Samâ': chant spirituel - le tassawuf (soufisme)

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Si le Samâ‘ ou «l'audition spirituelle » ou «le chant soufi » ou encore « Qasâïd » est un vin dont s'abreuvent les esprits, les oreilles sont autant de coupes servant à cette ivresse divine. Le prophète Abraham auquel l'ange apporta l'annonce de son agrément au sein de l'amitié intime auprès de Dieu, dansa de joie et surtout d'ivresse spirituelle. A travers ce modèle prophétique, la tradition fonde cette pratique sur ce geste immémorial survenu à la suite de la Visite de l'Ange.

On Cite aussi le hadîth de 'Aïsha rapporté dans le Sahîh Al-Bukhârî où lesAbyssins chantaient et dansaient en présence du prophète(paix et salut sur lui)et celui ci se contenta seulemnet de demander (que disent -ils) et on luirépondit: ils disent: 'Muhammad est un serviteur vertueux'.
Le chant Soufi (qasîd) est un ensemble de poèmes et de chants composés (par la voie de l'inspiration en général) par les plus grands saints de l'Islam à travers l'histoire. C'est une expression sincère des états les plus purs du cœur. Ses thèmes tournent autour de l'amour de Dieu et de Son prophète, de la confiance en Dieu, du besoin extrême à Lui et des différentes valeurs nobles qui composent l'éthique soufie.C'est l'expression humaine, enivrée de vin divin, dans son image la plus pure et la plus saine. Il se chante généralement en groupe dans les mosquées ou les confréries. Les chants soufis véhiculent toujours des messages éducatifs pour le cheminant.

Interrogé sur le samâ‘, Dhù-l-Nùn l'Egyptien, maître soufi éminent du II ème siècle de l'hégire (XI e siècle), fit la réponse suivante : « c'est un messager de vérité (rasùl haqq), venu pour pousser les cœurs vers Dieu.Celui qui l'écoute comme il convient, en réalise la vérité, mais celui qui l'écoute avec son âme charnelle est dans l'hérésie ». La tentation est grande de ne retenir de ces récitatifs poétiques qu'une saisie bien extérieureau dépôt sacré que le raccourci poétique est censé véhiculer.

La pratique du samâ‘a est liée historiquement aux milieux soufis, énergiques défenseurs de son usage collectif. Les auteurs qui consignèrent par écrit certains aspects de cette tradition s'appuient principalement sur l'autorité«des gens de la Voie ». C'est le cas du faqîh al Hayek de Tétouan, celui-ci nous lègue un recueil, «Kunâch al Hâyek », où il mêle poésie mystique et musique. Dés le prologue, Al hâyek évoque la jouissance toute intérieur et la gratification dont bénéficie celui qui fait honneur au samâ‘. En outre, la bonne santé des corps, dit-il, se trouve à son tour tributaire de son influx spirituelle.

Les villes de vielle tradition au Maroc, Fès, Marrakech, Rabat, Salé, Tétouan ont su préserver jusqu'à nos jours cette pratique vivace. Les petites agglomérations telles Essaouira ou Ouazzane participent de la même manière et enrichissent les assemblées des récitatifs de mussammi's et musiciens de talent à l'échelle du pays.

Le samâ‘, de tout temps considéré comme un «noble savoir », se transmet par enseignement oral. La fréquentation assidue des Zawiyas (ordres soufis) dans une même ville et les longues pérégrinations dans les différente srégions du royaume marocain, à la recherche des dépositaires des secrets de l'œuvre, confirment l'aspiration dans son art. Malgré les grandes chaleurs d'été, il y a de ces rendez-vous que l'on ne pourrait manquer : la grandes cérémonie annuelle tenue à la fin du mois de juillet de chaque année au Mausolée de Moulay Idriss sur le mont Zarhûn près de Meknés, est le signe de ralliement des plus belle voix que compte le Maroc rivalisent d'éclat pour fêter le Mawlid du prophète sous forme de samâ‘a et de madîh, récitatifs en hommage au modèle prophétique muhammadien.

En temps ordinaire, les cérémonies sont tenues régulièrement dans les Zaouiyaset auprès des tombes et mausolées des Awliyâ' au Maroc. Par ailleurs chaque vendredi, il n'est pas rare de voir un groupe de samâ‘a programmer sa journée selon une topographie spirituelle précise dans sa ville. Les membres du groupe rejoignent les cérémonies animées en différents lieux spirituels d'une cité. Pour celui qui arpente en connaisseur la médina de Marrakech par exemple, terre de la sainteté par excellence, les belles voix «qui tirent la bride aux regards» fusent d'endroits différents de la vielle citée et accompagnent ses pas.

Nous avons mentionné la ferveur spirituelle qui saisit les médinas, et ses pratiques citadines ; les faits sont analogues dans les campagnes : se shabitants honorent jusqu'à nos jours un Islam globalement traditionnel. Les moussems organisés annuellement en pays arabophone et berbérophone se présentent avant tout comme l'occasion de fêter la mémoire vénérée des maîtres soufis enterrés dans une région donnée.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Les poèmes chantés (au sein de la confrérie) proviennent souvent d'époques très éloignées dans le temps. Déclamé selon le mode musical d'une nouba Maroco-andalouse ou selon un mode oriental, le thème du pur Amour opposé àl'amour mercenaire peut allier le lumineux visage de la grande sainte de l'Islam Râbi‘a Al‘Adawiyya (IXème siècle, Bagdad) aux affres de l'arrachement extatique d'Omar Ibn al Fârid (le Caire, XIII ème siècle), surnommé le Sultan des Amoureux.


Quelques vers plus loin dans le même élan didactique, Abû Medyen (Tlemcen, XIIème siècle). Interprétée par un chœur à l'unisson dans les Zaouiya, la dite matière poétique aux accents originellement profanes, subit une transmutation radicale. La force spirituelle nouvellement acquise s'absorbe instantanément dans le flux général du récitatif. Néanmoins cette poésie, qu'elle ait une origine soufie ou nom, sert en fait à orner la trame habituellement récitée que représentent les deux poèmes : la Burda et la Hamziya de l'Imâm al Busayrî[1] .Ces deux poèmes composés en hommage au prophète eurent un destin exceptionnel dans le monde musulman depuis le XIII ème siècle.


Terminologie et différents types de samâ‘ :

On distingue dans la poésie soufie :


*les poèmes dites d' « Al-hadra » ou « khamriyya » : poèmes d'extase ou des sens « alma‘nâ »[2] ou encore de présence (avec Allah) : ce sont des poèmes« qasâïd » qui n'obéissent pas aux règles et normes de la poésie arabe et quisont le pure fruit de l'Inspiration. Chaque poème (qasîda) correspond à un état d'ivresse ou de présence avec Allah. Ils sont la spécialité des soufis.


*Les poèmes d' « Al-Ahadiyya » « l'Unicité » : ce sont aussi une spécialité soufie, leurs sujets est particulièrement l'Amour de Dieu dans lessens les plus profonds et Sa beauté. Ils peuvent être inspirés ou réfléchis c'est à dire faisant partie de la « San‘a » (tissés ingénieusement en se basant sur les règles de l'art dans le domaine, ou les répertoires anciens). Ces deux types de poésie sont le fruit d'un degré très haut dans les stations de l'Amour divin, ils s'adressent à des soufis initiés qui ont goûté les saveurs de la présence divine. Ils portent des messages subtils (d'ordre éducationnel) qui ne peuvent être compris et parfaitement décodés et interprétés que par les soufis.


*Les poèmes dits «qasâid Muhammadiyya » : la Burda et la Hamziyad'Al-Busayrî[1] en sont les deux exemples les plus célèbres dans le monde musulman. Ils traitent l'amour du prophète, sa beauté et son degré élevé, ils peuvent aussi être faits par des poètes doués et amoureux du Prophète.


*Les poèmes dits « qasâid madhiya » : « de louange au prophète » ils représentent le répertoire le plus populaire dans le monde musulman auquel a contribué tous les poètes de l'Islam. Ils ne sont pas spécialement dûs auxsoufis, bien que ces derniers soient à l'origine de la communication et la popularité de ce type de poésie. Les « qasâïd madhiyya » propres aux soufis s'appellent les «Mawludiyya ». Ils font référence à la naissance du Prophète de l'Islam et aux miracles concernant ce grand jour. Ils sont chantés partout dansles confréries et mosquées durant tout le mois de naissance du prophète (le troisième mois de l'hégire « Rabi‘a Al-awwal »). La nuit du douzième jour de ce mois correspondant à sa naissance « Laïlatu Al-mawlidi annabawi » est particulièrement célébrée au sein de toutes les confréries du Maroc avec les chants soufis et les « Mawlidiyya » chantés par les plus belles voix du royaume.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Extraits de poèmes Soufis:


'Une extase dont le feu ne s'éteint jamais...'

Louable est mon ivresse licite est le nectar
Dont la vigne et son fruit n'ont pas eu de part.
A la coupe divine où je portai mes lèvres,
L'unique goutte bue, en mon âme soulève
Une extase dont le feu ne s'éteindra jamais. .
L'Amour! Lorsqu'il atteint le Cœur d'un amoureux
Fait que la nuit obscure pour lui devient clarté...

(Al-Jîlânî) Roger Du Pasquier, Découverte de l'Islam Paris, Seuil, 1984.


Et pour le grand maître Ibn Arabi nous avons choisi ces extraits:

A ton cœur se révèle Celui qui n'a jamais cessé
de résider dans l'inscrutable mystère du Sans-commencement!
Mais c'est toi-même qui étais le voile sur ton oeil
bien que cela fût par la vertu même de ta similitude divine.
Alors au cœur apparaît que Celui qu'il voit
n'a jamais cessé de l'appeler vers Lui!
C'est ainsi qu'un Propos vint, renfermant toute Parole,
et sa gloire fut manifestée par l'Envoyé de la Région Suprême!

O toi qui aspires aux degrés des Abdâl
Mais qui ne penses pas aux oeuvres requises,
Ne les convoite pas vainement, tu n'en seras digne
Qu'en concourrant avec eux par les états ascétiques.

Fais taire ton cœur, et retire toi au loin,
Loin de tout ce qui t'éloigne du Seigneur Bien Aimé!
Veille et endure la faim. Ainsi tu atteindras leur dignité.
Et tu seras comme eux, soit en restant chez toi, soit en partant au loin.

La Maison de la Sainteté a des 'angles' bien établis!
Nos maîtres qui y résident sont des Abdâl.
Entre Silence, Solitude, Faim et Veille,
Se dresse le sommet du Pur Transcendant

http://www.saveurs-soufies.com/inde...awuf-soufisme-439472/110-sama-chant-spirituel
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur

Les mérites de l'évocation en groupe :


« Allâh le Très-Haut a dit : Je réponds à l'attente de Mon serviteur. Je suis avec lui quand il se souvient de Moi. S'il M'invoque dans une assemblée, Je Me rappelle de lui dans une assemblée meilleure que la sienne. »

(Rapporté par Ahmad ibn Hanbal, al-Bukhârî, Muslim et Ibn Mâjah.)

Ce Hadîth suffit à lui seul pour établir le mérite de s'assembler pour accomplir l'évocation en chœur.à haute voix car aucune modalité n'est précisée. Mais nous allons ajouter d'autres textes pour être plus complet et profiter de la bénédiction d'encourager aux assemblées d'évocation.

« Nul groupe ne s'assoit pour invoquer Allâh (yadhkurûna-Llâh) sans que les anges ne les entourent, que la miséricorde ne les enveloppe, que la Sakînah(quiétude) ne déscende sur eux et qu'Allâh les mentionne à ceux qui sont auprès de Lui. »

(Rapporté par Muslim. Hadîth authentique.)

« Allâh, le Très-Haut, a des Anges qui parcourent les routes à la recherche des cercles d'évocation d'Allâh. Dès qu'ils trouvent des gens en train d'évoquer Allâh honoré et glorifié, ils s'appellent les uns les autres : 'Venez à l'objet de vos recherches !'. Ils étendent sur eux leurs ailes jusqu'au ciel inférieur.

Leur Seigneur leur demande (et II sait mieux qu'eux):
'Que disent Mes esclaves.'
Ils disent: 'Ils Te glorifient, Te purifient, proclament Ta grandeur, Ta louange et Ta gloire.'
Il dit: 'Est-ce qu'ils M'ont jamais vu ?'
Ils disent: 'Non, par Allâh. Ils ne T'ont jamais vu.'
Il dit: 'Que eraient-ils donc s'ils Me voyaient ?'
Ils disent: 'S'ils Te voyaient ils mettraient encore plus d'ardeur à T'adorer, à Te louer et à Te glorifier.'
Il dit: 'Que demandent-ils ?'
Ils disent: 'Ils Te demandent le Paradis'.
Il dit: 'Est-ce qu'ils l'ont jamais vu ?'
Ils disent: 'Non, par Dieu. Ils ne l'ont jamais vu.'
Il dit: 'Que erait-ce s'ils l'avaient vu ?'
Ils disent: 'S'ils l'avaient vu, ils y tiendraient encore pus, le demanderaient avec plus de force et le désireraient avec plus d'ardeur.'
Il dit: 'Contre quoi demandent-ils Ma protection ?'
Ils disent: 'Contre l'Enfer.'
Il dit: 'L'ont-ils jamais vu ?'
Ils disent: 'Non, par Allâh. Ils ne l'ont jamais vu.'
Il dit: 'Que serait-ce donc s'ils l'avaient vu ?'
Ils disent: 'S'ils l'avaient vu ils le fuiraient encore plus et le craindraient davantage.'
Il dit: 'Je vous prends à témoins que Je les ai absous.'
L'un des Anges dit: 'II y a parmi eux untel qui ne fait pas partie de leur cercle. Il y est seulement venu pour une affaire le concernant.'
Il dit: 'Ils représentent le cercle idéal et celui qui leur tient compagnie ne saurait être misérable.' (Rapporté par al-Bukhârî et Muslim. Hadîth unanimement reconnu authentique.)

Ce hadîth établi clairement la permission de se rassembler pour réciter en groupe des évocation comme la glorification (at-tasbîh), la louange (at-tahmîd), la proclamation de la grandeur (at-takbîr), la noble phrase (al-kalimâtu-t-tayyîb i.e Lâ ilâha illa-Llâh) et diverses autres litanies et prières de demandes. Les savants indiquent aussi que les cercles de dhikr comprennent toutes les réunions qui visent à apprendre la science. Wa-Llâhu a`lâm.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
AVIS DES 4 ECOLES JURIDIQUES

L'école shafi'ite

Réponse de Shaykh Amjad Rasheed


Question
Quel est le statut de la hadra soufie dans l'école shafi?ite ?


Préliminaires
[La hadra soufie est une forme de dhikr en groupe où les participants sont le plus souvent debout, en cercle. En fonction de l'ordre soufi, elle peut contenir des éléments tels que des chants, des danses et de la musique.]

Réponse
Le statut juridique dépend du contexte. [1] Tout ce qui a été prouvé comme étant interdit n'est pas permis, et tout ce qui a été prouvé comme étant permis l'est. Si la hadra contient des éléments interdits, comme le mélange entre hommes et femmes étrangers d'une manière qui puisse mener à la tentation et à des regards indécents, alors y assister est interdit. De même, si on y [dans la hadra] joue des instruments interdits comme le kubah (un tambour large à ses extrémités et étroit au milieu), le mizmar ([un instrument en bois comparable la flûte]), le luth ('ud en Arabe), ainsi que d'autres instruments du même type, alors y assister est interdit. Quant au duff ([un tambour mince, ressemblant au tambourin mais sans cymbale en métal]) et les tambours larges à la fois aux extrémités et au milieu, il est permis aux hommes comme aux femmes d'en jouer d'après notre école, durant les mariages et d'autres circonstances. Si la hadra est exempte d'éléments interdits et comprend le rappel d'Allah - qu'Il soit exalté tel qu'Il le mérite - et l'éloge de Son Prophète (paix et bénédictions sur lui), alors tout cela est clairement recommandé par la Loi Islamique d'après le consensus des Musulmans. Si on y ajoute des mouvements, comme le font certains Soufis, il n'y a pas de mal à cela, car danser est permis aux hommes et aux femmes dans notre école tant qu'ils ne contiennent pas de mouvements efféminés et licencieux comparables à ceux des gens égarés et sans pudeur. Autrement [(Si la hadra contient de tels mouvements)], elle est interdite. L'imam Ibn Hajar al Haythami, le dernier imam muharrir [2] de notre école, a été interrogé à propos des soufis qui dansent durant leur extase et il a soutenu leur pratique. Il a dit : "Il est permis de se mettre debout et de danser durant les réunions de rappel (d'Allah) et d'audition d'après un groupe de savants parmi lesquels Shaykh al Islam Ibn Abdussalam." (Fatawa Hadithiyya, p. 298)

Al-Jalal As-Suyuti, l'imam et maître du hadith, a été interrogé sur la danse soufie : est-il permis de rejeter ceux qui s'y adonnent ? Il a répondu qu'il n'était pas permis de les rejeter et que celui qui agissait ainsi se trompait. Il l'a rapporté d'un groupe de savants (al-Hawi li'l-Fatawi).

La conclusion est que si quelqu'un souhaite le faire [(c'est--dire assister une hadra) en observant les règles susmentionnées, il n'est pas permis de le rejeter car, au pire, le sujet fait objet de divergence. Il n'est pas permis de rejeter une personne qui fait [un acte sur lequel il y a divergence], comme l'ont dit l'imam al Ghazali (Ihya), An-Nawawi (Sharh Sahih Muslim), Al-'Izz Ibn Abdussalam (Shajarah Al-Ahwal Wa Al-Ma'arif) et d'autres.

Notes

[1] Le statut d'une chose dépend de son contexte est une maxime de logique classique. Elle signifie qu'avant de passer un jugement sur une question, il faut la comprendre correctement.

[2] L'imam muharrir est celui qui a l'autorité suffisante pour identifier les positions fortes et faibles au sein d'une école.

Amjad Rasheed

Amman, Jordan

(Traduit par Hamza Karamali et Moustafa Elqabbany)
http://www.sunnipath.com
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
L'école hanafite

Réponse de Shaykh Faraz Rabbani


Question

Le dhikr en groupe comprenant de la poésie spirituelle chantée et des balancements rythmiques - la hadra - est-il permis ?


Réponse

Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux,

Oui, la hadra en elle-même est permise, comme les écrits des principales autorités hanafites l'indiquent clairement.

Parmi les imams de l'école hanafite l'ayant permis explicitement, on trouve Shaykh al-Islam Ibn Kamal Basha, l'Imam Shurunbulali, Sayyid Abd al-Ghani al-Nablusi, `Allama Abd al-Qadir `Isa - qui cite des preuves l'autorisant en provenance des principaux ouvrages de référence hanafites, dont Ibn Abidin - et l'Imam Ashraf Ali al-Tahanawi dans son livre Imdad al-Fatawa (volume 5, page 151).

Il s'agit simplement d'une manière d'accomplir la sounna générale du dhikr en groupe, dont l'encouragement général et inconditionnel est authentiquement établi par de nombreux hadiths du Messager d'Allah (que la paix et la bénédiction soient sur lui).

Faraz Rabbani
http://www.sunnipath.com/
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
L'école hanbalite

Réponse de Shaykh Musa Furber


Question

As-salam `alaykoum,
Quelle est l'opinion de l'école hanbalite (aussi bien celle des savants classiques des premiers temps que celle de ceux qui sont venus plus tard, y compris les figures controversées) au sujet de la hadra (la forme de dhirk soufi où on se tient debout/on danse) ?


Réponse

wa `alaykoum as-salam wa rahmatoullahi wa barakatouhou

Les livres indiquent que les savants du madhhab hanbalite, comme ce fut également le cas dans les autres écoles, n'ont pas eu un consensus concernant la hadra.

Un savant résolument contre la hadra était Ibn al-Jawzi. Ceci peut être vu dans Mukhtasar Minhaj al-Qasidin, Ahkam al-Nisa` et Talbis Iblis. D'après ses témoignages de ce qui se passait dans les hadras de son temps, ceci était totalement justifié. Les hadras dont il parlait étaient des rassemblements de zanadiqa et elles étaient des assemblées de corruption morale.

Et un savant qui était un partisan de la hadra n'était nul autre qu'as-Safarini, le savant hanbalite postérieur qui est l'auteur d'un des meilleurs livres de `aqida athari ainsi que de Ghidha al-Lubab Sharh Alfiya al-Adab. Sheikh `Abd al-Qadir `Isa cite fréquemement Ghidha al-Lubab dans son livre Haqa`iq `an at-Tasawwuf. En plus d'être un savant du plus haut niveau en fiqh hanbalite et en `aqida, il était également un élève du grand sheikh soufi hanafite `Abd al-Ghani al-Nablusi.

Quelque chose que l'on doit garder à l'esprit est que beaucoup des éléments qu'Ibn al-Jawzi a condamnés, ont été également condamnés par as-Safarini et les autres partisans de la hadra. Les partisans de la hadra y mettent des conditions.

Un sujet aussi délicat et controversé mérite une étude détaillée, ne serait ce que pour montrer à chaque camp qu'il y a suffisamment de preuves pour établir un respect mutuel. Nous avons tous, insha Allah, des choses plus importantes à faire. Comme pratiquer concrètement la tazkiyat an-nafs au lieu d'en parler théoriquement et de continuer à souiller nos langues.

Qu'Allah soit satisfait de tous les savants de l'islam et qu'Il leur fasse tous miséricorde.

Et Allah est plus savant.

Was-salamou `alaykoum

Musa Furber
http://mac.abc.se
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
L'école Malikite

Réponse de Shaykh Abu Qanit ash-Sharif al-Hasani

Question

Y a-t-il un avis mashhur concernant la hadra dans l'école malikite? J'ai entendu que les malikites tendent à être moins enthousiastes à ce sujet que ne le sont les shafi'ites. Je pense qu'il doit s'agir plutôt d'une question axée sur la méthodologie [adoptée par le sheikh], et j'imagine que l'on suit son sheikh de tasawwuf sur cette question.

Réponse

On suit les sheikhs du tasawwuf sur cette question. Le jugement de la hadra est vraiment en dehors du domaine des savants qui comprennent uniquement les mouvements et les sons externes (les fuqaha` exotéristes). Le jugement ne peut être donné que par ceux qui le comprennent sous tous ses aspects. Nous croyons que l'opposition à la hadra exprimée dans certains cercles malikites est due à une compréhension trop simpliste d'une narration de l'imam Malik disant qu'il a interdit le chant. L'explication de cette narration a été traitée par Ibn Juzayy al-Kalbi dans al-Qawanin al-Fiqhiyya [ volume 1, page 370, lignes 6 à 10, {livre 21, chapitre 6, point 12, le chant} ].

Cependant, il n'est pas vrai que les fuqaha` exotéristes malikites soient les seuls qui y soient opposés ni ceux qui y soient le plus ardemment opposés. Il semblerait que la plupart des savants exotéristes (qu'ils soient dhahirites, shafi'ites, hanafites ou hanbalites) qui comprennent uniquement les mouvement et les sons (et n'ont pas de véritable compréhension de la spiritualité) ont émis des opinions négatives à propos de la hadra.

Le jugement de la hadra en fin de compte est résumé par Ibn Banna al-Sarqusti dans son livre al-Mabahith al-Asliyya (ligne 218) :

« Et le jugement [de la hadra] selon le meilleur des jugements est que l'opinion de l'Irak n'est pas celle de la Syrie. »

En d'autres termes, aucune déclaration concluante ne sera jamais émise par la totalité des savants de notre dîn sur ce sujet. Ceux qui produisent des «fatwas» sur de tels sujets (par exemple, de «petits livres» qu'ils distribuent mettant en garde les gens à propos de l'égarement de ceux qui sont liés au tasawwuf) devraient faire un pas en arrière et ils réaliseraient alors leur fermeture d'esprit et leur incapacité à saisir la totalité du sujet traité.


http://guidinghelper.com
 
qasâid madhiya , en langue persan ,Ourdhou, en inde pakistan ont surnome QASIDA, Qawali ou NAAT rend la louuange au awaliya Dallah
Emotional Naat - Marhaba Ya Mustafa by AR Rahman (Hindi/Urdu/Arabic

(
A.R.Rehman - Khwaja Mere Khwaja (Jodhaa Akbar) khawa garib nawaaz mahdeen chisti a ecouter !sur you tube ,
PIYA HAJI ALI.wmv youtube
1- repris par ,Maher zaine = yah nabi salaam malaika yah rassoule salamalaika , traduit en arabes

2-Imad Rami, Allah hou ackbar..... IMPORTANT
3- le pakistanaise ,NUSRAT ALI FATEY , le tenor de lasie
3- Mohamed Rafi de linde ,






*Les poèmes dits « qasâid madhiya » : « de louange au prophète » ils représentent le répertoire le plus populaire dans le monde musulman auquel a contribué tous les poètes de l'Islam. Ils ne sont pas spécialement dûs auxsoufis, bien que ces derniers soient à l'origine de la communication et la popularité de ce type de poésie. Les « qasâïd madhiyya » propres aux soufis s'appellent les «Mawludiyya ». Ils font référence à la naissance du Prophète de l'Islam et aux miracles concernant ce grand jour. Ils sont chantés partout dansles confréries et mosquées durant tout le mois de naissance du prophète (le troisième mois de l'hégire « Rabi‘a Al-awwal »). La nuit du douzième jour de ce mois correspondant à sa naissance « Laïlatu Al-mawlidi annabawi » est particulièrement célébrée au sein de toutes les confréries du Maroc avec les chants soufis et les « Mawlidiyya » chantés par les plus belles voix du royaume.[/QUOTE]
 
Mustafa ﷺ Jane Rehmat Pay Lakho Salam- Hafiz Kamran Qadri-
hommage a mawlana Kustar quadri( celui qui a ecrit qasida), mort en 2001 a ile maurice sont corp est toujours intact
a ecouter
 
Comme pratiquer concrètement la tazkiyat an-nafs au lieu d'en parler théoriquement et de continuer à souiller nos langues. je suis toujours a la recherche pour pratque , Mais ou ??? avec qui???



L'école hanbalite

Réponse de Shaykh Musa Furber


Question

As-salam `alaykoum,
Quelle est l'opinion de l'école hanbalite (aussi bien celle des savants classiques des premiers temps que celle de ceux qui sont venus plus tard, y compris les figures controversées) au sujet de la hadra (la forme de dhirk soufi où on se tient debout/on danse) ?


Réponse

wa `alaykoum as-salam wa rahmatoullahi wa barakatouhou

Les livres indiquent que les savants du madhhab hanbalite, comme ce fut également le cas dans les autres écoles, n'ont pas eu un consensus concernant la hadra.

Un savant résolument contre la hadra était Ibn al-Jawzi. Ceci peut être vu dans Mukhtasar Minhaj al-Qasidin, Ahkam al-Nisa` et Talbis Iblis. D'après ses témoignages de ce qui se passait dans les hadras de son temps, ceci était totalement justifié. Les hadras dont il parlait étaient des rassemblements de zanadiqa et elles étaient des assemblées de corruption morale.

Et un savant qui était un partisan de la hadra n'était nul autre qu'as-Safarini, le savant hanbalite postérieur qui est l'auteur d'un des meilleurs livres de `aqida athari ainsi que de Ghidha al-Lubab Sharh Alfiya al-Adab. Sheikh `Abd al-Qadir `Isa cite fréquemement Ghidha al-Lubab dans son livre Haqa`iq `an at-Tasawwuf. En plus d'être un savant du plus haut niveau en fiqh hanbalite et en `aqida, il était également un élève du grand sheikh soufi hanafite `Abd al-Ghani al-Nablusi.

Quelque chose que l'on doit garder à l'esprit est que beaucoup des éléments qu'Ibn al-Jawzi a condamnés, ont été également condamnés par as-Safarini et les autres partisans de la hadra. Les partisans de la hadra y mettent des conditions.

Un sujet aussi délicat et controversé mérite une étude détaillée, ne serait ce que pour montrer à chaque camp qu'il y a suffisamment de preuves pour établir un respect mutuel. Nous avons tous, insha Allah, des choses plus importantes à faire. Comme pratiquer concrètement la tazkiyat an-nafs au lieu d'en parler théoriquement et de continuer à souiller nos langues.

Qu'Allah soit satisfait de tous les savants de l'islam et qu'Il leur fasse tous miséricorde.

Et Allah est plus savant.

Was-salamou `alaykoum

Musa Furber
http://mac.abc.se
 
Le problème c'est pas de chanter les louanges d'Allah.
C'est plutôt quand le gourou soufi prétend parler au nom d'Allah ou de son messager.

Dans le soufie il ny a pas gourou , dans les temple hindoiu ou boudhisme quil y de Gourou, dans la conferie Soufie , il y a le chef spirituele okay , arreter de fumer de la moquette svp
 
(at-tasbîh), la louange (at-tahmîd), la proclamation de la grandeur (at-takbîr), la noble phrase (al-kalimâtu-t-tayyîb i.e Lâ ilâha illa-Llâh) et diverses autres litanies et prières de demandes. Les savants indiquent aussi que les cercles de dhikr comprennent toutes les réunions qui visent à apprendre la science. Wa-Llâhu a`lâm.

Exact ALLAH KNOW THE BEST @Mr DRIANKE


Les mérites de l'évocation en groupe :

« Allâh le Très-Haut a dit : Je réponds à l'attente de Mon serviteur. Je suis avec lui quand il se souvient de Moi. S'il M'invoque dans une assemblée, Je Me rappelle de lui dans une assemblée meilleure que la sienne. »

(Rapporté par Ahmad ibn Hanbal, al-Bukhârî, Muslim et Ibn Mâjah.)

Ce Hadîth suffit à lui seul pour établir le mérite de s'assembler pour accomplir l'évocation en chœur.à haute voix car aucune modalité n'est précisée. Mais nous allons ajouter d'autres textes pour être plus complet et profiter de la bénédiction d'encourager aux assemblées d'évocation.

« Nul groupe ne s'assoit pour invoquer Allâh (yadhkurûna-Llâh) sans que les anges ne les entourent, que la miséricorde ne les enveloppe, que la Sakînah(quiétude) ne déscende sur eux et qu'Allâh les mentionne à ceux qui sont auprès de Lui. »

(Rapporté par Muslim. Hadîth authentique.)

« Allâh, le Très-Haut, a des Anges qui parcourent les routes à la recherche des cercles d'évocation d'Allâh. Dès qu'ils trouvent des gens en train d'évoquer Allâh honoré et glorifié, ils s'appellent les uns les autres : 'Venez à l'objet de vos recherches !'. Ils étendent sur eux leurs ailes jusqu'au ciel inférieur.

Leur Seigneur leur demande (et II sait mieux qu'eux):
'Que disent Mes esclaves.'
Ils disent: 'Ils Te glorifient, Te purifient, proclament Ta grandeur, Ta louange et Ta gloire.'
Il dit: 'Est-ce qu'ils M'ont jamais vu ?'
Ils disent: 'Non, par Allâh. Ils ne T'ont jamais vu.'
Il dit: 'Que eraient-ils donc s'ils Me voyaient ?'
Ils disent: 'S'ils Te voyaient ils mettraient encore plus d'ardeur à T'adorer, à Te louer et à Te glorifier.'
Il dit: 'Que demandent-ils ?'
Ils disent: 'Ils Te demandent le Paradis'.
Il dit: 'Est-ce qu'ils l'ont jamais vu ?'
Ils disent: 'Non, par Dieu. Ils ne l'ont jamais vu.'
Il dit: 'Que erait-ce s'ils l'avaient vu ?'
Ils disent: 'S'ils l'avaient vu, ils y tiendraient encore pus, le demanderaient avec plus de force et le désireraient avec plus d'ardeur.'
Il dit: 'Contre quoi demandent-ils Ma protection ?'
Ils disent: 'Contre l'Enfer.'
Il dit: 'L'ont-ils jamais vu ?'
Ils disent: 'Non, par Allâh. Ils ne l'ont jamais vu.'
Il dit: 'Que serait-ce donc s'ils l'avaient vu ?'
Ils disent: 'S'ils l'avaient vu ils le fuiraient encore plus et le craindraient davantage.'
Il dit: 'Je vous prends à témoins que Je les ai absous.'
L'un des Anges dit: 'II y a parmi eux untel qui ne fait pas partie de leur cercle. Il y est seulement venu pour une affaire le concernant.'
Il dit: 'Ils représentent le cercle idéal et celui qui leur tient compagnie ne saurait être misérable.' (Rapporté par al-Bukhârî et Muslim. Hadîth unanimement reconnu authentique.)

Ce hadîth établi clairement la permission de se rassembler pour réciter en groupe des évocation comme la glorification (at-tasbîh), la louange (at-tahmîd), la proclamation de la grandeur (at-takbîr), la noble phrase (al-kalimâtu-t-tayyîb i.e Lâ ilâha illa-Llâh) et diverses autres litanies et prières de demandes. Les savants indiquent aussi que les cercles de dhikr comprennent toutes les réunions qui visent à apprendre la science. Wa-Llâhu a`lâm.[/QUOTE]
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Les 10 qualités du Véritable Guide Spirituel par Ustadh Tabraze Azam

Question :


Sheykh Nuh Keller a énuméré dix des conditions les plus essentielles du véritable guide (Sheykh) :

(1) Il doit être un Musulman Sunnite qui adhère aux principes authentiques de la Foi.

(2) Il doit être un savant, capable de répondre à la plupart des questions à propos de ce qu’Allâh attend de l’homme, sans qu’il n’aie besoin de demander à quelqu’un d’autre, mais néanmoins assez humble pour demander quand il ne sait pas.

(3) Il doit posséder une autorisation publique vérifiable venant d’un véritable Sheykh qui l’autorise à être à son tour un Sheykh, le reliant à travers une chaîne ininterrompue d’autorisation (Silsila) remontant au Messager d’Allâh (qu’Allâh le bénisse et lui accorde la paix). Le succès du murshid (guide) réside dans son acceptation parmi les Awliya (Saints/amis d’Allâh) de sa chaîne initiatique (maqbul al-silsila).

(4) Il doit être un homme, car un Sheykh est un héritier des Prophètes (sur eux la bénédiction et la paix), et Allâh les a choisi uniquement parmi les hommes.

(5) Il doit être digne d’être pris pour exemple en matière de religion et non quelqu’un qui soit désobéissant ou mauvais en privé.

(6) Il doit connaître les notions de base du Soufisme tels que le fana (l’anéantissement), la baqâ (subsistance), la ma`rifa (gnose), etc. en ayant parcouru le chemin et après en avoir fait personnellement l’expérience aux mains de son Sheykh.

(7) Il ne doit pas être satisfait de lui ou voilé de son propre besoin d’Allâh, à cause du besoin que les autres ont de lui,

(8) Il doit exalter les commandements d’Allâh en paroles et en actes, en reconnaissant qu’ils sont au-dessus de tout être humain.

(9) L’autorisation d’Allâh et de Son Messager (qu’Allâh le bénisse et lui accorde la paix), bien au-dessus de celle donnée par son Sheykh, se manifeste intérieurement par des signes évidents et extérieurement par son tawfiq (succès) à inculquer aux mourides (disciples/aspirants) les perfections de l’Islam , de l’Iman et de l’Ihsan.

(10) Il doit être destiné par Allâh à être le Sheykh d’un disciple précis, qui doit être en mesure de pratiquer l’enseignement du Sheykh et d’absorber son secret.


Et Allâh seul donne le succès.

Ustadh Tabraze Azam

~ Vérifié, approuvé et traduit avec l’autorisation de Sheykh Faraz Rabbani ~

Comme pratiquer concrètement la tazkiyat an-nafs au lieu d'en parler théoriquement et de continuer à souiller nos langues. je suis toujours a la recherche pour pratque , Mais ou ??? avec qui???
 
Dans le soufie il ny a pas gourou , dans les temple hindoiu ou boudhisme quil y de Gourou, dans la conferie Soufie , il y a le chef spirituele okay , arreter de fumer de la moquette svp
Oui oui. Chez les soufis il y a pas de gourou mais des chefs spirituels qu'on appelle mawlana ou maître. Ils prennent leur religion directement d'Allah et le prophète ressuscite de temps en temps pour les conseiller ...
Et moi je fume pas la moquette mais des "coup de chance " en anglais.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
tu dois confondre avec d'autres philosophies ou religions mais pas dans l'islam...ouvre un sujet anti ou contre le tassawûf ou ce que l'occident appelle soufisme car le soufisme ne peut qu'être islamique...le 1 er soufi étant le Prophète de l'Islam saws....
Oui oui. Chez les soufis il y a pas de gourou mais des chefs spirituels qu'on appelle mawlana ou maître. Ils prennent leur religion directement d'Allah et le prophète ressuscite de temps en temps pour les conseiller ...
Et moi je fume pas la moquette mais des "coup de chance " en anglais.
 
tu dois confondre avec d'autres philosophies ou religions mais pas dans l'islam...ouvre un sujet anti ou contre le tassawûf ou ce que l'occident appelle soufisme car le soufisme ne peut qu'être islamique...le 1 er soufi étant le Prophète de l'Islam saws....
OK . Je vais faire ça, mais ne ment pas sur le prophète saws en lui collant une étiquette qui n'existait pas de son vivant.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
« Fais preuve de patience (en restant) avec ceux qui invoquent leur Seigneur matin et soir, désirant Sa Face. Et que tes yeux ne se détachent point d’eux, en cherchant (le faux) brillant de la vie sur terre. Et n’obéis pas à celui dont Nous avons rendu le cœur inattentif à Notre Rappel (à l’invocation de Dieu), qui poursuit sa passion et dont le comportement est outrancier » Coran : Al-Khahf

OK . Je vais faire ça, mais ne ment pas sur le prophète saws en lui collant une étiquette qui n'existait pas de son vivant.
 
« Fais preuve de patience (en restant) avec ceux qui invoquent leur Seigneur matin et soir, désirant Sa Face. Et que tes yeux ne se détachent point d’eux, en cherchant (le faux) brillant de la vie sur terre. Et n’obéis pas à celui dont Nous avons rendu le cœur inattentif à Notre Rappel (à l’invocation de Dieu), qui poursuit sa passion et dont le comportement est outrancier » Coran : Al-Khahf
Ces versets ne parlent pas des soufis mais des musulmans.
On en reparle si tu veux dans un autre sujet in cha Allah. Je préfère me renseigner un peu, avant de dire des bêtises. :)
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Les soufis sont musulmans justement sunnites ou chiites moi je ne connais que des sunnites mutassawifs...après le Ramadan si tu ouvres ton sujet je participerais.... là je m'apprête à partir profiter de la spiritualité marocaine insha'Allah...:cool:
Ces versets ne parlent pas des soufis mais des musulmans.
On en reparle si tu veux dans un autre sujet in cha Allah. Je préfère me renseigner un peu, avant de dire des bêtises. :)
 
Oui oui. Chez les soufis il y a pas de gourou mais des chefs spirituels qu'on appelle mawlana ou maître. Ils prennent leur religion directement d'Allah et le prophète ressuscite de temps en temps pour les conseiller ...
Et moi je fume pas la moquette mais des "coup de chance " en anglais.

Oh,, well,, so have a great chance in future ?
 
Les soufis sont musulmans justement sunnites ou chiites moi je ne connais que des sunnites mutassawifs...après le Ramadan si tu ouvres ton sujet je participerais.... là je m'apprête à partir profiter de la spiritualité marocaine insha'Allah...:cool:
Macha allah , qil vos accorde sa grace et quil vous facilte dans votre future tache cher@Drianke
 
As salaam !@Drianke
mais cest sil vous plait , jai deja effctuer des visiter dans plusieur ou jai deja pris part dans lensemble, mais celle la jai connaie pas ! cest Ouu sil vous plait !
aussi si vous pouvait menvoyer, cest quil entraine de lire en phonétique ou en en arabes
khadah hafiz
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Hassan Laribi est un grand maître de l’art du Malouf libyen. Il est auteur et compositeur.
Né à Tripoli (Libye) en 1932 il débute sa carrière artistique au sein des confréries soufies (Aïssaoua) en tant que récitant.

Hassan Laribi est celui qui a fait découvrir ( ou redécouvrir) au public algérois la Qacida Al Munfaridjah de ibn al Nahawi, Qacida dont il composé une musique. Elle a été présentée lors du festival international des musiques anciennes dans les années 2006.

 
Dernière édition:

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Al Munfaridjah est le nom donné à une Qacida de l’imam Abu Al Fadhl Yûsûf Ben Mohamed Ben Yûsuf Al Tozirî Al Tilimsânî (né à Tozeur en Tunisie en 433 de l’Hégire - 1041) plus connu sous le nom de Ibn Al Nahawî.
Ses parents seraient originaires de Tlemcen.

Ibn Nahawi s’est établi près de l’actuelle Béjaïa capitale de la dynastie berbère des Hammadide ; une ville qui a accueilli de nombreux savants venus de tout le monde médiéval. Ibn Nahawi jouissait d’un grand prestige et sa renommée était équivalente à celle d’un imam Al Ghazali en Irak.

Il décède à Bejaïa en 513 de l’hégire - en 1119.
***
La Qacida Al Munfaridjah a été commentée par Abu Al Abâss Ahmad Ben Abi Zayd Al Bijâi (de Béjaïa Algérie). D’autres commentaires sont venus par la suite.

Cette Qacida jouissait d’un certain prestige au Maghreb et dans le monde musulman.

Plusieurs poètes (parmi les maîtres du soufisme maghrébin) vont s'en inspirer et produire des Qacidate sur le même modèle (mêmes rimes, même métrique, allant parfois à utiliser les mêmes derniers mots et dans l’ordre de leurs apparitions dans la Qacida de Ibn Nahawi)

On attribuait à la Qacida le « pouvoir » d’apaiser les malheurs comme celui d’exaucer les vœux de celui qui la réciterait. (Apparemment un moyen très efficace utilisé par les traditions orales pour se perpétuer…) On dit même qu’elle cacherait le Nom Suprême ; celui qui n’a pas été révélé. (La tradition attribue 99 noms à Dieu.)

Plusieurs versions sont rapportées sur les circonstances qui ont poussé le poète à produire cette Qacida. Mais il faut tout de même rappeler que la période allant de la fin du Xème à la fin du XIème siècle a été une période de grands troubles dans le Maghreb (L’Ifriqiya) où plusieurs dynasties vont constamment se disputer le pouvoir. La dynastie Hammadide qui a coexisté avec plusieurs autres dynasties règnera de 1014 à 1152 avec pour capitale Bejaïa.

Du point de vue de la métrique cette Qacida est une sorte de témoin ou de modèle qui vient conforter la théorie de la métrique arabe énoncée par Al Khalil. Le mètre qu’elle utilise, appelé « Khabab », est une forme dérivée du mètre théorique « Al Mutadarak ». Un mètre, le seizième, appartenant au cinquième cercle et qui a été introduit par Al Akhfash. Sa forme théorique est basée sur le paradigme « Fâ3ilun » répété quatre fois par hémistiche.(voir Poésie)

Le texte de la qassida dans le lien en phonétique, arabe et français....

http://yafil.free.fr/album_Laribi_Munfaridjah.htm
 
Al Munfaridjah est le nom donné à une Qacida de l’imam Abu Al Fadhl Yûsûf Ben Mohamed Ben Yûsuf Al Tozirî Al Tilimsânî (né à Tozeur en Tunisie en 433 de l’Hégire - 1041) plus connu sous le nom de Ibn Al Nahawî.
Ses parents seraient originaires de Tlemcen.

Ibn Nahawi s’est établi près de l’actuelle Béjaïa capitale de la dynastie berbère des Hammadide ; une ville qui a accueilli de nombreux savants venus de tout le monde médiéval. Ibn Nahawi jouissait d’un grand prestige et sa renommée était équivalente à celle d’un imam Al Ghazali en Irak.

Il décède à Bejaïa en 513 de l’hégire - en 1119.
***
La Qacida Al Munfaridjah a été commentée par Abu Al Abâss Ahmad Ben Abi Zayd Al Bijâi (de Béjaïa Algérie). D’autres commentaires sont venus par la suite.

Cette Qacida jouissait d’un certain prestige au Maghreb et dans le monde musulman.

Plusieurs poètes (parmi les maîtres du soufisme maghrébin) vont s'en inspirer et produire des Qacidate sur le même modèle (mêmes rimes, même métrique, allant parfois à utiliser les mêmes derniers mots et dans l’ordre de leurs apparitions dans la Qacida de Ibn Nahawi)

On attribuait à la Qacida le « pouvoir » d’apaiser les malheurs comme celui d’exaucer les vœux de celui qui la réciterait. (Apparemment un moyen très efficace utilisé par les traditions orales pour se perpétuer…) On dit même qu’elle cacherait le Nom Suprême ; celui qui n’a pas été révélé. (La tradition attribue 99 noms à Dieu.)

Plusieurs versions sont rapportées sur les circonstances qui ont poussé le poète à produire cette Qacida. Mais il faut tout de même rappeler que la période allant de la fin du Xème à la fin du XIème siècle a été une période de grands troubles dans le Maghreb (L’Ifriqiya) où plusieurs dynasties vont constamment se disputer le pouvoir. La dynastie Hammadide qui a coexisté avec plusieurs autres dynasties règnera de 1014 à 1152 avec pour capitale Bejaïa.

Du point de vue de la métrique cette Qacida est une sorte de témoin ou de modèle qui vient conforter la théorie de la métrique arabe énoncée par Al Khalil. Le mètre qu’elle utilise, appelé « Khabab », est une forme dérivée du mètre théorique « Al Mutadarak ». Un mètre, le seizième, appartenant au cinquième cercle et qui a été introduit par Al Akhfash. Sa forme théorique est basée sur le paradigme « Fâ3ilun » répété quatre fois par hémistiche.(voir Poésie)

Le texte de la qassida dans le lien en phonétique, arabe et français....

http://yafil.free.fr/album_Laribi_Munfaridjah.htm
Merci Frere DRIANKE§
Ah que ce beau le kasida, ce me touche au coeur!
je tai remercie infiniment frère Drianke !
jespere recevioir de nouveau avec vous!
khudah hafiz
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Al Isra wal Mi'raj
par des enfants de Zanzibar

 
Haut