette répartition a poussé des responsables du parti à tourner en dérision le prochain exécutif, pour le qualifier de «gouvernement du congrès».
http://www.leconomiste.com/article/890047-rude-epreuve-pour-l-istiqlal