Sahara : pour abdelilah benkirane, le sg de l'onu ban ki moon a été "leurré"

ould khadija

fédalien
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Benkirane a accordé une interview à Chada FM dans laquelle il traite essentiellement de la question du Sahara.

Lors d’un entretien accordé à la radio Chada FM le 26 mars, le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane est revenu sur le dossier du Sahara et sur les tensions entre le Maroc et le secrétaire général des Nations-Unies Ban Ki-Moon.

Ci dessous l'entretien de Abdelilah Benkirane :


Conducteur :

2e minute :

« Quand une personne est plus près des postes de décision, il constate que les premiers ennemis de notre intégrité territoriale, sont essentiellement l’Algérie et non le peuple algérien, puis vient le Polisario ainsi que d’autres forces», explique le chef du gouvernement.
marocains.»


4e minute :

«Le Maroc n’a jamais occupé cette région (…) Ce problème politique est né d’une contestation de quelques personnes qui ont voulu libérer le Sahara au départ pour leur propre patrie, le Maroc. Après, il y a eu des malentendus et le défunt El Kadhafi les a récupérés», explique-t-il.

8’30″ :

Pour Benkirane, Ban Ki-moon « a été leurré».

« Nous avions des problèmes avec Christopher Ross en 2012 et le secrétaire général des Nations-Unis a cru que la question du Sahara était prise à la légère par le Maroc. Ban Ki-Moon nous a provoqué et nous lui avons répondu politiquement », entonne-t-il.


15″ : Benkirane confie que « le Sahara est une question de vie ou de mort pour le Maroc ».

18’30″: Sur l’Algérie, Benkirane indique que « les Algériens et nous, sommes, bon gré, mal gré, frères et nous nous ressemblons beaucoup. Ce qui nous a divisé, c’est l’Histoire ».

« Ceux qui contrôlent l’Algérie ont fait de ce dossier la base de leur pouvoir.

Pour eux, l’Algérie ne peut aller mieux que si le Maroc a des problèmes», explique-t-il.

Et d’ajouter : « L’Algérie a peur de nous et le président Abdelaziz Bouteflika avait même un jour déclaré que si les frontières entre l’Algérie et le Maroc s’ouvrent, ce serait plus les Algériens qui iront au Maroc que l’inverse.

Si l’Algérie a un problème avec le Maroc, cela doit se régler par le principe de la concurrence et de la compétitivité et non par la haine et la fermeture des frontières. »

(..)

22’30″ : « Le Maroc ne cherche pas les conflits mais si quelqu’un souhaite prendre les armes contre nous, nous ne resterons pas les bras croisés », a-t-il conclu .



Source
http://telquel.ma/2016/03/28/pour-benkirane-ban-ki-moon-a-ete-leurre_1489433
 
Salut,

Une interview dans laquelle l'ombre portée, des paroles mises en relief, apporte un éclairage sur le fond ...

Le polisario est acculé, moribond, non représentatif, car le jeu démocratique futur, jouera en sa défaveur et il ne saurait plus compter, en cas de campagne électorale éventuelle, sur le vote des sahraouis installés au Maroc, qui eux ont déjà choisi, parmi eux-mêmes, leurs propres représentants.

C'est l'un des constats que l'on peut tirer de la Marche d'El Ayoun : maturité et indépendance idéologique de nos frères sahraouis du Sud, qui ont prêté, de ce fait même, allégeance à Sa Majesté et à notre patrie, témoignant ainsi du peu de cas fait de la représentativité du polisario et de ses dirigeants, comme des avis de l'ONU sur la question.

Un Polisario qui se noie et s'accroche à un fétu de paille, se berçant d'illusions en subordonnant les intérêts des populations marocaines séquestrées à d'autres intérêts régionaux, faisant du forcing sur la question révolue de l’autodétermination, dans l'espoir d'asseoir, une autonomie immédiate, utopique, avec l'appui de Ban ki moon, sans passer par la phase incontournable d'une régionalisation avancée, nécessaire à la stabilisation, à encadrer les potentiels soubresauts dans une région où la dérive terroriste tente de prendre racines.

Fermeture des frontières, verrouillage des camps de séquestrés, familles et proches tenus en otage ....
Que fait l'ONU pour garantir et assurer la libre circulation des "déportés" de Tindouf, tentés par le retour à la mère patrie ?
Les aides "humanitaires" ne contribuent-elles pas à maintenir le train train quotidien des camps de concentration comme au marasme et à la main mise d'une clique jadis pro-cubaine, sur d'innocentes populations ?
L'ONU n'est-elle pas responsable de cette dilatation du temps nécessaire à régler le litige de manière durable ?
N'a-elle pas compris que pour nous, marocains, c'est une question de volonté de survie et de détermination de tout un peuple ?


Construire le Sud, des villages d’accueil distribuant la densité sur toutes les provinces, diluant les séparatismes haineux concentrationnaires, pour permettre à des vies saines de prendre un nouveau départ, telle est la tâche à laquelle nous devons nous atteler, celle de l'incontournable retour dans la mère patrie et laisser les mécontents s’époumoner ...

Une tâche que nous connaissons, qui n'est pas insurmontable car nous l'avons déjà menée, à plus grande échelle, dans le cadre de la lutte contre les bidonvilles.
 
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