PARIS - Nicolas Sarkozy a annoncé mercredi avoir ordonné le déblocage de l'ensemble des dépôts de carburant paralysés par des opposants à la réforme des retraites, déclarant que son devoir était de garantir le respect de l'ordre républicain.
Intervenant devant le conseil des ministres, le chef de l'Etat a réaffirmé en outre sa volonté de mener à son terme cette réforme "difficile".
"J'ai donné hier des instructions pour débloquer la totalité des dépôts de carburants afin de rétablir au plus tôt une situation normale", a-t-il dit selon le texte de son intervention diffusé par l'Elysée.
Pour le président de la République, les transports sont "une question vitale" pour des millions de Français et relèvent d'une "liberté fondamentale.
"Le désordre qui a été provoqué par ces blocages produit de nombreuses injustices", a-t-il ajouté.
"D'abord à l'égard de la majorité des Français qui souhaitent pouvoir continuer à travailler et à circuler librement. Ensuite, s'il n'y est pas mis un terme rapidement, ces désordres qui cherchent à créer la paralysie du pays pourraient avoir des conséquences en termes d'emploi en détériorant le déroulement normal de l'activité économique."
S'il juge "normal" que chacun puisse exprimer son inquiétude ou son opposition, Nicolas Sarkozy estime encore que "certaines limites ne doivent pas être franchies".
Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a indiqué lors d'une conférence de presse matinale que la force serait utilisée "chaque fois qu'il le faudra".
La police est intervenue au cours de la nuit pour mettre fin au blocage de trois dépôts au Mans (Sarthe), à Donges (Loire-Atlantique) et à La Rochelle (Charente-Maritime), a-t-il expliqué.
Au total, 21 interventions de déblocage de dépôts par les forces de l'ordre ont eu lieu depuis vendredi dernier, selon le ministère de l'Intérieur.
Yann Le Guernigou et Emmanuel Jarry, édité par Yves Clarisse
Intervenant devant le conseil des ministres, le chef de l'Etat a réaffirmé en outre sa volonté de mener à son terme cette réforme "difficile".
"J'ai donné hier des instructions pour débloquer la totalité des dépôts de carburants afin de rétablir au plus tôt une situation normale", a-t-il dit selon le texte de son intervention diffusé par l'Elysée.
Pour le président de la République, les transports sont "une question vitale" pour des millions de Français et relèvent d'une "liberté fondamentale.
"Le désordre qui a été provoqué par ces blocages produit de nombreuses injustices", a-t-il ajouté.
"D'abord à l'égard de la majorité des Français qui souhaitent pouvoir continuer à travailler et à circuler librement. Ensuite, s'il n'y est pas mis un terme rapidement, ces désordres qui cherchent à créer la paralysie du pays pourraient avoir des conséquences en termes d'emploi en détériorant le déroulement normal de l'activité économique."
S'il juge "normal" que chacun puisse exprimer son inquiétude ou son opposition, Nicolas Sarkozy estime encore que "certaines limites ne doivent pas être franchies".
Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a indiqué lors d'une conférence de presse matinale que la force serait utilisée "chaque fois qu'il le faudra".
La police est intervenue au cours de la nuit pour mettre fin au blocage de trois dépôts au Mans (Sarthe), à Donges (Loire-Atlantique) et à La Rochelle (Charente-Maritime), a-t-il expliqué.
Au total, 21 interventions de déblocage de dépôts par les forces de l'ordre ont eu lieu depuis vendredi dernier, selon le ministère de l'Intérieur.
Yann Le Guernigou et Emmanuel Jarry, édité par Yves Clarisse