Finalement, il l'aura fait.
A neuf jours du premier tour de l'élection présidentielle, cinquante ans après la fin de la guerre d'Algérie, et cinq ans après l'avoir promis, dans une petite salle en parquet ciré de la préfecture de Perpignan (Pyrénées-Orientales), Nicolas Sarkozy a reconnu la "responsabilité historique" de la France dans "l'abandon" des harkis - ces natifs d'Algérie qui ont combattu avec les troupes françaises, avant d'être pourchassés après l'indépendance, en 1962, car considérés comme des traitres par une partie des Algériens.
"La France se devait de protéger les harkis de l'Histoire. Elle ne l'a pas fait. C'est cette responsabilité que je suis venu reconnaître", a notamment déclaré le chef de l'Etat.
Sur l'agenda officiel, M. Sarkozy, était en théorie seulement là pour remettre les insignes de grand officier de la Légion d'honneur à François Meyer, un général qui s'est illustré pendant la guerre en protégeant des massacres, en Algérie, un certain nombre de harkis que la France rechignait alors à accueillir.
Mais au détour du récit de la vie de cet ancien Saint-Cyrien qui a aujourd'hui passé ses 78 printemps, le chef de l'Etat a lâché ce que toute la communauté harki attendait depuis des années : " je suis venu ici pour parler de la responsabilité de la France dans un drame français".
Suite et source :
http://www.lemonde.fr/election-pres...ans-l-abandon-des-harkis_1685682_1471069.html
A neuf jours du premier tour de l'élection présidentielle, cinquante ans après la fin de la guerre d'Algérie, et cinq ans après l'avoir promis, dans une petite salle en parquet ciré de la préfecture de Perpignan (Pyrénées-Orientales), Nicolas Sarkozy a reconnu la "responsabilité historique" de la France dans "l'abandon" des harkis - ces natifs d'Algérie qui ont combattu avec les troupes françaises, avant d'être pourchassés après l'indépendance, en 1962, car considérés comme des traitres par une partie des Algériens.
"La France se devait de protéger les harkis de l'Histoire. Elle ne l'a pas fait. C'est cette responsabilité que je suis venu reconnaître", a notamment déclaré le chef de l'Etat.
Sur l'agenda officiel, M. Sarkozy, était en théorie seulement là pour remettre les insignes de grand officier de la Légion d'honneur à François Meyer, un général qui s'est illustré pendant la guerre en protégeant des massacres, en Algérie, un certain nombre de harkis que la France rechignait alors à accueillir.
Mais au détour du récit de la vie de cet ancien Saint-Cyrien qui a aujourd'hui passé ses 78 printemps, le chef de l'Etat a lâché ce que toute la communauté harki attendait depuis des années : " je suis venu ici pour parler de la responsabilité de la France dans un drame français".
Suite et source :
http://www.lemonde.fr/election-pres...ans-l-abandon-des-harkis_1685682_1471069.html