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[QUOTE="thitrite, post: 7305390, member: 228473"] suite; Aujourd’hui, elle n’a plus le choix. La Kabylie doit à tout prix se doter de son État si elle veut continuer de vivre, de perpétuer le souffle de ceux qui ont fait son âme depuis la nuit des temps. Elle est arrivée à un point de non-retour pour la construction de son avenir qui passe prioritairement par la construction de son État. Première étape : la reconstruction d’une conscience nationale kabyle. Restée latente et frileuse des décennies durant, elle commence à avancer à pas de géant. La reconstruction de la conscience nationale kabyle a débuté avec la guerre du FFS. La défaite de 1964 était si amère à digérer que chaque kabyle s’était mis instinctivement à ruminer, seul ou en groupe, un désir de revanche. Faisant face à une répression toujours sauvage, les élites kabyles ont entretenu une conscience qui leur est propre à travers l’avatar amazigh. La générosité dont elles ont toujours fait preuve à travers leurs appels à la fraternité, à la redéfinition de l’algérianité à laquelle elles essayaient vainement d’incorporer la Kabylie, n’était qu’une manière pour elles de légitimer un peu plus notre besoin de conscience nationale kabyle. L’expérience du FFS et du RCD ont fini par produire cette certitude qui se retrouve dans « Aɣurru », la chanson-testament de Matoub Lounès et selon laquelle dès lors que le Kabyle est aussi isolé, il n’a pas d’autre choix que de se construire sa patrie. Le « printemps noir » de 2001 a été le moment où cette conscience est sortie au grand jour. Timidement dans la « plate-forme d’El-Kseur », courageusement avec le MAK. Les dernières marches organisées par ce dernier ont drainé des dizaines de milliers de personnes dans les rues de la Kabylie en faveur d’un État kabyle. Le mouvement associatif kabyle, autrefois tapi derrière l’amazighité commence à basculer dans la revendication d’une identité spécifiquement kabyle. Ainsi, en France, la fédération des ACB (Associations culturelles berbères) s’est rebaptisée en CABIL, un sigle qui réaffirme sa kabylité. Un autre témoin de ce basculement est l’ACB des Kabyles de l’Essonne d’Athis-Mons. Sinon, l’ATKP (Association des Taxis kabyles de Paris) est la première organisation corporatiste à se revendiquer clairement de son appartenance au peuple kabyle, à donner une réalité à sa conscience nationale kabyle. L’Association des Kabyles de Suisse, Solidarité Québec-Kabylie, amitié Allemagne-Kabylie, la radio kabyle-FM… sont autant de bourgeons qui vont amplifier l’émergence de cette conscience nationale kabyle. Ponctuée régulièrement par des marches, des actions quotidiennes sur le terrain, en Kabylie ou à l’étranger, son avenir est garanti. On peut même dire que cette étape est aujourd’hui, en voie d’achèvement. Beaucoup de chanteurs, de poètes, de caricaturistes, d’intellectuels, le peu de cinéastes et d’écrivains actuels commencent à lui dédier leur temps, leurs œuvres et leurs espoirs. L’amplification de ce mouvement à travers une plus grande implication des élites et des producteurs culturels est attendue. Le mouvement associatif est appelé à s’élargir autant que faire se peut en faveur de la Kabylie et de son identité. L’aspiration à un destin de liberté du peuple kabyle est de plus en plus massivement partagée. À cet effet, je lance un appel à tous ceux qui restent encore en dehors de ce mouvement pour le rejoindre à travers des productions, des prises de position officielles et des cotisations pour conjuguer nos efforts dans la fraternité et la solidarité en vue de l’avenir de paix et de liberté pour notre jeunesse actuelle et nos futures générations, pour les enfants, de nos enfants. Le MAK leur tend la main et leur ouvre ses bras pour qu’ensemble nous remportions très vite cette bataille sans précédent de notre destin commun. La deuxième étape : se donner les attributs de la souveraineté. [/QUOTE]
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