Khadîja bint Khuwaylid, surnommée « Atâhira » (la pure), était mecquoise de la tribu Asad. Elle était veuve et avait trois enfants de deux précédents mariages : Un garçon, Hind, qui fut parmi les premiers musulmans. Il participa notamment à la bataille de Badr. Il fit partie de ceux qui furent tués lors de la bataille du Chameau au début du califat de Ali. Et deux filles, l'une prénommée Hala et l'autre Hind.
On la disait belle. Elle partageait son temps entre ses enfants et ses affaires. Riche commerçante à la Mecque, elle fut amenée à confier à Muhammad (P.S. soient sur lui) le transport par caravanes de ses marchandises vers la Syrie.
Elle eut ainsi l'occasion d'apprécier la manière dont il s'acquittait de chacune de ses missions et elle lui accorda de plus en plus sa confiance, puis son amitié et son affection.
Avant le mariage avec Muhammad (P.S. soient sur lui)
Mohammad avait alors autour de vingt-cinq ans. La Révélation n'avait pas encore commencé. Cependant, il jouissait déjà de la considération et du respect de ses concitoyens, en raison de ses belles qualités morales et de ses bonnes manières. Il était surnommé « Al-Amîn » !
Bien qu'il ait été pauvre, nous constatons que Muhammad (P.S. soient sur lui) avant même l'avènement de l'Islam était un personnage qui se distinguait déjà de ses concitoyens. Quant à Khadîja (qu'Allah soit satisfait d'elle), elle avait déjà repoussé de nombreuses demandes en mariage émanant, pour la plupart, de notables de la ville.
Elle donnait à penser qu'elle ne souhaitait pas se remarier. Il semble, cependant, qu'elle ait été sensible aux nombreuses qualités de Muhammad (P.S. soient sur lui) et qu'elle se soit prise pour lui d'un tendre attachement, puisqu'elle s'en confia à une amie, Nufaysa, qui s'arrangea pour parler à Muhammad (P.S. soient sur lui).
Lors de son mariage avec le Prophète (P. S. soient sur lui) Khadîja (qu'Allah soit satisfait d'elle) avait environ quarante ans.
Muhammad comprit d'où venait une telle confiance. Effectivement, quelque temps plus tard, alors qu'il avait donné son accord, c'est Khadîja qui fixa elle-même la date de leur mariage. Celui-ci eut lieu en l'an 595, soit quinze années avant que ne parvienne au Prophète la première Révélation du Coran.
Le jour du mariage, Muhammad (P.S. soient sur lui) se rendit chez elle avec un de ses oncles, Abû Tâlib. On nous rapporte que Khadîja (qu'Allah soit satisfait d'elle), qui n'avait plus son père, n'avait pas osé demander l'avis de son oncle, Amr ibn Asad, craignant sans doute une objection de sa part à propos de la modestie des moyens du futur époux.
Elle le laissa s'enivrer et lorsque Muhammad (P.S. soient sur lui) arriva pour présenter sa demande officielle, Abû Tâlib, son oncle, put tranquillement formuler la demande et vanter tout à loisir les qualités de Muhammad. Il fut appuyé en cela par un cousin de Khadîja, Waraqa ibn Nawfal, qui déclara également soutenir la demande en mariage. Comme l'oncle de Khadîja ne manifesta aucune objection, il fut admis qu'il avait donné son accord.
On la disait belle. Elle partageait son temps entre ses enfants et ses affaires. Riche commerçante à la Mecque, elle fut amenée à confier à Muhammad (P.S. soient sur lui) le transport par caravanes de ses marchandises vers la Syrie.
Elle eut ainsi l'occasion d'apprécier la manière dont il s'acquittait de chacune de ses missions et elle lui accorda de plus en plus sa confiance, puis son amitié et son affection.
Avant le mariage avec Muhammad (P.S. soient sur lui)
Mohammad avait alors autour de vingt-cinq ans. La Révélation n'avait pas encore commencé. Cependant, il jouissait déjà de la considération et du respect de ses concitoyens, en raison de ses belles qualités morales et de ses bonnes manières. Il était surnommé « Al-Amîn » !
Bien qu'il ait été pauvre, nous constatons que Muhammad (P.S. soient sur lui) avant même l'avènement de l'Islam était un personnage qui se distinguait déjà de ses concitoyens. Quant à Khadîja (qu'Allah soit satisfait d'elle), elle avait déjà repoussé de nombreuses demandes en mariage émanant, pour la plupart, de notables de la ville.
Elle donnait à penser qu'elle ne souhaitait pas se remarier. Il semble, cependant, qu'elle ait été sensible aux nombreuses qualités de Muhammad (P.S. soient sur lui) et qu'elle se soit prise pour lui d'un tendre attachement, puisqu'elle s'en confia à une amie, Nufaysa, qui s'arrangea pour parler à Muhammad (P.S. soient sur lui).
Lors de son mariage avec le Prophète (P. S. soient sur lui) Khadîja (qu'Allah soit satisfait d'elle) avait environ quarante ans.
Muhammad comprit d'où venait une telle confiance. Effectivement, quelque temps plus tard, alors qu'il avait donné son accord, c'est Khadîja qui fixa elle-même la date de leur mariage. Celui-ci eut lieu en l'an 595, soit quinze années avant que ne parvienne au Prophète la première Révélation du Coran.
Le jour du mariage, Muhammad (P.S. soient sur lui) se rendit chez elle avec un de ses oncles, Abû Tâlib. On nous rapporte que Khadîja (qu'Allah soit satisfait d'elle), qui n'avait plus son père, n'avait pas osé demander l'avis de son oncle, Amr ibn Asad, craignant sans doute une objection de sa part à propos de la modestie des moyens du futur époux.
Elle le laissa s'enivrer et lorsque Muhammad (P.S. soient sur lui) arriva pour présenter sa demande officielle, Abû Tâlib, son oncle, put tranquillement formuler la demande et vanter tout à loisir les qualités de Muhammad. Il fut appuyé en cela par un cousin de Khadîja, Waraqa ibn Nawfal, qui déclara également soutenir la demande en mariage. Comme l'oncle de Khadîja ne manifesta aucune objection, il fut admis qu'il avait donné son accord.