Un fonctionnaire du ministère de la Justice qui jette son dévolu sur une jeune femme en instance de divorce et fait de son bureau, au sein du tribunal, l'espace de leurs ébats sexuels? Une affaire révélée au grand jour et qui risque de mettre un terme à la carrière de ce prédateur.
Manifestement, rien ne sert de concocter des lois lorsque les mentalités ne suivent pas et leur résistent allègrement. Et il n’est pas étonnant que le projet de loi contre le harcèlement et la violence faite aux femmes, examiné en Conseil de gouvernement le 7 novembre 2013 déjà, soit resté dans les tiroirs à prendre la poussière durant plus d’une année, avant de renaître furtivement de ses cendres en décembre 2014. Une fausse joie faite aux femmes, manifestement, que cette loi réclamée à corps et à cris par les ONG de défense des Droits de la Femme et qui, tout le monde s’en souvient, avait par ailleurs fait l’objet de franches rigolades parmi une partie de la population. Franches rigolades dont les réseaux sociaux s’étaient fait l’écho. Jusqu’à quatre ans de prison, assortis d’une amende de 1.000 à 3.000 dirhams pour les hommes se rendant coupables de harcèlement sexuel? Les femmes y ont vu une lueur d’espoir. Beaucoup ont vu cela comme une blague.
Toujours est-il que rien n’a changé sous nos cieux et qu’il n’est pas un jour où un cas de violence ou d’abus de confiance à l’encontre des femmes ne vienne nous rappeler la distance qui nous sépare encore du triomphe du respect et la dignité.
Quand un représentant de la justice abuse d’une cliente
Al Akhbar rapporte ainsi, dans son édition de ce mercredi 25 mars, une nouvelle affaire mettant en cause un fonctionnaire du ministère de la Justice exerçant dans un tribunal de Tanger. Et c’est sur les lieux de son travail que le fonctionnaire en question a jeté son dévolu sur une jeune femme de 22 ans, en instance de divorce. Profitant de la fragilité de la jeune femme, marquée par deux années de conflits avec son mari et usée par la longue procédure de divorce, l’homme entreprendra de la séduire, allant jusqu’à lui signer une promesse de mariage, dûment légalisée, pour achever de la mettre en confiance et la convaincre de s’offrir à lui. Le bureau du fonctionnaire en question deviendra alors l’espace secret des ébats du couple, le temps de l’instruction du dossier de la bien crédule jeune femme qui ira alors jusqu’à lui offrir la deuxième partie de sa dot, à savoir le reliquat communément appelé «mou’akhar sadak» que l’homme verse à son épouse en cas de séparation.
Manifestement, rien ne sert de concocter des lois lorsque les mentalités ne suivent pas et leur résistent allègrement. Et il n’est pas étonnant que le projet de loi contre le harcèlement et la violence faite aux femmes, examiné en Conseil de gouvernement le 7 novembre 2013 déjà, soit resté dans les tiroirs à prendre la poussière durant plus d’une année, avant de renaître furtivement de ses cendres en décembre 2014. Une fausse joie faite aux femmes, manifestement, que cette loi réclamée à corps et à cris par les ONG de défense des Droits de la Femme et qui, tout le monde s’en souvient, avait par ailleurs fait l’objet de franches rigolades parmi une partie de la population. Franches rigolades dont les réseaux sociaux s’étaient fait l’écho. Jusqu’à quatre ans de prison, assortis d’une amende de 1.000 à 3.000 dirhams pour les hommes se rendant coupables de harcèlement sexuel? Les femmes y ont vu une lueur d’espoir. Beaucoup ont vu cela comme une blague.
Toujours est-il que rien n’a changé sous nos cieux et qu’il n’est pas un jour où un cas de violence ou d’abus de confiance à l’encontre des femmes ne vienne nous rappeler la distance qui nous sépare encore du triomphe du respect et la dignité.
Quand un représentant de la justice abuse d’une cliente
Al Akhbar rapporte ainsi, dans son édition de ce mercredi 25 mars, une nouvelle affaire mettant en cause un fonctionnaire du ministère de la Justice exerçant dans un tribunal de Tanger. Et c’est sur les lieux de son travail que le fonctionnaire en question a jeté son dévolu sur une jeune femme de 22 ans, en instance de divorce. Profitant de la fragilité de la jeune femme, marquée par deux années de conflits avec son mari et usée par la longue procédure de divorce, l’homme entreprendra de la séduire, allant jusqu’à lui signer une promesse de mariage, dûment légalisée, pour achever de la mettre en confiance et la convaincre de s’offrir à lui. Le bureau du fonctionnaire en question deviendra alors l’espace secret des ébats du couple, le temps de l’instruction du dossier de la bien crédule jeune femme qui ira alors jusqu’à lui offrir la deuxième partie de sa dot, à savoir le reliquat communément appelé «mou’akhar sadak» que l’homme verse à son épouse en cas de séparation.