Ryanair et la RAM

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Il y a seulement 20 ans, Ryanair était une petite compagnie régionale irlandaise, au bord de la faillite. Elle assurait une seule liaison entre Waterford dans le sud de l’Irlande et Londres Gatwick. Appelé à la rescousse, par la famille Ryan, Michael O’Leary, buveur de Guiness, en jean, basket, chemises à carreaux et qui aurait préféré devenir footballeur professionnel plutôt que patron de compagnie, en a fait une véritable machine de guerre cauchemar, des grandes majors européennes. Pierre Sparaco.

Avec près de 73 millions de passagers transportés, l’an dernier Ryanair est aujourd’hui devenue, la première compagnie européenne devant le groupe Air France-KLM. Ryanair est l’un des compagnies, les plus rentables au monde. Et il se fout des critiques, qu’ont pourront lui faire lorsqu’il demande une aide aux régions pour venir s’y implanter.

Obsédé de la traque au superflu, Michael O’Leary, MOL, pour les intimes, respecte, peu de chose. Il déteste, les syndicats, l’Establishment et les clients mécontents qui oseraient se plaindre après avoir payé un billet 9 euros. Son crédo, c’est la provocation, capable de vous faire croire que vous allez bientôt voyager debout, qu’il va acheter des avions chinois, et qu’à terme, il n’y aura plus qu’un seul pilote à bord.

A 50 ans, Michael O’Leary est l’un des hommes d’affaires les plus riches d’Europe. Sa fortune est estimée à plus de 500 millions de dollars. Face au succès et à la croissance de Ryanair, la rémunération d’O’Leary, basée sur un pourcentage, a d’ailleurs été renégociée à la baisse, à plusieurs reprises.

Casanier, le patron de Ryanair, n’aime ni les vacances, ni les voyages et encore moins la plage. « Ca m’emmerde » dit-il avec son franc parler.

source franceinfo
 
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