Kabîr affirme que toute religion qui n'est pas amour n'est qu'hérésie, que le yoga et la pénitence, le jeûne et l'aumône sans méditation ni véritable Bhakti (« adoration ») sont vides de sens (Kabîr pratique lui-même l'ascétisme). Il refuse toute distinction de race, de caste, de religion et enseigne l'égalité absolue de tous les êtres humains. Il mêle dans sa pratique des éléments hindous et musulmans, déclarant l'unité de Dieu, utilisant le nom de l'Avatar du Dieu Vishnu, Rāma, qui pour lui signifie celui qui nous donne la joie ou les termes islamiques « Rahim » signifiant le suprêmement miséricordieux ou « Fakir ». Dans ses poèmes, il utilisait indifféremment des termes spécifiquement liés à l'hindouisme ou ceux jusque-là seulement liés à l'islam.
If God be within the mosque, then to whom does this world belong?
If Ram be within the image which you find upon your pilgrimage,
then who is there to know what happens without?
Hari is in the East, Allah is in the West.
Look within your heart, for there you will find both Karim and Ram;
All the men and women of the world are His living forms.
Kabir is the child of Allah and of Ram: He is my Guru, He is my Pir.
— Kabir, III.2, Translated by Rabindranath Tagore<a href="https://en.wikipedia.org/wiki/Kabir...ndredpoemso00kabiuoftpage72mode2up_72]LXIX-49"><span>[</span>49<span>]</span></a>